Pas de domaine public pour Tintin ? Mille millions de mille sabords de tonnerre de Brest ! | :: S.I.Lex ::
mercredi 30 octobre 2013 à 13:59 Sammy Fisher Jr, le 25/10/2013 à 17:28
Le domaine public ? Un ennemi à abattre. Nick Rodwell n'est pas le seul à penser comme ça, mais ce type (qui a fait des procès à des tintinophiles qui n'en pouvaient mais) est tout à fait représentatif. Tintin est un tas d'or, il veut rester assis dessus le plus longtemps possible.
Ce que je trouve pitoyable dans l'approche de ce type, c'est que ce faisant, il est en train d'étouffer à petit feu la poule aux œufs d'or. A force de saborder toute tentative de création, réflexion, critique ou adaptation autour de l'oeuvre d'Hergé, il l'a complètement momifié. Tintin sera t-il dans le domaine public en 2052 ? OSEF, tout le monde l'aura oublié, à part quelques vieux collectionneurs...
via http://sebsauvage.net/links/?UdURlA
(Permalink)
Fchaix, le 27/10/2013 à 11:53
Proprement scandaleux.
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SAM7BLOG, le 28/10/2013 à 23:44
30 ans après la mort d’Hergé, les Aventures de Tintin représentent encore un véritable pactole, avec plus d’un million d’albums vendus par an et des droits juteux perçus sur les adaptations et produits dérivés. Gérés par la Société Moulinsart avec à sa tête Nick Rodwell, l’époux de la veuve d’Hergé, les droits sur cette oeuvre majeure du 20ème siècle sont défendus avec agressivité, y compris en traînant devant les tribunaux des tintinophiles souhaitant rendre hommage à l’oeuvre du dessinateur.
L’entrée des Aventures de Tintin dans le domaine public, à l’issue de la durée de protection du droit d’auteur, constituera un évènement culturel important, comme cela a été le cas cette année par exemple pour l’oeuvre de Guillaume Apollinaire. Il deviendra en effet alors possible pour tout un chacun de reproduire, de publier en ligne et même d’exploiter commercialement les albums de Tintin.
Or la perspective que ce monument de la bande dessinée rejoigne le domaine public ne plaît visiblement pas à Nick Rodwell, qui perdrait là une grande partie du contrôle qu’il exerce aujourd’hui sur l’oeuvre d’Hergé, ainsi que des revenus substantiels. Un article du Monde paru cette semaine, consacré aux relations entre Casterman et la Société Moulinsart, révèle que Rodwell envisagerait d’agir en 2052 pour essayer d’empêcher Tintin d’entrer dans le domaine public :
(Permalink)
Cochise, le 30/10/2013 à 13:59
Les prochaines aventures de Tintin : Tintin au pays du copyreich...
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Le domaine public ? Un ennemi à abattre. Nick Rodwell n'est pas le seul à penser comme ça, mais ce type (qui a fait des procès à des tintinophiles qui n'en pouvaient mais) est tout à fait représentatif. Tintin est un tas d'or, il veut rester assis dessus le plus longtemps possible.
Ce que je trouve pitoyable dans l'approche de ce type, c'est que ce faisant, il est en train d'étouffer à petit feu la poule aux œufs d'or. A force de saborder toute tentative de création, réflexion, critique ou adaptation autour de l'oeuvre d'Hergé, il l'a complètement momifié. Tintin sera t-il dans le domaine public en 2052 ? OSEF, tout le monde l'aura oublié, à part quelques vieux collectionneurs...
via http://sebsauvage.net/links/?UdURlA
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Fchaix, le 27/10/2013 à 11:53
Proprement scandaleux.
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SAM7BLOG, le 28/10/2013 à 23:44
30 ans après la mort d’Hergé, les Aventures de Tintin représentent encore un véritable pactole, avec plus d’un million d’albums vendus par an et des droits juteux perçus sur les adaptations et produits dérivés. Gérés par la Société Moulinsart avec à sa tête Nick Rodwell, l’époux de la veuve d’Hergé, les droits sur cette oeuvre majeure du 20ème siècle sont défendus avec agressivité, y compris en traînant devant les tribunaux des tintinophiles souhaitant rendre hommage à l’oeuvre du dessinateur.
L’entrée des Aventures de Tintin dans le domaine public, à l’issue de la durée de protection du droit d’auteur, constituera un évènement culturel important, comme cela a été le cas cette année par exemple pour l’oeuvre de Guillaume Apollinaire. Il deviendra en effet alors possible pour tout un chacun de reproduire, de publier en ligne et même d’exploiter commercialement les albums de Tintin.
Or la perspective que ce monument de la bande dessinée rejoigne le domaine public ne plaît visiblement pas à Nick Rodwell, qui perdrait là une grande partie du contrôle qu’il exerce aujourd’hui sur l’oeuvre d’Hergé, ainsi que des revenus substantiels. Un article du Monde paru cette semaine, consacré aux relations entre Casterman et la Société Moulinsart, révèle que Rodwell envisagerait d’agir en 2052 pour essayer d’empêcher Tintin d’entrer dans le domaine public :
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Cochise, le 30/10/2013 à 13:59
Les prochaines aventures de Tintin : Tintin au pays du copyreich...
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