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Comment le vélo est redevenu un sujet politique | Slate.fr

lundi 8 septembre 2014 à 16:09
«Hier il était un sport, aujourd’hui il incarne une idéologie totalitaire et en cela il est devenu très dangereux.»


C’est ça c’est ça…

En attendant, il y a moins de dix minutes je rentrais du boulot en vélo. Dans la descente (vitesse : 38 km/h, ce qui n’est pas excessif : c’est la vitesse naturelle de cette descente), un jeune de ~18 ans avec un casque sur les oreilles et un bagage à roulettes derrière lui traverse la rue sans regarder sans utiliser le passage piéton (y en a pas), sans me voir et sans m’entendre.
J’ai dû utiliser les 20 cm entre le trottoir et son coffre pour me faufiler, avec une peur bleu de lui rentrer dedans (même si je me casse la gueule par terre, ça fait moins mal que se prendre un guidon de vélo dans les dents, je suppose). Mais si vous voulez, la prochaine fois c’est mon poing qu’il aura dans les dents.

Il n’y a aucune voiture sur la putain de route, mais un sac à roulette n’est pas un véhicule habilité pour la route, que je sac. Et quoi qu’il en soit, sûrement pas sans regarder.

Alors vos commentaires de cyclistes roi gardez les pour vous. La rue est à tout le monde et des cons y’en a partout.

(Après, si les automobilistes utilisaient pas les trottoirs pour parquer leur véhicule — ce qui est totalement interdit, même à cheval deux roues sur le trotoir, même pour déposer des gens, même 5 minutes — on n’en serait peut-être pas là non plus.)



PS : Et BTW, je ne trouve pas que le vélo soit un produit de riche.
C’est juste un mode de transport propre et sportif, peu encombrant, pas très cher et pratique pour les petites distances. Je préfère brûler du sucre et économiser des euros plutôt que de brûler de l’essence à 2€/litre et économiser du cholestérol pour dans 10 ans.
Mais ça, c’est sûrement ma mentalité de gus venu des Pays-Bas, qui est sûrement le pays du vélo par excellence.

Il y a une grande différence de mentalité entre les cyclistes "sportifs" qui roulent par groupe de 50 sur la route en prenant toute la largeur de la route, et un cycliste "transport" qui utilise le vélo parce qu’il bosse à 1200 mètres de chez lui. Inutile de préciser que je suis dans la seconde catégorie.
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