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Les écoutes massives ? C’est politique mon bon monsieur : Reflets

mercredi 27 novembre 2013 à 14:44
Sebsauvage, le 27/11/2013 à 11:45
« Toute personne à peu près équilibrée ressent un besoin impérieux de fuir une personne présentant des troubles cliniques de paranoïa. Visiblement pas en politique. Les électeurs délèguent leur pouvoir à des gens qui font preuve d’une dangereuse et inquiétante paranoïa. Et leur renouvèlent leur confiance, Encore, et encore. »

Pourquoi cela ?  Parce que la peur est soigneusement entretenue par la classe politique et journalistique.  ARRÊTEZ D'AVOIR PEUR de tout et de rien.  C'est néfaste à la démocratie. (Ça les terroristes le savent bien, c'est même la raison de leurs agissements: mettre à bas des démocratie en usant de la peur. Le fait que les responsables politiques aient également recours à la peur dans leur campagne devrait lever des inquiétudes...)
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Bronco, le 27/11/2013 à 12:11
+1 !
D'ailleurs, comme par hasard, certains mot refont surface à chaque échéance politique... "insécurité" en tête.
Et si on minimise cette insécurité, on n'est même pas au second tour et c'est le FN qui passe... (remember ?)

"celui qui sacrifie sa liberté à sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre"...
(benjamin franklin ? je crois...)

La peur des autres et du monde est un des ingrédients de la conservation du pouvoir (relisons machiavel...)


Malheureusement, je suis extrêmement pessimiste quant à l'avenir des sociétés humaines et des peuples qui les composent.

Lien vers le message anterieur http://sebsauvage.net/links/?SRV-fQ
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Valentin Champer, le 27/11/2013 à 13:10
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CAFAI, le 27/11/2013 à 14:44
Oui, le DPI, c’est politique. En le laissant s’installer, proliférer, les citoyens choisissent de vivre dans un monde où un agent des renseignement habite sous leurs lits. Il n’y a plus ni respect de la vie privée, ni contrôle des écoutes par des juges. Encore moins de droit à l’anonymat.

Si l’on peut comprendre que Mme Michu ne soit pas alertée sur ces problématiques, on  comprend moins que les journalistes ne jouent pas leur rôle de contre pouvoir. Mais, il est vrai, il y a Nabila, les petites phrases des politiques, l’immigration, la France raciste, …

Mais… Oh, wait… Les journalistes sont parmi les premiers visés par ces technologies…

Fort heureusement, les volontaires se pressent pour les former à la cryptographie, leur assurant ainsi un faux sentiment de sécurité qui génèrera peut être plus d’ennuis que de choses positives.

Le DPI est également une question éminemment juridique. Si le législateur (coucou @jjurvoas) continue de plébisciter ces technologies comme il a plébiscité la vidéosurveillance, l’avenir est franchement sombre. S’il se saisit de ces problématiques, il deviendra peut être plus difficile de laisser le Far West des services de renseignement s’installer et perdurer.

Le DPI est une question éminemment culturelle et économique. Car demain, avec le DPI, ne passeront sur nos réseaux que les paquets « purs ». Chacun est libre de défendre son bout de gras, mais pas au prix de la neutralité du Net, là aussi, une histoire très politiques (au bon sens du terme).
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