« Game of Thrones » : philo de la décapitation
dimanche 12 avril 2015 à 12:29Goldy's links 12/04/2015
Nous avons décidé de ne plus regarder cette série après les noces pourpres, et je pense que nous aurions dû nous arrêter à la fin de la première saison, son visionnage a été plus un calvaire qu'un plaisir, plus pour ses retournements scénaristiques un peu relou (adapter l'univers au récit plus que le récit à l'univers), et cette impression de troll permanent du récit (tout les personnages échouent sauf ceux que l'on souhaite voir échouer).
L'article m'éclaire un peu sur les raisons pour lesquelles je n'aime pas cette série et que je la trouve objectivement pas terrible en fait. Le succès populaire de cette série me laisse un peu la même impression que le succès populaire de la télé-réalité.
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Riff's Links > Goldy's links 12/04/2015
Sur le sujet il y à aussi l'analyse de Jean-No sur le rapport entre sexe et violence dans GoT :
"Ce télescopage d’images de belles femmes dénudées, voire d’ébats sexuels, avec des scènes d’assassinats brutaux ou de torture, renvoient certes à l’opposition « Éros contre Thanatos » qu’affectionnaient Freud ou Georges Bataille (la volupté comme moyen de conjurer l’angoisse de la mort), mais relèvent aussi du puritanisme, puisque la délectation face à l’exposition du corps et de la sexualité est aussitôt punie par des images déplaisantes, qui permettent d’entretenir un certain sentiment de culpabilité. Au delà du puritanisme, cette manière de jouer méthodiquement et régulièrement avec des émotions reptiliennes opposées — le plaisir et le déplaisir —, dont chacune est utilisée pour rendre l’autre acceptable, ressemble fort à une technique de manipulation psychologique, ou même neurologique à base d’alternance de punitions et de récompenses."
cf http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425
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Choses vues, sur le web et ailleurs 13/04/2015
Voilà qui me convainc de ne pas regarder la série et de lire le livre...
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Choses vues, sur le web et ailleurs > Riff's Links 14/04/2015
Je cite :
"Ce télescopage d’images de belles femmes dénudées, voire d’ébats sexuels, avec des scènes d’assassinats brutaux ou de torture, renvoient certes à l’opposition « Éros contre Thanatos » qu’affectionnaient Freud ou Georges Bataille (la volupté comme moyen de conjurer l’angoisse de la mort), mais relèvent aussi du puritanisme, puisque la délectation face à l’exposition du corps et de la sexualité est aussitôt punie par des images déplaisantes, qui permettent d’entretenir un certain sentiment de culpabilité. Au delà du puritanisme, cette manière de jouer méthodiquement et régulièrement avec des émotions reptiliennes opposées — le plaisir et le déplaisir —, dont chacune est utilisée pour rendre l’autre acceptable, ressemble fort à une technique de manipulation psychologique, ou même neurologique à base d’alternance de punitions et de récompenses."
cf http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425
De là à dire que la télé -ou du moins certaines fictions- nous "manipule" en jouant avec nos émotions primaires...
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Nekoblog.org :: Marque-pages 14/04/2015
Je garde de côté à titre indicatif, j'ai pas lu les livres et j'ai plusieurs saisons de retard dans la série TV. Du coup, je ne sais pas encore trop quoi penser de toutes ces analyses qui tombent sur le net. (via https://goldy.furry.fr/shaarli/?b2toZA)
Je garde de côté aussi.
http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425 (via http://www.seven-ash-street.fr/links/?jwwD2Q)
http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/04/12/games-of-thrones-une-serie-feministe-progressiste-marxiste_1238706 (ça n’apparaît pas dans l'url, mais notez que le titre de l'article est une question)
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Nous avons décidé de ne plus regarder cette série après les noces pourpres, et je pense que nous aurions dû nous arrêter à la fin de la première saison, son visionnage a été plus un calvaire qu'un plaisir, plus pour ses retournements scénaristiques un peu relou (adapter l'univers au récit plus que le récit à l'univers), et cette impression de troll permanent du récit (tout les personnages échouent sauf ceux que l'on souhaite voir échouer).
L'article m'éclaire un peu sur les raisons pour lesquelles je n'aime pas cette série et que je la trouve objectivement pas terrible en fait. Le succès populaire de cette série me laisse un peu la même impression que le succès populaire de la télé-réalité.
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Riff's Links > Goldy's links 12/04/2015
Sur le sujet il y à aussi l'analyse de Jean-No sur le rapport entre sexe et violence dans GoT :
"Ce télescopage d’images de belles femmes dénudées, voire d’ébats sexuels, avec des scènes d’assassinats brutaux ou de torture, renvoient certes à l’opposition « Éros contre Thanatos » qu’affectionnaient Freud ou Georges Bataille (la volupté comme moyen de conjurer l’angoisse de la mort), mais relèvent aussi du puritanisme, puisque la délectation face à l’exposition du corps et de la sexualité est aussitôt punie par des images déplaisantes, qui permettent d’entretenir un certain sentiment de culpabilité. Au delà du puritanisme, cette manière de jouer méthodiquement et régulièrement avec des émotions reptiliennes opposées — le plaisir et le déplaisir —, dont chacune est utilisée pour rendre l’autre acceptable, ressemble fort à une technique de manipulation psychologique, ou même neurologique à base d’alternance de punitions et de récompenses."
cf http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425
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Choses vues, sur le web et ailleurs 13/04/2015
Voilà qui me convainc de ne pas regarder la série et de lire le livre...
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Choses vues, sur le web et ailleurs > Riff's Links 14/04/2015
Je cite :
"Ce télescopage d’images de belles femmes dénudées, voire d’ébats sexuels, avec des scènes d’assassinats brutaux ou de torture, renvoient certes à l’opposition « Éros contre Thanatos » qu’affectionnaient Freud ou Georges Bataille (la volupté comme moyen de conjurer l’angoisse de la mort), mais relèvent aussi du puritanisme, puisque la délectation face à l’exposition du corps et de la sexualité est aussitôt punie par des images déplaisantes, qui permettent d’entretenir un certain sentiment de culpabilité. Au delà du puritanisme, cette manière de jouer méthodiquement et régulièrement avec des émotions reptiliennes opposées — le plaisir et le déplaisir —, dont chacune est utilisée pour rendre l’autre acceptable, ressemble fort à une technique de manipulation psychologique, ou même neurologique à base d’alternance de punitions et de récompenses."
cf http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425
De là à dire que la télé -ou du moins certaines fictions- nous "manipule" en jouant avec nos émotions primaires...
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Nekoblog.org :: Marque-pages 14/04/2015
Je garde de côté à titre indicatif, j'ai pas lu les livres et j'ai plusieurs saisons de retard dans la série TV. Du coup, je ne sais pas encore trop quoi penser de toutes ces analyses qui tombent sur le net. (via https://goldy.furry.fr/shaarli/?b2toZA)
Je garde de côté aussi.
http://hyperbate.fr/dernier/?p=32425 (via http://www.seven-ash-street.fr/links/?jwwD2Q)
http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/04/12/games-of-thrones-une-serie-feministe-progressiste-marxiste_1238706 (ça n’apparaît pas dans l'url, mais notez que le titre de l'article est une question)
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