Bernard Stiegler : « Les gens qui perdent le sentiment d’exister votent Front national » - Le nouvel Observateur
lundi 30 juin 2014 à 11:58 JCFrog, le 30/06/2014 à 11:17
(Permalink)
Riff, le 30/06/2014 à 11:58
Je suis assez d'accord avec certains des points de vue de Stiegler : Les raisons qui poussent certaines personnes vers le FN, le fait que plutôt de les insulter il faudrait apporter à la fois une argumentation cohérente, des réelles réponses sociales, proposer et proposer un modèle de société qui tienne la route.
De même, sur le rôle de la presse : "la presse reprenne son rôle, qui est de défendre des idées, de les faire se confronter, et par là, de construire des opinions. Cela veut dire faire des choix politiques, esthétiques, intellectuels, sociaux, etc. – et les assumer. Le Monde diplomatique continue de faire ce travail, et c’est pourquoi je ne manque jamais l’occasion de le lire, même s’il m’énerve souvent."
Après, j'ai un peu du mal avec ce qu'il décrit comme une alternative : "l'économie contributive" : " C’est en fait la généralisation du modèle des intermittents du spectacle, qui cultivent leurs savoirs avec l’aide de leur revenu intermittent et qui les valorisent lorsqu’ils entrent en production".
Remplacer le peu de garanties que représente encore le salariat par une précarité généralisée ?
(Permalink)
(Permalink)
Riff, le 30/06/2014 à 11:58
Je suis assez d'accord avec certains des points de vue de Stiegler : Les raisons qui poussent certaines personnes vers le FN, le fait que plutôt de les insulter il faudrait apporter à la fois une argumentation cohérente, des réelles réponses sociales, proposer et proposer un modèle de société qui tienne la route.
De même, sur le rôle de la presse : "la presse reprenne son rôle, qui est de défendre des idées, de les faire se confronter, et par là, de construire des opinions. Cela veut dire faire des choix politiques, esthétiques, intellectuels, sociaux, etc. – et les assumer. Le Monde diplomatique continue de faire ce travail, et c’est pourquoi je ne manque jamais l’occasion de le lire, même s’il m’énerve souvent."
Après, j'ai un peu du mal avec ce qu'il décrit comme une alternative : "l'économie contributive" : " C’est en fait la généralisation du modèle des intermittents du spectacle, qui cultivent leurs savoirs avec l’aide de leur revenu intermittent et qui les valorisent lorsqu’ils entrent en production".
Remplacer le peu de garanties que représente encore le salariat par une précarité généralisée ?
(Permalink)