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La tolérance de pacotille

lundi 7 janvier 2013 à 05:58

 

Le site Les mots sont importants publie un superbe article sur la pensée unique qui déferle sur les médias de masse. Le fait est qu’aujourd’hui, on ne peut plus critiquer personne sans de faire traiter de raciste primaire. Si je suis contre l’homosexualité, cela ne signifie pas que je vais tuer tous les homos qui passent dans le coin. C’est juste mon opinion et si la loi les autorise à se marier alors c’est tant mieux, mais qu’on ne vienne pas me faire chier en me forçant à accepter une pensée unique sans aucune négociation possible. C’est mon droit d’être contre et c’est votre droit d’être pour alors que chacun va de son coté et les vaches seront bien gardées. C’est la même chose pour le voile, la prière dans la rue ou même l’inprononçable mot juif. Il suffit que tu insère juste ce mot dans une phrase pour que tu obtienne des réactions incendiaires. C’est comme si la prononciation de ce mot te classait immédiatement comme un antisémite. On dit bien musulman, chrétien ou hindou à tout va, mais le mot juif est interdit dans le vocabulaire sous peine qu’on te regarde avec un air louche.

Cette dictacture de la pensée unique a été amplifiée par le web, car les minorités peuvent trouver une énorme caisse de résonnance même si la majorité pense le contraire. C’est facile de se déchainer contre le Pape qui fait l’effort de venir sur Twitter, mais il n’y a plus personne quand on est touché personnellement. Cette dictacture est reprise en choeur par les médias de masse qui passent pour les gentils dans l’histoire en prenant le parti des minorités sexuelles, religieuses ou sociales.

Un exemple flagrant est le viol de cette fille en Inde. J’ignore pourquoi, mais tous les médias français se sont précipités dessus alors que cela ne les concerne et qu’on s’en fout royalement. C’est un problème de la société indienne avec son système des castes et des inégalités de la femme. Quand vous voyez un journal comme Le Monde titrait sur un truc du genre : Encore des détails sordides sur le viol en Inde, on se demande si c’est toujours de l’information, de la presse de caniveau ou une fascination morbile pour cet acte sous couvert de la liberté d’information. On dirait que ce viol éveille en ces journalistes le même sentiment que la scène de Monica Belucci dans Irréversible. Personne ne parlera ouvertement de ce film, mais tout le monde connait cette putain de scène.

Un énième exemple est ces acteurs qui partent en Russie et qui se font traiter de tous les noms. Je suis désolé, mais je ferais exactement la même chose si j’étais riche et que le système fiscal relèvera de la débilité pure et simple plutôt qu’une tentative pour rééquilibrer pour la richesse. Toute cette merde informationnelles m’ont convaincu de baisser drastiquement ma consommation des réseaux sociaux à part Google Plus qui reste relativement épargné.