PROJET AUTOBLOG


Liens en vrac de sebsauvage

source: Liens en vrac de sebsauvage

⇐ retour index

Quand l'ADN vous accuse à tord.

samedi 6 juillet 2013 à 22:03
Je l'ai déjà dit, l'ADN est à tort considéré comme la preuve ultime. Un exemple édifiant: Un homme était accusé du meurtre d'un millionnaire. Son ADN était sur la scène de crime, sous les ongles de la victime. Forcément coupable ? C'est le réflexe de la justice.
Sauf qu'au moment du meurtre, l'accusé était bourré, inconscient et dans un lit à l'hôpital.
Comment son ADN s'est-il retrouvé chez la victime ? Il a tout simplement été transféré par hasard par les médecins qui sont intervenus sur l'accusé et chez la victime.
Et si vous n'avez pas la chance d'être bourré et inconscient, il se passe quoi ? Vous allez dans le couloir de la mort parce que tout le monde considère la "preuve" ADN comme incontestable ?

En référence:
http://sebsauvage.net/rhaa/index.php?2009/01/05/22/32/36-l-adn-n-est-pas-une-preuve-formelle
http://sebsauvage.net/rhaa/index.php?2009/08/18/13/38/02-l-adn-n-est-pas-une-preuve-formelle-seconde-partie

EDIT: Un de mes lecteurs (qui a signé les clauses de confidentialité de la police scientifique française) me dit que l'ADN ne peut pas se retrouver comme ça sous les ongles...   serait-ce alors une malveillance ? (ça s'est déjà vu)
(Permalink)