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François Hollande réfléchit à la suppression du poste de Premier ministre

mardi 7 juin 2016 à 16:20
Pour une fois et à première vue, ça me semble une bonne idée : actuellement le président ne sert à rien, c’est Valls qui fait tout (y compris passer à la télé).
Sous $arko c’était l’inverse : c’était lui qui courrait partout et son premier (c’était qui déjà ?) étant invisible.

Un peu la même chose avec le sénat et l’assemblé : on pourrait au moins supprimer le premier et diviser l’effectif du second par deux (à défaut de changer complètement le système actuel).
Ça nous coûterait déjà beaucoup moins cher.

Ensuite pour un effet de balancier entre les chambres, on pourrait renouveler l’effectif par tiers ou par moitié (comme la sénat actuellement) selon un cycle qui ne soit pas en résonance avec celui de la présidence.

ÉDIT petite précision suite à un email d’Yves :
Deux chambres permettent un équilibre, oui, mais uniquement parce que la France vote tantôt à gauche tantôt à droite. On peut très bien les regrouper en une seule chambre, qui comme je le propose au dessus, serait renouvelée par moitié (ou tiers), le résultat n’en serait pas vraiment différent.

Ensuite, pour le premier et le président, Yves me dit que c’est un rempart face au despotisme. Je ne suis pas d’accord : le rempart face au despotisme c’est le fait d’avoir une séparation des pouvoirs, peu importe si les gens sont un seul ou deux.

Si vous comptez sur le premier ministre pour éviter que le président fasse voter une loi qui lui donne les plein pouvoirs, alors, pardonnez-moi, mais vous êtes des malades. Ce n’est pas sur une personne qu’il faut compter pour ne pas arriver à ça, mais sur le système : la Constitution est là pour ça. L’Assemblée est là pour ça.
Le président ne peut pas avoir les plein pouvoirs si personne ne les lui donne, et celui qui les lui donnerait, c’est l’Assemblée (qui doit aussi avoir le droit de les lui reprendre à tout moment). Et l’ensemble doit se faire sous l’œil de la Constitution.
En fait, on a déjà ce qu’il faut (en texte et en système politique) pour éviter le despotisme (l’État d’Urgence proto-permanent actuel n’a d’ailleurs pas pu être évité malgré tout ce qu’on a… Et c’est pourtant ça qui est un danger anti-démocratique : rien n’est parfait quand les élus sont des lâches qui votent pour le fric plutôt que leurs électeurs).

Le seul truc qui manque dans le gouvernement actuel (que je ne visais pas vraiment dans ma remarque initiale) ce sont des députés courageux et libres de voter comme l’auraient fait leurs administrés respectifs, et non pas forcés de voter comme le veut le gouvernement (comme c’est le cas avec Valls ou Cazeneuve qui menacent régulièrement les députés de les exclure du parti).
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