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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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«Il n’est pas encore illégal de rêver à la révolution, que je sache» - Libération

dimanche 4 mai 2014 à 11:48
bleupale, le 03/05/2014 à 23:13
""Précisons une chose au départ : en France, les mobilisations les plus violentes sont celles des agriculteurs (sans oublier les attentats à la bombe du Comité d’action viticole du Languedoc-Roussillon), ensuite celles d’employés menacés de licenciement ou licenciés. On peut rappeler aussi les fiers-à-bras de l’extrême droite à la fin des manifs homophobes des derniers mois. Aux Etats-Unis, des Chrétiens militant contre l’avortement ont assassiné plusieurs médecins et infirmières et perpétré des attentats à la bombe contre des cliniques. Or tous ces phénomènes ne font pas l’objet d’un tel discours de peur de la part des autorités politiques et policières, ni des médias d’ailleurs."

Avec les rencontres autour du bouquin, ici: http://www.lyber-eclat.net/mauvaise-troupe.html
(Permalink)

Riff, le 04/05/2014 à 11:48
Interview du politologue quebecois Francis Dupuis-Deri sur les mouvements de contestations au XXIème siècle...

Y'a des trucs très intéressants, notamment le passage sur les blacks blocks, l'usage de la violence dans ces mouvements et la façon dont les autorités politiques, policières et les médias présentent ces mouvements :

"Précisons une chose au départ : en France, les mobilisations les plus violentes sont celles des agriculteurs (sans oublier les attentats à la bombe du Comité d’action viticole du Languedoc-Roussillon), ensuite celles d’employés menacés de licenciement ou licenciés. On peut rappeler aussi les fiers-à-bras de l’extrême droite à la fin des manifs homophobes des derniers mois. Aux Etats-Unis, des Chrétiens militant contre l’avortement ont assassiné plusieurs médecins et infirmières et perpétré des attentats à la bombe contre des cliniques. Or tous ces phénomènes ne font pas l’objet d’un tel discours de peur de la part des autorités politiques et policières, ni des médias d’ailleurs. On n’essaie pas de créer, comme pour les anarchistes, l’image d’un «ennemi intérieur». Seuls les anarchistes sont présentés comme des barbares irrationnels n’ayant qu’une seule motivation : la «casse». Pourtant, cette violence reste plutôt symbolique. On fracasse ici et là des vitrines de banques ou de firmes multinationales. Dans ces actions, la cible est le message. Il faut être aveugle pour ne pas comprendre que s’exprime ainsi une critique radicale du système capitaliste."
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