À propos de “Projet Crocodiles”
mardi 14 avril 2015 à 09:49Choses vues, sur le web et ailleurs 14/04/2015
"Mais faudrait pas oublier qu’on est peu, si peu. Et qu’on est pas obligés de se déchirer entre nous. J’ai l’impression que plein de gens passent leur temps à guetter quelles erreurs les autres vont faire pour pouvoir déclencher des débats, pour mieux pouvoir se draper dans leur légitimité politique de “je suis le plus radical, le mieux déconstruit, le moins oppressif”. "
D'accord avec Kevin http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?pFjYrQ je relaie, moi aussi, cet appel à la "bienveillance radicale". Parce qu'on fait tous des erreurs, et que c'est aussi en faisant des erreurs que l'on apprend. Le militantisme façon procès de Moscou, ça explique aussi pourquoi autant de gesn se tiennent éloignés des sphères militantes au sens large, que ce soit féminisme, trans... ou le monde du logiciel libre, où l'on retrouve la même propension à guetter le faux pas du copain pour pouvoir l'enfoncer publiquement.
(Permalink)
Liens des pleutres 14/04/2015
Être exigeant, attentif : oui. Être aggressif face à quelqu'un qui fait pourtant preuve d'ouverture et de bonne volonté : non.
« Alors oui, certaines choses sont difficiles à déconstruire. On perpétue quelquefois des dynamiques pourries malgré nous.
Alors oui, c’est important d’être exigeant-es entre nous, de faire gaffe à pas reproduire des oppressions, à ne rien laisser passer.
Mais faudrait pas oublier qu’on est peu, si peu. Et qu’on est pas obligés de se déchirer entre nous. J’ai l’impression que plein de gens passent leur temps à guetter quelles erreurs les autres vont faire pour pouvoir déclencher des débats, pour mieux pouvoir se draper dans leur légitimité politique de “je suis le plus radical, le mieux déconstruit, le moins oppressif”.
J’ai pas envie de vivre comme ça. J’ai pas envie que les gens qui sont censés être mes allié-es passent leur temps à s’entre-surveiller pour s’entre-déchirer au moindre faux-pas.
Traitez-moi de hippie.
J’ai envie qu’on puisse lutter contre hétéroland tous-tes ensemble. En acceptant qu’on est pas parfait-es, qu’on fait des conneries, mais qu’on est allié-es. Qu’on peut s’aider à avancer tous et toutes ensemble. En se disant qu’on pense peut-être pas tous-tes pareil, mais qu’on a à peu près les mêmes objectifs, et qu’on essaie de s’épauler pour y arriver.
Que notre bienveillance puisse être radicale. Qu’on puisse construire des espaces qui nous rendent plus fort-es au lieu de nous saper. »
Via Kevin (http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?pFjYrQ)
− Yvain
(Permalink)
"Mais faudrait pas oublier qu’on est peu, si peu. Et qu’on est pas obligés de se déchirer entre nous. J’ai l’impression que plein de gens passent leur temps à guetter quelles erreurs les autres vont faire pour pouvoir déclencher des débats, pour mieux pouvoir se draper dans leur légitimité politique de “je suis le plus radical, le mieux déconstruit, le moins oppressif”. "
D'accord avec Kevin http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?pFjYrQ je relaie, moi aussi, cet appel à la "bienveillance radicale". Parce qu'on fait tous des erreurs, et que c'est aussi en faisant des erreurs que l'on apprend. Le militantisme façon procès de Moscou, ça explique aussi pourquoi autant de gesn se tiennent éloignés des sphères militantes au sens large, que ce soit féminisme, trans... ou le monde du logiciel libre, où l'on retrouve la même propension à guetter le faux pas du copain pour pouvoir l'enfoncer publiquement.
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Liens des pleutres 14/04/2015
Être exigeant, attentif : oui. Être aggressif face à quelqu'un qui fait pourtant preuve d'ouverture et de bonne volonté : non.
« Alors oui, certaines choses sont difficiles à déconstruire. On perpétue quelquefois des dynamiques pourries malgré nous.
Alors oui, c’est important d’être exigeant-es entre nous, de faire gaffe à pas reproduire des oppressions, à ne rien laisser passer.
Mais faudrait pas oublier qu’on est peu, si peu. Et qu’on est pas obligés de se déchirer entre nous. J’ai l’impression que plein de gens passent leur temps à guetter quelles erreurs les autres vont faire pour pouvoir déclencher des débats, pour mieux pouvoir se draper dans leur légitimité politique de “je suis le plus radical, le mieux déconstruit, le moins oppressif”.
J’ai pas envie de vivre comme ça. J’ai pas envie que les gens qui sont censés être mes allié-es passent leur temps à s’entre-surveiller pour s’entre-déchirer au moindre faux-pas.
Traitez-moi de hippie.
J’ai envie qu’on puisse lutter contre hétéroland tous-tes ensemble. En acceptant qu’on est pas parfait-es, qu’on fait des conneries, mais qu’on est allié-es. Qu’on peut s’aider à avancer tous et toutes ensemble. En se disant qu’on pense peut-être pas tous-tes pareil, mais qu’on a à peu près les mêmes objectifs, et qu’on essaie de s’épauler pour y arriver.
Que notre bienveillance puisse être radicale. Qu’on puisse construire des espaces qui nous rendent plus fort-es au lieu de nous saper. »
Via Kevin (http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?pFjYrQ)
− Yvain
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