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SpaceX s'offre un « vidéo gag » de tous ses échecs spatiaux - Sciences - Numerama

dimanche 17 septembre 2017 à 15:01
Look, that’s not an explosion. It’s a rapid unscheduled dissassembly.

<3

C’est pas étonnant du tout, en tout cas pas pour moi. Car là où en France on parle d’échec et d’erreurs depuis l’âge de 3 ans, ailleurs (comme dans la Silicon Valley) on parle plutôt d’« opportunités d’apprentissage ».

Il n’y a qu’au travers d’erreurs qu’on apprends. Rien ne permet mieux de stimuler la progression (de son travail, de soi) que le droit à l’erreur.

Quand on sait qu’on ne va pas se prendre une correction ou se faire virer pour une erreur, ça inspire à essayer de nouvelles choses, tester d’autres méthodes (parfois plus efficaces) et ça évite de se contenter de ce que l’on a et de stagner dans une position qui peut être fonctionnelle, mais qui n’est pas forcément optimale.

J’ai la chance d’avoir un travail qui permet ça, et j’en suis très reconnaissant à mon chef pour ça.

Je sais que ce n’est pas comme ça partout. Parfois c’est normal : un pilote d’avion ou un chirurgien n’a pas le droit à l’erreur. Mais dans d’autres situations, moins dramatiques, les erreurs sont trop souvent vues bien trop mal alors qu’au fond il n’y a rien de grave.

Imaginez si, en tant que programmeur, vous n’aviez pas le droit à l’erreur. Imaginez que vous soyez obligé d’écrire un code compilable du premier coup, avec un licenciement à la première erreur de compil. Ça rendrait notre travail extrêmement difficile. Ça ne sera pas impossible, mais l’on passerait des heures à relire minutieusement la moindre ligne de code… Heureusement qu’il existe des domaines où l’erreur n’est pas un drame.

Et dans le cas de Space X, on n’appelle pas ça des « tests » pour rien, et ils ont raison d’en rire. Un peu comme ici, avec Bill Gates qui rit d’un BSOD en pleine démo de W98 : https://www.youtube.com/watch?v=IW7Rqwwth84


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