Elon Musk a un jet privé.
Les données de vols des avions sont en open-data.
Un gars a fait un bot qui scrute son jet dans la liste des avions actuellement en vol.
Le bot publie un tweet à chaque fois que le jet atterit quelque part : « Elon Musk's is now at […] ».

Elon Musk n’aime pas et lui demande de retirer le bot.
Le gars dit non.

Elon Musk lui propose 5 k$ (pour le mec qui est valorisé 200 G$, c’est même pas l’équivalent de 2¢ pour un smicard).

Le gars a dit non pour l’instant, disant qu’il préfère une Tesla (valeur : 50 k$).

Bravo, j’aurais fait pareil.

Maintenant, entre eux deux, je vois deux issues :
– Le bot reste et Elon Musk n’est pas content. Après tout : les données sont en open-data, chacun est dans son droit.
– Elon Musk accède à la requête du gars, qui retire son bot. Et la blague est finie.

Par contre, chacun peut aussi troller l’autre :
– le gars libère le code de son bot et on voit apparaître un grand nombre de bots (on appelle ça l’effet Streisand :D)
– Elon Musk achète tout un tas de jets privés qui volent en même temps un peu partout histoire de brouiller les pistes (pas très écolo, et rapidement contourné en suivant un peu la presse pour savoir où Musk est et quel avion s’y est rendu)

Par contre, c’est assez drôle de voir ça de la part du type qui sait où se trouve chacune des voitures qu’il a produit, et qui peut les contrôler à distance (techniquement rien ne l’en empêche, y compris l’accès aux caméras 360° de la voiture).

À une époque, on avait aussi vu Mark Zuckerberg acheter toute la ville où il vivait, pour pas se faire stalker.

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