PROJET AUTOBLOG


Shaarli - le hollandais volant

Site original : Shaarli - le hollandais volant

⇐ retour index

WiFi : 41% de smartphones Android peuvent être hackés à cause d'une faille WPA2

lundi 16 octobre 2017 à 16:10

Si c’est un problème dans le protocole WPA2, alors *tous* les appareils WiFi sont touchés.

En lisant la page de l’attaque on se rend compte que c’est une vulnérabilité dans l’implémentation de certaines parties de WPA2, en particulier celle sur Linux, qui permet — si j’ai bien compris le peu de détails disponibles à l’heure actuelle – de forcer l’appareil à réémettre les paquets destinés à faire le « handshake » (les premiers échanges que l’appareil fait avec le routeur, où les deux appareils se mettent d’accord sur une clé de chiffrement unique).

Ils disent aussi que leur attaque ne permet pas de retrouver la clé de chiffrement WPA2 (le « mot de passe du WiFi). Il permet juste de déchiffrer toute l’information qui passe sur le réseau entre le routeur et un appareil donné.

Ce n’est pas la première fois que le handshake pose problème sur le WPA2.
AirCrack, qui fait déjà très bien des attaques statistiques sur le WEP, sait aussi casser le WPA2 : en fait, il envoyait sur les ondes des ordres de déconnexion pour que tous les appareils se déconnectent du WiFi. Ensuite, les appareils étant configurés (par défaut) pour se reconnecter automatiquement, il vont se reconnecter et commencer par faire le « handshake ».

L’attaquant capte alors ces paquets « handshake » et comme leur contenu est plus ou moins connu, il suffit d’effectuer une attaque brute-force pour les décoder (décoder n’importe quel autre paquet réseau ne peut pas fonctionner car son contenu n’est pas connu à l’avance : même en utilisant le bon mot de passe, on ne sait donc pas ce qu’on cherche, alors qu’avec le handshake, si).


— (permalink)