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Shaarli - le hollandais volant

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Édito : pourquoi sommes-nous limités par des quotas ? | FrAndroid

dimanche 25 mai 2014 à 15:11
Le problème c’est surtout le manque d’infrastructures par rapport à ce qu’ils vendent.

Les opérateurs vendent de la 4G à 40M/s : que fait l’utilisateur ? Il télécharge comme un porc car son opérateur lui dit que son réseau est de la bombe et qu’il peut supporter ça : c’est logique. C’est la même chose avec les voitures : à quoi ça sert d’avoir un compteur qui va jusqu’à 240 km/h si personne n’est jamais autorisé à dépasser 130 km/h ?

Les opérateurs n’ont qu’à faire comme pour l’internet fixe : proposer un débit bridé mais à peu prés garantit 100% du temps car adapté à la capacité du réseau, plutôt que de limiter en quantité de données. L’utilisateur saura à quoi s’attendre.
Sauf que c’est moins vendeur : en réalité, le réseau mobile est merdique et les débits seront donc merdiques. Faire une publicité pour de la 4G à 30 ko/s (merdique mais garanti) ce n’est pas vendeur. D’où toutes ces frustrations quand on rame en 3G++ ou en 4G…

Je pense aussi qu’ils ont adopté le principe d’un internet fixe des années 2000 au réseau mobile concernant l’usage qui en est fait.

Sur le fixe, on a rarement tout le monde qui surf en même temps. En pratique, c’est plutôt les réseaux d’entreprises le jour et les particuliers le soir (et encore, pas à la même heure — sauf peut-être pour la TV par internet, mais ce n’était pas le cas en 2000)

Avec le mobile, le but des utilisateurs est d’avoir une connexion 24h/24.
Qu’une personne ait du 30M et son voisin du 100k n’est pas tolérable, surtout quand 5 minutes après, la situation s’inverse. Les antennes 3G/4G fonctionnent pourtant comme ça : en allouant de la bande passante à un utilisateur puis à un autre à tour de rôle (raison pour laquelle on passe en quelques secondes d’une connexion Edge à du H+ ou de la 4G sans changer d’endroit).

Actuellement, le fixe commence à avoir le même problème que le mobile : des réseaux de plus en plus saturés avec un usage de plus en plus fréquent de Youtube ou de Netflix (et plus généralement de la TV par internet et de la VOD). Un problème qui pourrait d’ailleurs largement être résolu si tout ce monde passait par le P2P : il n’y aurait alors plus une seule route engorgée, mais tous les chemins seront fluides, c’est le paradoxe de Breass).
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