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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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How a Rogue Scientist Disproved the Last Resort of the Chemtrail Theory by Accident | Metabunk

dimanche 23 août 2015 à 10:03
Les piti liens de Vader
Résumé court: Un scientifique dénonce les chemtrails en disant que depuis 2014 le ciel a changé et qu'il constate beaucoup plus de trainée de "geoengeneering" (sic) persistantes dans le ciel qu'auparavant et DONC qu'il se passe quelque chose... Sauf que même parmi les partisans de la théorie des chemtrails il y a pléthore d'exemple documenté  de trainées de condensation persistantes bien avant 2014.

L'important ici est que globalement ceux qui adhèrent à cette théorie disent que le ciel n'est plus comme avant et qu'il ne se rappellent pas qu'auparavant les trainées de condensations étaient persistantes. Et contrer cet argument est difficile voire impossible puisqu'à part dire "votre mémoire vous joue des tours" rien ne peux être avancé de solide.

Ici "les observations d'un changement rapide [de la nature] des trainées est prouvée comme fausse. Cela ne signifie pas par lui-même que l'auteur est un mauvais scientifique. Cela veut juste dire qu'il est sujet au même biais cognitif que tout un chacun. Cela signifie que vous ne vous rappelez pas de ce qui ne vous intéresse pas. Ce la signifie que si tout d'un coup vous remarquez quelque chose pour la première fois, vous devez d'abord vous documenter sur ce fait avant d'assumer que vous ne l'avez jamais vu précédemment."

En l'espèce, cela montre que quelqu'un "qui a vécu au même endroit et a regardé le même ciel pendant 30 ans, et malgré le fait qu'il soit un scientifique entrainé, pensait que les trainées de condensation ne pouvaient pas persister dans le ciel [...] avant 2012 avait cependant tort."

Pour moi le plus instructif, c'est que ce résultat est généralisable : l'être humain n'enregistre dans sa mémoire à long terme que ce qu'il juge intéressant, étrange, sortant de l'ordinaire. Le cerveau ignore le reste complètement. Et notre mémoire que l'on pense si fiable peut tout simplement se révéler complètement parcellaire et introduire un énorme biais quand nous notons un changement tout d'un coup. Notre propre mémoire doit donc être regardée avec une certaine distance.
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