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Ça y est, AXA conditionne un avantage santé à un objet connecté

mardi 3 juin 2014 à 16:17
Sammy Fisher Jr, le 03/06/2014 à 16:17
Putain... mais quel cauchemar est-il en train de s'annoncer ? Vous souvenez-vous de cette blague où un homme s'apprête à tromper sa femme avec une collègue, ils vont chez elle, il commande une pizza, et la voix au téléphone lui intime de ne pas prendre une pizza parce que c'est mauvais pour son régime, et lui impose une salade végétarienne, lui propose de l'eau pétillante à la place de la bière et rajoute d'autorité des préservatifs ? (avis au peuple : merci à qui retrouvera le texte d'origine)

Ben voilà : on y est . Presque.

"Aurez-vous encore votre liberté lorsqu'il faudra choisir entre payer cher sa mutuelle santé, ou accepter de voir son comportement scruté par des machines au service de l'assurance ?"

Je l'ai dit il y a quelque temps : nous sommes en train de devenir esclave de la technologie. C'est horrible. (et d'autant plus horrible que jusqu'à maintenant on pouvait faire le choix de vivre sans télévision, sans portable, sans ordinateur, sans smartphone... la tendance qui se dessine -souvenez-vous des déclarations du PDG de Google il y a quelques années- et que l'on va nous *imposer* d'être connecté ; et ceux qui ne le seront pas ne seront pas seulement "défavorisé" (moins bonne assurance etc.) mais seront surtout SUSPECTS.
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Riff, le 28/08/2014 à 22:20
Ça, ça craint... ça craint même beaucoup, ne serait-ce que parce qu'en poussant la logique d'Axa et la récupération de données personnelles par les "objets connectés"jusqu'au bout, on court le risque d'arriver à ce que ces pratiques se généralisent, et que l'accès aux assurances santé finissent par être conditionnés à l'adoption de comportements définis par les assureurs, sous peine de déremboursement .

Outre le risque d'une immixtion considérable des entreprises dans nos vie privée et dans nos comportements individuels, il y à aussi un gros risque social, comme le fait remarquer Champeau dans son article : "En particulier aux plus pauvres qui ne pourront pas risquer de s'offrir la liberté au risque de déremboursements, ou se permettre de payer plus chère leur assurance santé. ". Sachant en plus que l'adoption comportements "à risque" est liée à des facteurs sociaux, on cours le risque que ceux qui ont le plus besoins de couvertures santé se retrouvent à payer plus cher que ceux qui en ont le moins besoin...
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