Champignons : une poêlée de conseils… - Région - www.lavoixdunord.fr
lundi 14 octobre 2013 à 12:14la VOIX DU NORD reprend une idée établie depuuis longtemps sur ... les " champignons" ... bien, oui, mais euh ... pourquoi ???
" – La cueillette est réglementée. Sur les terrains privés, il faut demander l’autorisation au propriétaire, même pour une petite quantité. Dans les forêts publiques, l’autorisation est présumée lorsque le volume prélevé n’excède pas cinq litres.
– Surtout pas de sac plastique. Un couteau pour prélever le champignon à la base. Ne pas l’arracher et le prendre en entier pour faciliter sa reconnaissance. Et prenez un panier voire une cagette et surtout pas un sac plastique. Cela peut créer une fermentation des champignons et les rendre impropres à la consommation voire toxiques ! Séparez aussi les douteux des comestibles ou, si vous ne pouvez pas, manipulez le tout délicatement pour ne pas qu’un champignon se casse et que vous vous retrouviez avec un pied de toxique dans votre poêlée. Enfin, laissez sur place les champignons trop jeunes, abîmés ou trop vieux.
– Les familles. On distingue quatre types d’espèces : celles à lamelles (amanites, lépiotes, russules, etc.), à tubes (bolets et cèpes), à aiguillons (moins nombreuses comme le pied de mouton) et… les autres (morilles, chanterelles, clavaires, etc.). Beaucoup de comestibles ont des cousins toxiques ressemblants.
– Ne jamais les manger cru. À part les champignons de Paris, ne jamais manger des champignons crus. La cuisson tuera d’éventuels parasites. Et elle éliminera aussi le danger au cas où le champignon a été « contaminé » par de l’urine de renard. Et puis certains champignons comme la morille ou l’amanite rougissante sont toxiques crus alors qu’ils sont d’excellents comestibles cuits.
– Attention aux idées reçues. Gérard Milard explique : « Ce n’est pas parce qu’une limace est sur un champignon ou qu’un lapin a croqué dedans que celui-ci est comestible pour l’homme, qui réagit différemment. D’ailleurs, certains champignons peuvent être toxiques pour certaines personnes et pas pour d’autres. » De toute façon, ne jamais en manger en trop grande quantité.
– Ne les ramassez pas n’importe où. Évitez les bords de routes, les friches polluées, la proximité de champs… Les champignons captent facilement les polluants et autres métaux lourds.
– En cas de pépin. Au moindre doute, avant consommation, amenez votre panier chez votre pharmacien et ne pas manger les champignons plus de 48 heures après la cueillette. En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (diarrhée, vomissements, nausées, vertiges, troubles de la vue…) malgré toutes ces précautions, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15.
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification."
...
(Permalink)
" – La cueillette est réglementée. Sur les terrains privés, il faut demander l’autorisation au propriétaire, même pour une petite quantité. Dans les forêts publiques, l’autorisation est présumée lorsque le volume prélevé n’excède pas cinq litres.
– Surtout pas de sac plastique. Un couteau pour prélever le champignon à la base. Ne pas l’arracher et le prendre en entier pour faciliter sa reconnaissance. Et prenez un panier voire une cagette et surtout pas un sac plastique. Cela peut créer une fermentation des champignons et les rendre impropres à la consommation voire toxiques ! Séparez aussi les douteux des comestibles ou, si vous ne pouvez pas, manipulez le tout délicatement pour ne pas qu’un champignon se casse et que vous vous retrouviez avec un pied de toxique dans votre poêlée. Enfin, laissez sur place les champignons trop jeunes, abîmés ou trop vieux.
– Les familles. On distingue quatre types d’espèces : celles à lamelles (amanites, lépiotes, russules, etc.), à tubes (bolets et cèpes), à aiguillons (moins nombreuses comme le pied de mouton) et… les autres (morilles, chanterelles, clavaires, etc.). Beaucoup de comestibles ont des cousins toxiques ressemblants.
– Ne jamais les manger cru. À part les champignons de Paris, ne jamais manger des champignons crus. La cuisson tuera d’éventuels parasites. Et elle éliminera aussi le danger au cas où le champignon a été « contaminé » par de l’urine de renard. Et puis certains champignons comme la morille ou l’amanite rougissante sont toxiques crus alors qu’ils sont d’excellents comestibles cuits.
– Attention aux idées reçues. Gérard Milard explique : « Ce n’est pas parce qu’une limace est sur un champignon ou qu’un lapin a croqué dedans que celui-ci est comestible pour l’homme, qui réagit différemment. D’ailleurs, certains champignons peuvent être toxiques pour certaines personnes et pas pour d’autres. » De toute façon, ne jamais en manger en trop grande quantité.
– Ne les ramassez pas n’importe où. Évitez les bords de routes, les friches polluées, la proximité de champs… Les champignons captent facilement les polluants et autres métaux lourds.
– En cas de pépin. Au moindre doute, avant consommation, amenez votre panier chez votre pharmacien et ne pas manger les champignons plus de 48 heures après la cueillette. En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes (diarrhée, vomissements, nausées, vertiges, troubles de la vue…) malgré toutes ces précautions, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15.
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification."
...
(Permalink)