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Comment j'ai arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique #matériel

vendredi 8 février 2013 à 18:37

NeoSting.net - Comment j'ai arrêté de fumer grâce à la cigarette électronique

Dans mon entourage, tous m'ont rapporté avoir essayé la fameuse e-cigarette, autrement dit la cigarette électronique, sans y avoir trouvé cette alternative paraît-il capable de faire arrêter de fumer. Cet article est donc là pour les aider (pas les inciter) à faire les bons choix, afin de ne pas se jeter dans les premières e-cigarettes qui servent plus de gadgets qu'autre chose. Le choix est aujourd'hui de plus en plus vaste, mais il vaut mieux en profiter maintenant, l'avenir de l'e-cig pourrait partir en fumée.

Je tenais donc à vous faire part de mon expérience concernant l'e-cigarette et à contredire, en passant, cette dépêche fumeuse de l'AFP. Sans rentrer dans les détails, j'avais tendance à m'accrocher un peu trop aux cigarillos, presque toujours achetés en 100% tabac. Peu dépendant, j'avoue que j'avais du mal quand même à ne pas m'en allumer trois à quatre par jour. Pour tenter de me sevrer de ce besoin polluant et refilant, en passant, une haleine de chacal, je me suis donc acheté ce qui semble être le "must" en terme de recommandations par la majorité des vapoteurs : un eGo Stardust évolutif et modulaire de la marque Joyetech, acheté notamment chez LePetitVapoteur. Petit message, en passant : il faudrait penser à chiffrer les mots de passe en BDD...

Le fonctionnement d'une cigarette électronique

egostardustCe Stardust, comme la majorité des cigarettes électroniques, se compose d'un clearomiseur, c'est à dire un récipient constitué de mèches chauffantes dans lequel on placera notre e-liquide, et une batterie (ici en 650mAh) qui permet de faire chauffer les mèches. En appuyant 2 à trois secondes sur le petit bouton sur la batterie (on peut la locker/délocker avec cinq appuis successifs), le e-liquide va alors "brûler" pour se transformer en vapeur à inhaler.

Pas de fumée sans... e-liquide

2013020818:24:19-801522-$NIl faut donc du e-liquide. Ils sont généralement constitués de produits agricoles et d'arômes naturels ou artificiels pour leur donner un nombre incalculable de goûts. On constate bien souvent que la composition de base est faite de 20 % de glycérine végétale et de 80% de propylène glycol responsables de la création de vapeur (la même à peu près que celle des machines à fumées des boîtes de Nuit). Derrière ces noms barbares se cachent, de l'avis général, des produits non-toxiques utilisés dans l’agroalimentaire. Moins toxique en tout cas que les 4000 produits présents dans une cigarette normale dont au moins 40 sont reconnus comme cancérigènes... Dans le liquide, pour retrouver cette sensation de contraction de la gorge : "le hit" d'une cigarette normale, de la nicotine est ajoutée avec plusieurs dosages possibles (généralement constatés) en : 0mg/ml (sans nicotine), 6mg/ml, 12mg/ml, et 18mg/ml. Reste à savoir si la nicotine, elle-même est cancérigène. Des études disent que oui, d'autres disent que non ; les dernières disent qu'elle permet aux cancers d'être plus agressifs sans les provoquer...

Expérience sur les e-liquides

Selon mon expérience, le 6mg/ml est à réserver aux fumeurs très peu dépendants. Même moi qui n'ait besoin que de quelques cigarillos par jour, j'ai du mal à ne pas vapoter bien plus que mes anciennes habitudes tabagiques. J'ai donc essayé des e-liquides en 12mg/ml, et je retrouve désormais cette même sensation, en vapotant donc moins, tout en "fumant" moins que mes anciennes habitudes. je suis presque certain qu'à l'avenir, je passerai au 6mg/ml naturellement.

Vous retrouverez bientôt ici un lien vers un article avec mon avis sur les e-liquides que j'ai testés car le plus dur reste à trouver les goûts qui plaisent et au début on tâtonne beaucoup.

Un avantage considérable sur la dépendance tabagique

L'avantage d'une e-cigarette, c'est qu'elle n'oblige pas à terminer son liquide, comme l'on termine (un peu forcé) sa cigarette. On peut ainsi se contenter de une, deux, trois ou quatre inhalations et y revenir plus tard. C'est donc un point à ne pas négliger qui permet de réduire progressivement sa dépendance souvent liée à ses occupations. Mieux encore, on peut varier plus confortablement le dosage de sa nicotine, en choisissant différents e-liquides ; chose impossible avec un paquet de clopes.

Et en plus, ça coûte bien moins cher...

Contrairement encore à des idées reçues, vapoter coûte moins cher. Prenons l'exemple des e-liquides Halo (Made in USA). Le flacon de 15ml coûte un peu moins de 10€. Dans le clearomiseur du Stardust, on y met 1,6ml de e-liquide, ce qui, pour un fumeur d'un paquet par jour dure une, voire deux journées, suivant son dosage en nicotine choisi. Les 10€ dépensés tiendront donc au moins 10 jours... Faut-il rappeler le prix d'un paquet de clopes ?

L’Europe vaporise la cigarette électronique !

La cigarette électronique, l'objet physique, ne pose bien sûr pas de problème, contrairement aux e-liquides. Le problème actuel, c'est que l'Europe va mettre son mauvais grain de nicotine dans l'univers de l'e-cigarette, comme le rapporte l'excellent blog de Ghyslain Armand. Si on peut logiquement comprendre qu'une réglementation soit une bonne initiative, celle actuellement adoptée va malheureusement virer au drame pour le vapoteur, cherchant pourtant un moyen de se sevrer de son tabagisme malsain. Notons, au passage, que l'Europe est un peu plus sage que le Canada.

Pour le moment, une directive européenne adoptée par le Collège des Commissaires Européens pour encadrer le commerce et la consommation du tabac, et qui sera effective normalement en 2015, veut que les e-liquides ne puissent dépasser en vente libre, les 4mg/ml. Comme, dit plus haut, je trouve déjà que le 6mg/ml est "juste" pour un fumeur léger, alors du 4mg/ml va, c'est certain, le décourager et le sevrer... de l'e-cigarette, au profit de ses habitudes nocives et polluantes. Pourtant, un vapoteur ne prendra pas le risque de sur-doser, là n'est sûrement son but.

Un avenir qui risque d'être finalement très sombre

Quand on connaît le poids remarquable des lobbyistes des industries pharmacologiques et de celles des cigarettiers, il n'est plus à douter que ce phénomène autour de la cigarette électronique finira entre leurs mains. C'est même ce qu'il vient de se passer avec cette directive européenne. Faut-il rappeler aussi que John Dalli, le Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, responsable de cette nouvelle directive, a été soupçonné par l'Olaf de corruption, comme le rappelle la BBC. L'Olaf est le bureau antifraude de l'Europe.

Les e-liquides de plus de 4mg/ml seront vendus uniquement par les cigarettiers, car les licences d'exploitation coûteront des millions aux startups. Les liquides, si peu nicotinés ne servant à rien, le marché se tournera alors vers le marché noir ; l'achat sur Internet à de beaux jours devant lui. Monopolistes, les cigarettiers pourront alors à loisir faire ce qu'ils veulent de l'e-cigarette, et je vois deux options possibles :