Made my day - Les petits liens d'Alda
dimanche 24 novembre 2013 à 19:20 ex0artefact, le 24/11/2013 à 18:58
L'on ne va pas se plaindre ...
Juste un truc, je n'arrive pas à savoir où me ranger.
Suis-je un "con intolérant", "un féministe extrémiste à la Alda" ou un "donneur de leçon végémachin" ?
Sans doute un peu des trois.
Si ça le dérange, cela prouve au moins une chose : ce qu'on fait ne sert pas à rien.
J'ai une idée, on a qu'à appeler ça l'effet Alda. :p
(Permalink)
Pixel Café, le 24/11/2013 à 19:20
De mon côté, parce que c'est un sujet qui me tient vraiment à coeur et parce que je suis végétarien (après une transition de quelques années à manger de la viande deux à trois fois par semaine), il est vrai que je partage souvent des liens en rapport avec l'alimentation, que j'agrémente de mes commentaires (après tout, Shaarli sert aussi à ça), et j'encourage autour de moi la prise de conscience autour de la malbouffe industrielle et de surconsommation de viande. Mais je ne cherche pas à convaincre ou ne force personne à faire quoi que ce soit, je relaie juste de la documentation et donnes des outils, en espérant que cela créera un déclic chez l'autre pour ne serait-ce que l'inciter à se documenter à son tour, à faire un travail de réflexion, à essayer de mieux s'alimenter, pour sa santé, et pour des raisons d'éthique animale. Donc je ne me considère pas comme un « donneur de leçon végémachin ».
Je partage aussi parfois du contenu qui pourraient en faire grimacer certains, exemple avec le sketch « Le cancer » de Dieudonné récemment. Mais je ne considère pas ça comme une « remonté nauséabonde » (ce dernier mot à le don de m'exaspérer, je crois qu'il a connu en 2013 un sacré pic de popularité et a été ressorti à tout les sauces, un peu comme « facho » et « fascisme ».
En fait, j'ai du mal avec tout ce qui est extrémiste : féminisme, végétarisme, antifa, racisme, etc. Les extrémistes ne sont pas ouvert au dialogue et sont intolérants. Si nous avons le malheur d'être en désaccord avec leurs idées, les noms d'oiseaux fusent à notre encontre.
Quand je vois un lien partagé via Shaarli (en général sur Shaarli.fr) mais ça marche partout (blogs, forums, sites, etc.), et que je ne suis pas d'accord où que le sujet abordé ne m'intéresse pas ou ne me parle pas, je zappe, tout simplement. Si je suis en désaccord avec l'avis exprimé, que le sujet me tient à coeur, que j'ai envie d'apporter mon opinion au « débat », et que j'estime qu'en face de moi je n'ai pas un extrémiste intolérant et non ouvert à l'échange d'idées, j'essaye de participer en donnant mon avis.
C'est comme cela qu'on avance et qu'on s'élève intellectuellement, en rencontrant ses adversaires idéologiques et en débattant, en se contredisant, en mettant nos désaccords sur le tapis et en discutant, intelligemment, sans en venir à l'anathème. Cela peut donner des débats parfois endiablés, mais je trouve ça plus intéressant que de refuser le dialogue.
(Permalink)
L'on ne va pas se plaindre ...
Juste un truc, je n'arrive pas à savoir où me ranger.
Suis-je un "con intolérant", "un féministe extrémiste à la Alda" ou un "donneur de leçon végémachin" ?
Sans doute un peu des trois.
Si ça le dérange, cela prouve au moins une chose : ce qu'on fait ne sert pas à rien.
J'ai une idée, on a qu'à appeler ça l'effet Alda. :p
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Pixel Café, le 24/11/2013 à 19:20
De mon côté, parce que c'est un sujet qui me tient vraiment à coeur et parce que je suis végétarien (après une transition de quelques années à manger de la viande deux à trois fois par semaine), il est vrai que je partage souvent des liens en rapport avec l'alimentation, que j'agrémente de mes commentaires (après tout, Shaarli sert aussi à ça), et j'encourage autour de moi la prise de conscience autour de la malbouffe industrielle et de surconsommation de viande. Mais je ne cherche pas à convaincre ou ne force personne à faire quoi que ce soit, je relaie juste de la documentation et donnes des outils, en espérant que cela créera un déclic chez l'autre pour ne serait-ce que l'inciter à se documenter à son tour, à faire un travail de réflexion, à essayer de mieux s'alimenter, pour sa santé, et pour des raisons d'éthique animale. Donc je ne me considère pas comme un « donneur de leçon végémachin ».
Je partage aussi parfois du contenu qui pourraient en faire grimacer certains, exemple avec le sketch « Le cancer » de Dieudonné récemment. Mais je ne considère pas ça comme une « remonté nauséabonde » (ce dernier mot à le don de m'exaspérer, je crois qu'il a connu en 2013 un sacré pic de popularité et a été ressorti à tout les sauces, un peu comme « facho » et « fascisme ».
En fait, j'ai du mal avec tout ce qui est extrémiste : féminisme, végétarisme, antifa, racisme, etc. Les extrémistes ne sont pas ouvert au dialogue et sont intolérants. Si nous avons le malheur d'être en désaccord avec leurs idées, les noms d'oiseaux fusent à notre encontre.
Quand je vois un lien partagé via Shaarli (en général sur Shaarli.fr) mais ça marche partout (blogs, forums, sites, etc.), et que je ne suis pas d'accord où que le sujet abordé ne m'intéresse pas ou ne me parle pas, je zappe, tout simplement. Si je suis en désaccord avec l'avis exprimé, que le sujet me tient à coeur, que j'ai envie d'apporter mon opinion au « débat », et que j'estime qu'en face de moi je n'ai pas un extrémiste intolérant et non ouvert à l'échange d'idées, j'essaye de participer en donnant mon avis.
C'est comme cela qu'on avance et qu'on s'élève intellectuellement, en rencontrant ses adversaires idéologiques et en débattant, en se contredisant, en mettant nos désaccords sur le tapis et en discutant, intelligemment, sans en venir à l'anathème. Cela peut donner des débats parfois endiablés, mais je trouve ça plus intéressant que de refuser le dialogue.
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