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Végétarien, je revendique le statut de minorité opprimée - Le nouvel Observateur - Les liens de Kevin Merigot

vendredi 11 juillet 2014 à 16:09
Alda, le 07/07/2014 à 19:55
Cet article a déclenché à l'époque de sa publication une vraie fronde de la part des minorités effectivement opprimés envers les végés qui tombaient d'accord avec ça et ce qui en est surtout sorti c'est que :

* Les végé subissent une forme de discrimination au même titre que n'importe quels alliés d'une lutte.
* Cette discrimination est sans commune mesure avec l'oppression subie par les premier⋅es concerné⋅es (dans le cas du végéta*isme ce sont les animaux) et faudrait voir à pas faire dans les tears non plus comme le fait cet article moisi.

Néanmoins, on a tout de même eu des exemples de personnes qui, dans des conflits pour la garde d'un enfant, se sont vu reprocher leur végéta*isme prétendument néfaste comme circonstance aggravante ce qui n'est pas "rien."

Quant au vivre en paix, perso si je pouvais simplement commander ma quiche au légumes à la boulangerie sans que personne me demande pourquoi je prend ça ou ne se montre insistant en commandant un JAMBON beurre à ma suite, ce serait déjà une avancée appréciable.
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SharTech, le 07/07/2014 à 20:28
Séireusement, quand tu prends une quiche aux légumes on te regarde de travers ?
Putain, tu vis à viandoland ?
Même moi qui adore la viande, je me fais aussi des quiches aux poireaux, des légumes et finalement (faute de moyens) je mange assez rarement de la viande.
Mais au bout du compte, je suis crevé, je sais pas comment vous faites mes amis les végétariens, mais moi j'ai du mal à tenir sans protéines animales.
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Riff, le 07/07/2014 à 20:47
"Mais au bout du compte, je suis crevé, je sais pas comment vous faites mes amis les végétariens, mais moi j'ai du mal à tenir sans protéines animales."

Ben les végétariens compensent le manque de protéines en consommant plus de légumes riche en protéines (lentilles, poids chiches, etc...).
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SharTech, le 07/07/2014 à 20:56
Ah ok, j'en mange aussi mais pas tous les jours. Moi mes repas c'est plutôt pâtes/riz/bouillon de poule/soupe de légumes/biscottes. De temps en temps des oeufs/lardons/thon.
Non non, je suis pas au régime, je traverse juste une période difficile. L'avantage c'est qu'après avoir arrêté de fumer je n'ai pas pris de poids, du tout, j'ai même perdu 9 kilos.
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Kevin Merigot, le 07/07/2014 à 21:32
Ah mais je ne discute pas sur les violences que peuvent subir les végéta*iens. Bon, dans l'exemple que tu cites de garde d'enfants, je dirais que dans ce type de conflit, "tout est bon" à reprocher à l'autre. Après, le mec au jambon beurre, ça montre bien l'intolérance rampante et c'est en effet le type de comportement qu'il faut supprimer, mais pas qu'envers les végéta*iens.

Et oui, les demandes de justification, les injonctions d'explications, les blagues vaseuses d'oppression, etc. sont lourdes et chiantes et je comprends tout à fait que ça puisse peser (si seulement on pouvait arrêter de me sortie "ah bah partage ta femme" quand je parle de communisme...).

Mais revendiquer le "statut de minorité opprimée", c'est juste heu... beh insultant pour lesdites minorités du coup ouais, et c'est totalement hallucinant.
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Alda, le 07/07/2014 à 23:18
Le tofu, c'est la vie.

Et avant qu'on réponde "Berk le tofu ça a pas de gout c'est dégueu" : Oui, le tofu ça a pas de goût, mais vous mangez votre riz nature ? Ou vos pâtes natures ? Le tofu, ça s'assaisonne. :-)
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Riff, le 07/07/2014 à 23:36
Hé, le tofu bien grillé et assaisonné, ou mariné en garniture de pizza, ça claque ! Les différents trucs faisables avec de la farine de poids chiches (panisses, galettes...) sont pas mal non plus, et il me semble que ça compense plutôt bien le manque de protéines...
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ex0artefact, le 11/07/2014 à 16:09
On est loin d'une véritable fronde contre les végé-e-s, mais personnellement, sans jamais m'imposer, je suis face à des remarques et des agressions verbales (stéréotypées, bien sûr) réelles qu'elles soient "amicales" ou non. Et, encore heureux, cela n'a rien à voir avec le spécisme, le racisme, le sexisme dont sont victimes d'autres personnes (humaines ou non), mais ça existe.
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