Les Inrocks - Lara Croft, aventurière audacieuse, femme sensible et tueuse psychopathe
mardi 1 décembre 2015 à 10:04HowTommy | Liens et actu en vrac
Perso j'ai détesté le dernier Tomb Raider (et probablement le prochain aussi).
J'ai trouvé ça trop... répétitif. C'est toujours pareil, y'a une vague trame de fond, et... que des galères. Toutes les 5 minutes il lui arrive une merde. A force t'es même plus surpris, c'est juste ridicule. Sans compter le doublage effroyable et la mise en scène ratée... (coucou, je n'hésite pas à abattre de sang froid des dizaines de mecs alors que 2 minutes avant je n'osait pas me défendre contre un mec qui tentait de me tuer).
Bref, c'est ptet bien si on joue en posant son cerveau à côté de soi, mais pour moi, un "film interactif" aussi mal réalisé... ben je n'y joue pas.
C'est un point intéressant d'ailleurs : beaucoup de jeux AAA se rapprochent aujourd'hui du cinéma. On a un gameplay basique, des niveaux couloirs, et tout est ultra scripté et scénarisé. Sauf que ça ne marche vraiment bien que quand le scénario et la réal sont de qualité (Arkham Asylum et Arkham City sont de bons exemples). Le jeu vidéo tombe totalement dans les écueils du cinéma hollywoodien actuel :-/
Et après, rapport à la dichotomie dont tu parles... C'est commun à beaucoup de jeux aujourd'hui... On tue de sang-froid des centaines de gardes, combattants, mercenaires, etc. Et au moment de vaincre le boss, on lui laisse la vie sauve / on prie pour lui / on le laisse s'enfuir, ou autre. C'est le problème des jeux trop scriptés... Oui, c'est cool d'avoir des cinématiques, mais quand on joue un perso, on insuffle une part de nous en lui, nos décisions, nos choix, notre façon d'être, de combattre, de tuer. Et quand on passe en cinématique, le personnage se met à agir de lui-même. Du coup il peut faire des choses qui lui correspondent, mais qui ne correspondent pas à sa version avec une part de nous-même.
Dans ce genre de situations, il faudrait laisser le choix à l'utilisateur. Mais ça coute cher, car du coup il n'y a plus une trame, mais des dizaines possibles... Et ça devient vite compliqué et chronophage pour l'éditeur de gérer toutes les possibilités...
(Permalink)
Choses vues, sur le web et ailleurs
Du coup, je tombe là dessus.
Réflexion pertinente sur la dichotomie entre l'humanité affichée par l'héroïne dans les cinématiques, et la férocité des actions que l'on peut lui faire accomplir.
(Permalink) (Profil)
Perso j'ai détesté le dernier Tomb Raider (et probablement le prochain aussi).
J'ai trouvé ça trop... répétitif. C'est toujours pareil, y'a une vague trame de fond, et... que des galères. Toutes les 5 minutes il lui arrive une merde. A force t'es même plus surpris, c'est juste ridicule. Sans compter le doublage effroyable et la mise en scène ratée... (coucou, je n'hésite pas à abattre de sang froid des dizaines de mecs alors que 2 minutes avant je n'osait pas me défendre contre un mec qui tentait de me tuer).
Bref, c'est ptet bien si on joue en posant son cerveau à côté de soi, mais pour moi, un "film interactif" aussi mal réalisé... ben je n'y joue pas.
C'est un point intéressant d'ailleurs : beaucoup de jeux AAA se rapprochent aujourd'hui du cinéma. On a un gameplay basique, des niveaux couloirs, et tout est ultra scripté et scénarisé. Sauf que ça ne marche vraiment bien que quand le scénario et la réal sont de qualité (Arkham Asylum et Arkham City sont de bons exemples). Le jeu vidéo tombe totalement dans les écueils du cinéma hollywoodien actuel :-/
Et après, rapport à la dichotomie dont tu parles... C'est commun à beaucoup de jeux aujourd'hui... On tue de sang-froid des centaines de gardes, combattants, mercenaires, etc. Et au moment de vaincre le boss, on lui laisse la vie sauve / on prie pour lui / on le laisse s'enfuir, ou autre. C'est le problème des jeux trop scriptés... Oui, c'est cool d'avoir des cinématiques, mais quand on joue un perso, on insuffle une part de nous en lui, nos décisions, nos choix, notre façon d'être, de combattre, de tuer. Et quand on passe en cinématique, le personnage se met à agir de lui-même. Du coup il peut faire des choses qui lui correspondent, mais qui ne correspondent pas à sa version avec une part de nous-même.
Dans ce genre de situations, il faudrait laisser le choix à l'utilisateur. Mais ça coute cher, car du coup il n'y a plus une trame, mais des dizaines possibles... Et ça devient vite compliqué et chronophage pour l'éditeur de gérer toutes les possibilités...
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Du coup, je tombe là dessus.
Réflexion pertinente sur la dichotomie entre l'humanité affichée par l'héroïne dans les cinématiques, et la férocité des actions que l'on peut lui faire accomplir.
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