Affaire Thévenoud : seule la justice peut contraindre un député à démissionner
jeudi 11 septembre 2014 à 12:49Librement-Vôtre Shaarli, le 11/09/2014 à 12:49
Dans n'importe quel travail, effectuer une action en contradiction totale avec les fonctions professionnelles entrainerai une faute grave :
Agent de sécurité qui laisse voler ses proches.
Un "informaticien" qui pirate un logiciel
...
Oui, il ne risque pas sa révocation, contrairement à la majorité des gens qui fautent dans leur travail. Bref, t'es en haut, pas au même niveau que ceux d'en bas.
(Permalink)
Sammy Fisher Jr, le 11/09/2014 à 14:01
Nan, c'est pas ça. Je comprends que ce soit choquant (t'as fait une connerie et t'es mêmes pas viré), mais la vraie raison s'appelle l'indépendance du Parlement. Et heureusement d'ailleurs. Vous imaginez, si l'exécutif pouvait révoquer n'importe quel parlementaire sous n'importe quel prétexte ? Ce serait la dictature, exactement.
Bon, cela dit, cette belle construction théorique est mise à mal par la pratique des institutions :
- le fait majoritaire : Parlement de la même famille politique que l'exécutif = ils ne vont pas se créer mutuellement des ennuis. En l'espèce, Thévenoud restera député... parce que ça arrange les affaires du gouvernement (garder la majorité absolue)
- zut, j'ai oublié mon point n° 2 ^^
(Permalink)
Dans n'importe quel travail, effectuer une action en contradiction totale avec les fonctions professionnelles entrainerai une faute grave :
Agent de sécurité qui laisse voler ses proches.
Un "informaticien" qui pirate un logiciel
...
Oui, il ne risque pas sa révocation, contrairement à la majorité des gens qui fautent dans leur travail. Bref, t'es en haut, pas au même niveau que ceux d'en bas.
(Permalink)
Sammy Fisher Jr, le 11/09/2014 à 14:01
Nan, c'est pas ça. Je comprends que ce soit choquant (t'as fait une connerie et t'es mêmes pas viré), mais la vraie raison s'appelle l'indépendance du Parlement. Et heureusement d'ailleurs. Vous imaginez, si l'exécutif pouvait révoquer n'importe quel parlementaire sous n'importe quel prétexte ? Ce serait la dictature, exactement.
Bon, cela dit, cette belle construction théorique est mise à mal par la pratique des institutions :
- le fait majoritaire : Parlement de la même famille politique que l'exécutif = ils ne vont pas se créer mutuellement des ennuis. En l'espèce, Thévenoud restera député... parce que ça arrange les affaires du gouvernement (garder la majorité absolue)
- zut, j'ai oublié mon point n° 2 ^^
(Permalink)