Ordering the vegetarian meal? There's more animal blood on your hands
lundi 19 mai 2014 à 10:21 Kevin Merigot, le 17/05/2014 à 14:03
Être végétarien, une bonne idée écologique ? Pas si sûr.
On le sait déjà, ce n'est pas parce qu'on est végétarien qu'on est écolo. Il semblerait qu'en plus, épargner la vie des vaches soit préjudiciable aux autres animaux.
Pas cool.
En cause ? Le fait de faire pousser des végétaux mettrait en danger au moins 25 espèces animales, endommagerait l'environnement et... conduirait à plus de cruauté animale que l'abattage.
En définitive, il ne suffit pas de ne pas abattre directement des animaux pour leur être préjudiciable. La sauvegarde des animaux sensibles serait une question bien plus complexe que "arrêter de manger de la viande".
La question est donc : quel est le régime alimentaire qui cause le moins de préjudices aux animaux et est écologique ?
Malheureusement, la réponse ne tient pas en une phrase...
Edit : On m'a répondu quelques arguments intéressants, que je connaissais déjà mais qu'il est aussi intéressant de rappeler ici :
"Pour produire de la viande, il faut énormément de céréales. Manger de la viande revient donc à manger indirectement beaucoup de céréales. Ici, c'est le cas de l'Australie, qui dispose d'une grande surface pour la pâture, mais ça reste un cas bien spécifique.
Il faudrait aussi remarquer que l'on parle ici d'une agriculture "conventionnelle". Les fermes bio et en permaculture participe au contraire à l'entretien de la faune.
Donc bien qu'il soit intéressant de montrer les exceptions, il faut faire attention à ne pas généraliser à partir d'un cas.
Enfin, pour info, une alimentation végétale et crue produite en permaculture permet une empreinte écologique absolument ridicule, sans compter les avantages en termes de santé."
(Permalink)
e-loquens, le 17/05/2014 à 17:34
Juste en passant, une autre problème de la production animale est la faible biodiversité qu'elle engendre, les races utilisées étant peu nombreuses.
Et en passant, je ne suis pas végétarien mais j'essaie de consommer le moins de produits animaux possibles. Et je reviens de loin, j'ai été chasseur, j'ai travaillé en abattoir, dans des élevages (tout ça pour finir dans l'informatique, mais là n'est pas la question).
(Permalink)
Les Petits Liens Malfaisants, le 19/05/2014 à 07:57
OOOOOh le bel argument pour discuter avec les végétariens :-)
(Permalink)
Kevin Merigot, le 19/05/2014 à 10:21
(encore faut-il pouvoir DISCUTER)
(ce qui demande de tomber sur un⋅e végétarien⋅ne qui n'utilise pas la même rhétorique que les abolitionnistes de la prostitution)
(à savoir : culpabilisation, non-reconnaissance de la capacité de réflexion si tu es "de l'autre bord", création et usage de terme infamants à l'encontre de "l'autre bord" (prostitueurs/carnistes), parler à la place de, faire de l'argument moral l'argument principal au mépris de la considération du terrain, considération des personnes "intermédiaires" comme "non-complètes" voire comme traîtres, etc.)
(et ça, c'est le plus dur, en fait, au final)
(Permalink)
Être végétarien, une bonne idée écologique ? Pas si sûr.
On le sait déjà, ce n'est pas parce qu'on est végétarien qu'on est écolo. Il semblerait qu'en plus, épargner la vie des vaches soit préjudiciable aux autres animaux.
Pas cool.
En cause ? Le fait de faire pousser des végétaux mettrait en danger au moins 25 espèces animales, endommagerait l'environnement et... conduirait à plus de cruauté animale que l'abattage.
En définitive, il ne suffit pas de ne pas abattre directement des animaux pour leur être préjudiciable. La sauvegarde des animaux sensibles serait une question bien plus complexe que "arrêter de manger de la viande".
La question est donc : quel est le régime alimentaire qui cause le moins de préjudices aux animaux et est écologique ?
Malheureusement, la réponse ne tient pas en une phrase...
Edit : On m'a répondu quelques arguments intéressants, que je connaissais déjà mais qu'il est aussi intéressant de rappeler ici :
"Pour produire de la viande, il faut énormément de céréales. Manger de la viande revient donc à manger indirectement beaucoup de céréales. Ici, c'est le cas de l'Australie, qui dispose d'une grande surface pour la pâture, mais ça reste un cas bien spécifique.
Il faudrait aussi remarquer que l'on parle ici d'une agriculture "conventionnelle". Les fermes bio et en permaculture participe au contraire à l'entretien de la faune.
Donc bien qu'il soit intéressant de montrer les exceptions, il faut faire attention à ne pas généraliser à partir d'un cas.
Enfin, pour info, une alimentation végétale et crue produite en permaculture permet une empreinte écologique absolument ridicule, sans compter les avantages en termes de santé."
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e-loquens, le 17/05/2014 à 17:34
Juste en passant, une autre problème de la production animale est la faible biodiversité qu'elle engendre, les races utilisées étant peu nombreuses.
Et en passant, je ne suis pas végétarien mais j'essaie de consommer le moins de produits animaux possibles. Et je reviens de loin, j'ai été chasseur, j'ai travaillé en abattoir, dans des élevages (tout ça pour finir dans l'informatique, mais là n'est pas la question).
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Les Petits Liens Malfaisants, le 19/05/2014 à 07:57
OOOOOh le bel argument pour discuter avec les végétariens :-)
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Kevin Merigot, le 19/05/2014 à 10:21
(encore faut-il pouvoir DISCUTER)
(ce qui demande de tomber sur un⋅e végétarien⋅ne qui n'utilise pas la même rhétorique que les abolitionnistes de la prostitution)
(à savoir : culpabilisation, non-reconnaissance de la capacité de réflexion si tu es "de l'autre bord", création et usage de terme infamants à l'encontre de "l'autre bord" (prostitueurs/carnistes), parler à la place de, faire de l'argument moral l'argument principal au mépris de la considération du terrain, considération des personnes "intermédiaires" comme "non-complètes" voire comme traîtres, etc.)
(et ça, c'est le plus dur, en fait, au final)
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