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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Fleur Pellerin justifie le blocage administratif des sites terroristes - Next INpact

lundi 17 novembre 2014 à 19:04
Nekoblog.org :: Marque-pages 17/11/2014
Extrait : « Il y a toujours une demande qui s’exprime pour que finalement ce qui est interdit dans l’espace public soit autorisé sur Internet. Je ne vois pas du tout au nom de quoi ça serait le cas. On ne peut pas proférer d’insulte raciste, raciale ou nazie, ou d’incitation à la haine raciale dans la rue, je ne vois pas pourquoi on le ferait sur Internet. »

Sachant que beaucoup rabâchent depuis longtemps que les lois "IRL" s'appliquent très bien à internet, sachant que les politiques ont fait d'internet une circonstance aggravante dans ce projet de loi (voir l'article 4, https://wiki.laquadrature.net/PJL_Terrorisme/Analyse_AN#Article_4), sa pseudo justification s'écroule bien vite. #pjlterrorisme

*soupir*
(Permalink)

le hollandais volant 17/11/2014
Tout à fait, surtout que les lois « AFK » sont valables également sur le net.

Il est plus simple de les transgresser, ceci dit, mais pour "compenser", il est est également bien plus simple de trouver des preuves. Un partage de fichier via P2P, par exemple, laisse des traces partout (FAI, etc.) alors qu’un partage de fichier par une clé USB ou par prêt de DVD, c’est impossible à détecter.

Bref, tout ce blocage c’est juste pour fliquer les internautes lambda, faut pas se leurrer : ça fait longtemps que les réseaux terroristes, les vrais, ceux qui sont capables de faire sauter des villes, sont ailleurs que sur Facebook ou Twitter.

Malheureusement, les politiques pensent sûrement que les terroristes sont sur Twitter avec leur iPad « et si on fézé soté le métro #boum #lol ? », et qu’interdire Twitter supprimera le terrorisme et transformera le monde en pays des bisounours… Comment on sait qu’ils pensent ça ? C’est simple : c’est ce qu’ils essayent de vendre quand ils défendent leur projets de flicage de « l’information par le public pour le public » ou « Internet ».
— (permalink)