Aïe. Malgré le non au référendum, Athènes est en voie d'accepter les desiderata de la commission européenne. Au programme hausse de la TVA sur le tourisme (!) et sur la restauration et augmentation de l'âge de départ à la retraite à 67 ans. Dans un pays qui vit notamment du tourisme et qui a 25% de chômage (50% chez les jeunes), ces propositions me semblent incapable de permettre un mieux pour la Grèce. Mais il semble qu'il n'y ai pas de possibilité en dehors de la volonté des créanciers, peu importe la sensibilité politique au pouvoir. Peut on alors parler de démocratie ? Comment Tsipras peut proposer un plan plus austéritaire que celui que le peuple a refusé ? Les institutions européennes ont joué d'un chantage purement anti démocratique à l'égard de la Grèce, notamment la BCE.
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