La Corde (Wikipédia)
lundi 1 septembre 2014 à 11:13Nagumo, le 01/09/2014 à 11:13
Cochise évoque "L'Arche russe", un film de Sokourov sorti en 2002, dont la particularité est d'avoir été tournée en un unique plan-séquence de 1h36. Après plusieurs mois de répétitions, quatre prises furent nécessaires sur une journée pour obtenir un résultat satisfaisant.
(http://www.cochisette.com/links/?mMAxrw)
Cela me rappelle le film d'Hitchcock sorti en 1948, "La Corde", dont le principe est le même. A l'exception qu'il se compose de huit plans-séquences, une bobine ne pouvant durer plus de dix minutes.
Explications :
"Hitchcock a utilisé la technique du ten minutes take (dix minutes étant la durée d'une bobine), les raccords entre les huit plans-séquences1 étant relativement discrets pour donner aux spectateurs l'illusion d'un unique plan-séquence pour tout le film, et se faisant grâce à des artifices comme le mouvement de l'acteur plaqué dos à la caméra et s'en éloignant ou par des coupes franches tout à fait classiques. Le paradoxe est que les coupes « masquées » sont extrêmement visibles et ont été largement commentées, alors que les coupes franches sont passées inaperçues et ne sont presque jamais relevées dans les commentaires sur le film (Hitchcock lui-même n’en parle jamais dans ses interviews). Comme le souhaitait Hitchcock, cette expérience prouve que le « découpage technique » reste secondaire pour le spectateur qui ne perçoit généralement pas cette particularité quand il voit le film pour la première fois, et a donc l'impression d'assister à une unique prise en continu."
(Permalink)
Cochise évoque "L'Arche russe", un film de Sokourov sorti en 2002, dont la particularité est d'avoir été tournée en un unique plan-séquence de 1h36. Après plusieurs mois de répétitions, quatre prises furent nécessaires sur une journée pour obtenir un résultat satisfaisant.
(http://www.cochisette.com/links/?mMAxrw)
Cela me rappelle le film d'Hitchcock sorti en 1948, "La Corde", dont le principe est le même. A l'exception qu'il se compose de huit plans-séquences, une bobine ne pouvant durer plus de dix minutes.
Explications :
"Hitchcock a utilisé la technique du ten minutes take (dix minutes étant la durée d'une bobine), les raccords entre les huit plans-séquences1 étant relativement discrets pour donner aux spectateurs l'illusion d'un unique plan-séquence pour tout le film, et se faisant grâce à des artifices comme le mouvement de l'acteur plaqué dos à la caméra et s'en éloignant ou par des coupes franches tout à fait classiques. Le paradoxe est que les coupes « masquées » sont extrêmement visibles et ont été largement commentées, alors que les coupes franches sont passées inaperçues et ne sont presque jamais relevées dans les commentaires sur le film (Hitchcock lui-même n’en parle jamais dans ses interviews). Comme le souhaitait Hitchcock, cette expérience prouve que le « découpage technique » reste secondaire pour le spectateur qui ne perçoit généralement pas cette particularité quand il voit le film pour la première fois, et a donc l'impression d'assister à une unique prise en continu."
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