Militantisme prohibo-abolitionniste et pratique féministe | langues de putes
mercredi 9 octobre 2013 à 14:43 kevin, le 09/10/2013 à 14:43
Un autre témoignage des actions commises par certain⋅e⋅s féministes abolitionnistes (en référence à ce sujet : http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?DJrl9w )
La libération par la violence et la négation des droits humains élémentaires...
J'ai plus d'une anecdote à ce sujet. Rien d'aussi violent ou dangereux que ce que les putes subissent en provenance des prohibo-abolitionnistes, mais des trucs assez dérangeants quand même.
Les bannissements des discussions sur le sujet parce qu'on te déclare forcément "client" (oui, quand on défend les droits fondamentaux de tous les êtres humains et donc y compris les travailleureuses du sexe, on est forcément client, sachez le), évidemment les insultes, les analyses psy voulues blessantes qualitativement inférieures à celles du café du commerce, les menaces de se faire "retrouver et comprendre", etc.
Parfois, régulièrement, ce sont même des gens avec qui on est d'accord sur plein d'autres points, sur un modèle de société plus juste, etc. Et quand le sujet arrive sur la table, on devient la personne à abattre, parfois même pire qu'un faf j'ai l'impression.
Ces gens sont dangereux. Ils utilisent des moyens de fachos (ou de stals, selon le bord politique). Et encore, ce que je raconte là, c'est bien sûr RIEN à côté du quotidien des travailleureuses du sexe et des militant⋅e⋅s. Et pour se protéger, tous, la solution n'est pas de se recroqueviller dans son coin, mais de l'ouvrir, dénoncer leurs agissements, les partager, (nombreuses) preuves et témoignages à l'appui, ne pas se taire, et se serrer les coudes.
Je suis une "victime collatérale", encore aujourd'hui, de ces actions. Sans rien demander, sans proférer un seul propos contre les abolitionnistes, sans, en fait, prendre clairement position. Mais du coup, ça aide à choisir son camp, en plus de la vacuité et l'absence de Raison et de rigueur scientifique des arguments des prohibo-abolitionnistes.
Et puis, après tout...
"On peut douter de tout, sauf de la nécessité de se trouver du côté des opprimés."
(Permalink)
Un autre témoignage des actions commises par certain⋅e⋅s féministes abolitionnistes (en référence à ce sujet : http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?DJrl9w )
La libération par la violence et la négation des droits humains élémentaires...
J'ai plus d'une anecdote à ce sujet. Rien d'aussi violent ou dangereux que ce que les putes subissent en provenance des prohibo-abolitionnistes, mais des trucs assez dérangeants quand même.
Les bannissements des discussions sur le sujet parce qu'on te déclare forcément "client" (oui, quand on défend les droits fondamentaux de tous les êtres humains et donc y compris les travailleureuses du sexe, on est forcément client, sachez le), évidemment les insultes, les analyses psy voulues blessantes qualitativement inférieures à celles du café du commerce, les menaces de se faire "retrouver et comprendre", etc.
Parfois, régulièrement, ce sont même des gens avec qui on est d'accord sur plein d'autres points, sur un modèle de société plus juste, etc. Et quand le sujet arrive sur la table, on devient la personne à abattre, parfois même pire qu'un faf j'ai l'impression.
Ces gens sont dangereux. Ils utilisent des moyens de fachos (ou de stals, selon le bord politique). Et encore, ce que je raconte là, c'est bien sûr RIEN à côté du quotidien des travailleureuses du sexe et des militant⋅e⋅s. Et pour se protéger, tous, la solution n'est pas de se recroqueviller dans son coin, mais de l'ouvrir, dénoncer leurs agissements, les partager, (nombreuses) preuves et témoignages à l'appui, ne pas se taire, et se serrer les coudes.
Je suis une "victime collatérale", encore aujourd'hui, de ces actions. Sans rien demander, sans proférer un seul propos contre les abolitionnistes, sans, en fait, prendre clairement position. Mais du coup, ça aide à choisir son camp, en plus de la vacuité et l'absence de Raison et de rigueur scientifique des arguments des prohibo-abolitionnistes.
Et puis, après tout...
"On peut douter de tout, sauf de la nécessité de se trouver du côté des opprimés."
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