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Shaarli - Les discussions de Shaarli

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Site original : Shaarli - Les discussions de Shaarli du 23/07/2013

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Angoisse de castration — Wikipédia

lundi 19 octobre 2015 à 06:34
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Le garçon, lui, va sortir de l’œdipe par la castration. Il assume une perte de jouissance, il assume le fait que le phallus est un outil, qu'il va être investi dans une relation avec une autre femme que la mère et désigner son désir. Il en sort une fois qu’il a traversé sa rivalité avec le père, et surtout une fois qu’il a résolu son amour pour le père, car derrière cette rivalité le garçon attend du père de l’amour. Freud dit que la fille, à l’inverse du garçon, entre dans l’œdipe par la castration. Chez le garçon, ce complexe d’œdipe est non seulement refoulé, mais à un certain moment il disparaît, détruit justement sous l’effet du complexe de castration, c'est-à-dire la crainte imaginaire que le père puisse se venger de son désir sexuel pour sa mère et de ses vœux de mort à son égard en le privant de son organe. Pour sauver son organe auquel il tient tant, il renonce à la mère et oublie toute cette période, il s’identifie alors au père, qui devient la figure de l’idéal. C’est une étape nécessaire dans la construction du Surmoi. La constitution du surmoi qui est, selon Freud, en rapport direct avec l’œdipe. Ce refoulement primordial qui porte sur le désir pour la mère, et qui porte aussi sur sa jouissance phallique, lui permet de structurer son désir.
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