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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Blog Libre | Diaspora* n’est pas libre !

jeudi 27 novembre 2014 à 14:38
Choses vues, sur le web et ailleurs 27/11/2014
Alors cet article serait la suite de ce qui a été commencé ici : http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?4ARK0g Ce qui est sûr, c'est que c'est du grand n'importe quoi. J'ai résisté à la tentation de laisser un commentaire, je crois que j'aurais été insultant. Oui, je parle de la photo qui illustre l'article.
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Shaarli | Orangina Rouge 27/11/2014
Ça fait du bien qu'un logiciel (ou un objet ( ou autre chose)) n'est pas libre.

Seul son usage l'est !
Quand on parle de liberté, c'est surtout de la liberté d'action que l'on parle.

Et quant à Diaspora*, c'est vrai que j'y suis de plus en plus frileux, je n'y vois qu'un *ersatz* de F***book...
... sauf qu'au lieu d'y trouver des gens proches de moi (IRL ou numériquement), bah je trouve des gens qui parle de FxOS et OSM :-/ .
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Bookmark Bronco 27/11/2014
Oui, en effet, c'est vraiment du bullshit... surtout venant d'un site dont l'adresse est "blog-libre" ^^
Donc, on ne peut pas ajouter de polysémie à un mot ?
Pourtant, en math par exemple, certains mots de la vie courante possèdent un sens différent... et ça arrive dans beaucoup d'autres domaines: pour nommer une notion spécifique, soit on invente un mot, soit on ajoute un sens à un mot existant...

Du coup, parler de libre pour un objet ou un logiciel ne me paraît nullement choquant... on rajoute un sens au mot...

C'est juste comme ça que la langue évolue... l'image du camp est effectivement en trop: le mec atteint le point goldwin dès le milieu de l'article...
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sam7'Shaarli 27/11/2014
Il est assez remarquable, et beaucoup, très certainement, s’en félicitent, que le mouvement du Logiciel Libre — derrière RMS, son porte-drapeau — revendique la devise de la République française, liberté-égalité-fraternité. On s’interroge assez peu sur cette récupération. — Au vrai, si cette revendication questionne si peu c’est très certainement parce qu’elle relève plus du slogan (publicitaire ou politique) que d’une adhésion raisonnée, une forme d’idéalisation qui, pour plaisante qu’elle est, quand on est Français, très certainement, n’en est pas moins fallacieuse.

D’ailleurs, tiens, qui contesterait le caractère libre d’un logiciel libre ? — Personne, n’est-ce pas ? Mais pourquoi ? Ben… tout simplement parce qu’en dehors des petites communautés libristes il ne viendrait à l’idée de personne d’associer un tel qualificatif à un tel logiciel. Licence ou non. Pas plus qu’on ne le dirait d’une chaise.

En réalité, dans notre monde, ici-bas, les logiciels ne sont pas plus libres que les chaises ou les tables. Les codeurs le sont, oui, dans une certaine mesure. Les utilisateurs aussi, de la même manière… pas les chaises.

Ainsi, au-delà de la spécialisation de l’emploi liée à la licence, dire d’un logiciel qu’il est libre c’est aussi absurde que de dire d’un verre qu’il est fraternel ! Mais dans les communautés du libre on n’a pas peur du ridicule, n’est-ce pas ?

Dans le libre, on accorde tellement d’importance au mot qu’on en oublie que la liberté c’est pas un mot ou plutôt, qu’un mot ce n’est pas grand chose, que loin d’être une affaire de mots c’est bien plus d’un état ou d’une condition qu’il s’agit.

L’histoire devrait être là pour nous le rappeler :