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L’écologie, ce n’est pas réduire sa pollution en Co2 #LesMoissonsDuFutur

lundi 15 octobre 2012 à 10:08

Ce nouveau documentaire de Marie-Monique Robin, « Les moissons du futur », (réalisatrice entre autres de « Le monde selon Monsanto », « Du poison dans nos assiettes ») est incontournable. Il pose les véritables problèmes et enjeux  écologiques planétaires, qui sont ceux de l’agriculture. Il sera diffusé demain, 16 octobre 2012, sur Arte à 20h.

Ce n’est pas « la planète » qu’il faut sauver, mais l’humanité : si l’être humain dans son ensemble ne parviendra peut-être pas au XXIIème siècle, ce n’est pas parce que des prévisions de +4°c se révèleront exactes ou pas, mais bien parce que la crise alimentaire et agricole en cours aura atteint des sommets inconnus jusque là.

En réalité, ce documentaire, « Les moissons du futur » est une ode à l’espoir : ce voyage à travers la planète, de l’Amérique centrale, Amérique du Nord, à l’Afrique de l’Est, au Japon en passant par l’Allemagne, démontre que des solutions écologiques, d’agro-écologie, existent, et sont déjà appliquées. Ce sont ces solutions qui peuvent nous « sauver » du désastre, et elles sont agricoles.

Parce que les arbres, les plantes cultivées sont la vie, que la pollution humaine n’est pas celle des rejets de Co2 (bien qu’on trouve quelques morceaux de discours réchauffiste dans le documentaire, politiquement correct français oblige) mais bien celle des pesticides et engrais chimiques qui épuisent les terres, tuent la biodiversité et condamnent les êtres humains à termes.

Dans ce documentaire, il y a de l’économie, de « l’écologie véritable, centrée sur les réalités », de la science, des analyses politiques, et des êtres humains qui démontrent que la voie tracée par l’agro-industrie depuis 60 ans n’est pas tenable et doit être abandonnée. Les affirmations totalement fausse sur l’impossibilité de cultiver sans la chimie continuent d’influencer le plus grand nombre alors que c’est l’inverse qui s’avère exact : c’est là que l’écologie doit travailler. Le reste n’est que diversion.

Il faut prendre ces 90 minutes à regarder ce documentaire, si l’on s’intéresse aux véritable problème écologiques mondiaux. Et que l’on est prêt à accepter que l’écologie est autre chose que la simple communication des gouvernements avec pour but  réel le contrôle social des dites populations.

Pendant que les adeptes du Grenelle convainquent les foules de réduire leurs émissions de Co2, les êtres humains, les terres, crèvent sous les coups de boutoirs de l’agro-chimie et du lobby des OGM qui amènent des solutions contre le réchauffement climatique. Y aurait-il comme un paradoxe étrange ? Les « écologistes » français défenseurs du GIEC et de la politique environnementale devraient se poser la question.

 


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