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[EXCLUSIF] #The GIFiles: Retour sur les opérations du Mossad – Sabotage et crash du vol ET-409 Beyrouth/Addis Abeba

mercredi 21 novembre 2012 à 21:08

Le 25 janvier 2010, un Boeing 737 de la compagnie Ethiopian airlines (vol ET-409 Beyrouth/Addis Abeba) s’est abîmé en mer quelques minutes après son décollage, en pleine tempête, de l’aéroport de Beyrouth, à 02h30 locales (00h30 GMT), avec 90 personnes à bord, dont 54 libanais. Aucun survivant n’a été retrouvé.

Un homme inspecte les debris du crash de l'avion d'ethiopian airlines sur une plage de la cote libanaise le 25 janvier 2010

Un homme inspecte les debris du crash de l’avion d’ethiopian airlines sur une plage de la cote libanaise le 25 janvier 2010

Trois jours après le crash, les boites noires de l’appareil ont été localisées à environ 10 kilomètres à l’ouest de l’aéroport, selon le rapport final et officiel de l’enquête, le crash est dû à une erreur de pilotage, les conclusions de ce rapport ont été rejetées par la compagnie éthiopienne. La compagnie a affirmé dans un communiqué signé par son vice-président des opérations de vol, Desta Zeru et réalisé sur la base de témoins visuels, qu’un sabotage, foudre ou tirs pouvaient être à l’origine du crash, car l’avion s’est désintégrée en vol à cause d’une explosion.

Cette hypothèse est confirmée par un des émails de Stratfor – récupérés par les hackers d’Antisec et publiés par Wikileaks -, l’email avec l’ID 85813, échangé entre Antonia Colibasanu et le service des analyses de la société le 10 février 2010 révèle que les services de renseignement militaire libanais ont estimé que l’avion était sabotée par le Mossad, la source interrogée par Antonia Colibasanu (une source fiable et travaille pour les services de renseignement militaire libanais) a affirmé que le Mossad avait saboté l’avion pour assassiner le cousin de Hassan Nasrallah Hashim Saifeddine, car il croyait que ce dernier figurait parmi les passagers de l’avion.

INSIGHT – Plus d’informations sur le crash de l’avion éthiopien et l’histoire de sabotage

Le document original du site Wikileaks est accessible ici.

Email-ID 85813
Date 2010-2-10 16:40:01
De colibasanu@stratfor.com
À analysts@stratfor.com
Listname mailto:analysts@stratfor.com

-

PUBLICATION: background/analysis

ATTRIBUTION: Source de STRATFOR

DESCRIPTION DE LA SOURCE: Renseignement militaire libanais

FIABILITÉ DE LA SOURCE: B

CREDIBILITÉ DE L’ELÉMENT: 3

DISTRIBUTION SUGGÉRÉ: analystes

GESTIONNAIRE DE SOURCE: Reva

** Il se passe quelques choses de plus ici que l’histoire d’erreur de pilotage. Cette source était fiable dans le passé.

L’analyse initiale de la boite noire récupérée du jet éthiopien n’a pas montré une erreur de pilotage, comme suggéré précédemment par les médias libanais. La communauté des services de renseignement libanais estime que l’avion a été sabotée par le Mossad. À son avis, c’était la première frappe dans la prochaine guerre entre Israël et le Hezbollah. Il dit que les israéliens ont agi selon une fausse croyance que le cousin de Hassan Nasrallah Hashim Saifeddine figurait parmi les passagers de l’avion.

Saifeddine est largement considéré comme le vrai homme numéro deux du Hezbollah. Ma source dit qu’il semble que les israéliens veulent se débarrasser des têtes du Hezbollah avant la guerre, afin qu’ils puissent perturber ses commandes et démoraliser ses subordonnés.

Les libanais sont confrontés à un dilemme. Ils ne peuvent pas admettre que la bombe a été plantée dans l’avion à l’aéroport de Beyrouth, car ça révèle l’ampleur du laxisme de la sécurité. Quand j’ai parlé à la source à ce sujet, il m’a rappelé le cas du crash d’Egyptair en Amérique du Nord en 1999. Les autorités égyptiennes n’ont pas permis aux États-Unis de révéler publiquement le résultat de l’enquête qui signalait un crash suicidaire du pilote Al-Battuti.

31Octobre 1999 : vol 990 Egyptair, un Boeing 767 de la compagnie Egyptair s’abîme en mer au large de la côte est des États-Unis avec 217 personnes à bord. Peu après le décollage de New York, le deuxième copilote demande avec insistance à remplacer le premier copilote avant l’heure prévue puis, peu après, le commandant de bord l’aurait laissé seul au poste de pilotage. Ce dernier aurait alors volontairement coupé le pilote automatique et prononcé plusieurs fois « I rely on God (je m’en remets à Dieu) ». Lorsque le commandant de bord parvient enfin à revenir dans le cockpit, il rattrape l’appareil qui descendait en piqué, mais le copilote avait coupé les moteurs. Le Boeing fait une chute de 33 000 pieds (environ 10 000 m) en 83 secondes puis est pulvérisé à la surface de la mer. Il n’y a pas de survivant. Un défaut des rivets de la gouverne de profondeur est attesté (des modifications ont dû être réalisées sur plusieurs appareils en service) mais il n’expliquerait pas tout. L’hypothèse du suicide du copilote est retenue par le bureau américain d’enquête et contestée par la partie égyptienne. Ce suicide pourrait être lié à l’interdiction pour le copilote de retourner à nouveau aux États Unis, interdiction prononcée la veille par le chef pilote à la suite d’une affaire de mœurs, la frustration du copilote de n’avoir jamais été promu commandant de bord à quelques mois de sa fin de carrière est également avancée.

Wikipédia 

L’avion a explosé en vol. Une erreur de pilotage aurait provoqué une perte de l’équilibre et un crash en mer. Veuillez noter que le mot « une possible erreur de pilotage » a refait surface juste après que le ministre de la santé parlait d’une explosion. Tard, il a dû émettre une clarification que l’explosion n’était pas nécessairement le résultat d’une action militaire. Notez qu’il a utilisé «nécessairement» alors qu’il pouvait simplement l’exclure. Le ministre de la santé a apparemment perdu son sang froid et a mentionné «explosion» quand un des proches des passagers provoquait des troubles et insistait de voir les corps des morts. Il leur a dit qu’il y avait pas de corps, mais seulement des morceaux de chair.