Est-il possible pour un journaliste de traiter sereinement le conflit syrien ? : Reflets
mercredi 11 septembre 2013 à 17:04 ex0artefact, le 11/09/2013 à 17:04
Je vais y aller de mon avis, car je ne suis ni pour l'attentisme, ni pour les bombardements punitifs.
Je ne pense pas que nous devrions infléchir sur l'issu du conflit par des actions de destruction envers l'une ou l'autre des factions pour imposer son système fantoche car la Syrie n'est plus une colonie (française) depuis 1946 (en théorie seulement).
Mais nous ne pouvons rester passifs lorsque chaque jour des dizaines, si ce n'est des centaines, de civils sont massacrés.
L'ONU aurait pu et peut toujours mettre sur pieds une force d'interposition pour protéger et évacuer les populations menacées des zones de combat, comme elle l'a fait pendant le siège de Sarajevo.
Le principal problème réside dans le véto de la Chine et de la Russie (délégations, assurément non démocratiques, ne pouvant donc représenter leur(s) nation(s) respective(s), ce qui est, malheureusement, d'ailleurs plus ou moins le cas pour les autres délégations du conseil de sécurité).
Une coalition pourrait très bien jouer le rôle de force d'interposition sans passer par L'ONU (qui, comme je l'ai dit, reste une institution plus ou moins légitime).
Problèmes, cela demande d'engager des troupes et du matériel in situ et aussi, surtout, une forte volonté politico-diplomatique.
(Permalink)
Je vais y aller de mon avis, car je ne suis ni pour l'attentisme, ni pour les bombardements punitifs.
Je ne pense pas que nous devrions infléchir sur l'issu du conflit par des actions de destruction envers l'une ou l'autre des factions pour imposer son système fantoche car la Syrie n'est plus une colonie (française) depuis 1946 (en théorie seulement).
Mais nous ne pouvons rester passifs lorsque chaque jour des dizaines, si ce n'est des centaines, de civils sont massacrés.
L'ONU aurait pu et peut toujours mettre sur pieds une force d'interposition pour protéger et évacuer les populations menacées des zones de combat, comme elle l'a fait pendant le siège de Sarajevo.
Le principal problème réside dans le véto de la Chine et de la Russie (délégations, assurément non démocratiques, ne pouvant donc représenter leur(s) nation(s) respective(s), ce qui est, malheureusement, d'ailleurs plus ou moins le cas pour les autres délégations du conseil de sécurité).
Une coalition pourrait très bien jouer le rôle de force d'interposition sans passer par L'ONU (qui, comme je l'ai dit, reste une institution plus ou moins légitime).
Problèmes, cela demande d'engager des troupes et du matériel in situ et aussi, surtout, une forte volonté politico-diplomatique.
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