Une batterie aluminium-air qui dure 2 400 km, si elle avait la même taille que la batterie d’une Tesla.

Seul soucis : elle n’est pas rechargeable.

Alors l’alu est tout sauf un minéral rare (8% de la croûte terrestre) et son fonctionnement implique d’avoir de l’hydroxyde de potassium comme électrolyte, donc l’approvisionnement ne sera pas un soucis, mais le recyclage deviendra un énorme problème, même si le produit formé n’est que de l’hydroxyde d’alu…

Et si elle n’est pas rechargeable, pas possible non plus d’avoir des régénérateurs comme sur les voitures hybrides (à moins d’avoir une petite pile Li-ion dédiée).

Recycler une batterie tous les 2 mois, pour chaque voiture produite, ce n’est pas rien. Et puis si on ne paye plus d’essence, il faudra payer une nouvelle batterie (2 400 km en essence ferait autour de 230 €).
Pas sûr que le prix rentre dans ce tarif (sans compter les taxes du « carburant » qui viendront se déplacer dessus).

Le rendement énergétique merdique de la batterie (15-20 %) est, lui, toujours meilleur que celui d’un moteur thermique (~13 % en pratique — chiffre Wiki).

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