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LaLongueRouteDuLogicielLibreAuQuebec

source: LaLongueRouteDuLogicielLibreAuQuebec

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Des petits signes qui ne trompent pas

mardi 7 mai 2013 à 19:43

« Et si, à l’instar de nos collègues du Cégep de Rimouski,  ( ... ) , nous osions passer au libre ? Et si la CSN, la FNEEQ migraient vers le libre ? Et si votre institution, votre syndicat le faisait aussi ? Et si on commençait progressivement à être libre en libérant quelques postes de travail pour les utilisateurs qui en éprouvent le besoin ? Et si l’exploration et la participation active au monde informatique faisait maintenant partie de la vie académique ? »
http://www.spcsl.org/2013/05/apologie-du-logiciel-libre-dans-les-institutions-denseignement/

La longue (et lente) route du logiciel libre au Québec

lundi 25 mars 2013 à 17:24

Un article où je me retrouve pas mal et qui me permet de mesurer le chemin parcouru. Oui la route sera longue.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/374085/la-lente-et-difficile-ascension-du-logiciel-libre-dans-l-appareil-gouvernemental

Migration des postes de travail : lettre ouverte d'un fonctionnaire de Québec

dimanche 24 mars 2013 à 17:42

Si vous êtes un fonctionnaire de la fonction publique québécoise concerné par les technologies de l'information, cette lettre ouverte vous est destinée. Je l'ai reçue dans ma boîte aux lettres ce matin. Signée "Employé de la fonction publique du Québec", il s'agit de quelqu'un qui manifestement connait bien le sujet. Je trouve cette lettre très pertinente.

FACIL lance une large consultation populaire pour faire progresser l'informatique libre dans le secteur de l'éducation !

dimanche 10 février 2013 à 01:55

Comment faire progresser l'informatique libre dans les écoles, colléges, CEGEP et universités ?
 
Tel est le défi que s'est lancé l'association FACIL, « FACIL, pour l'Appropriation Collective de l'Informatique Libre ». C'est évidement un défi incroyablement ambitieux et c'est surtout la méthode que j'aimerais souligner : et bien tout simplement en demandant aux personnes concernées ! En laissant la population s'exprimer sur la question et en permettant de construire ensemble de manière collaborative des propositions et des projets ! 
 
Vous êtes un militant de FACIL ? Un parent d'élève ? un professeur ? un recteur d'Université ? Un employé d'une commission scolaire ? Un élève passionné par l'informatique libre ? ou tout simplement un citoyen qui se sent concerné ? Vous avez compris que rien ne changera si nous ne nous en occupons pas nous-même. Je vous invite à vous rendre sur le site de FACIL et découvrir cette belle initiative.
 
Deux liens pour vous impliquer :
 
http://facil.qc.ca/fr/node/1010
http://dc.facil.qc.ca/node/284
 
et voici le courriel de Mathieu-Gauthier Pilote qui, chez FACIL, coordonne l'initiative : "Mathieu Gauthier-Pilote" <mathieu.g.p@republiquelibre.org>
 
J'espère à bientot !!! et faites circuler, nous avons besoin de vous!
 
 
 

Frais de scolarité : une moitié de la solution.

dimanche 15 avril 2012 à 21:43

Je sais qu'il sera difficile de se faire entendre dans le brouhaha actuel entourant le débat sur la hausse des frais de scolarité au Québec.
 
Je sais que beaucoup penseront que ce que je vais avancer ici n'est pas essentiel et n'aborde que superficiellement le véritable débat de société qui fait rage chez nous. Peut-être.
 
Alors que le mouvement étudiant prenait son envol, j'ai été frappé par le fait qu'au même moment, le gouvernement du Québec prenait la décision de lancer un vaste plan de migration de l'ensemble des postes informatiques de l'État et des organismes de la santé et de l'éducation vers Windows 7.
Le coût du projet est évalué à 1,4 Milliard de dollars. Il concerne 738 000 postes de travail. 88 000 pour la fonction publique, 150 000 pour la santé, et près de 500 000 pour l'éducation.
 
Vous pourrez lire un des rares articles paru sur le sujet, il y a deux semaines : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201203/29/01-4510778-un-milliard-pour-renouveler-les-postes-informatiques.php
 
Le coût pour le seul secteur de l'éducation est évalué à 904 millions de dollars.
 
Concernant la hausse des droits de scolarité, si l'on se réfère au document du Ministère du budget ( http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/Budget/2011-2012/fr/documents/Education.pdf ), l'augmentation se faisant progressivement, vous pourrez constater qu'en 2012, on s'attend à 41 M$ de revenu supplémentaire , en 2013 90M$, en 2014 144M$, en 2015 193 M$, en 2016 231 M$ et en 2017 265M$.
 
Soit un total de 964 millions de dollars pour la période 2012-2017.
 
Première remarque : ces 904 millions de dollars de dépenses pour la migration Windows 7 n'apporteront, à peu de chose près, aucun gain de productivité pour le secteur de l'éducation. Comme beaucoup d'entre vous le savent, cette dépense est due au fait que le fournisseur, Microsoft, cesse le support de windows XP et impose donc à ses clients le passage à la nouvelle version de leur produit.
 
Deuxième remarque : l'ensemble de ces coûts sont récurrents. L'État n'achète pas ces logiciels. Il achète un droit d'utilisation. Il paye, dans le fond, une dîme, une rente à une multinationale, pour lui permettre d'utiliser des logiciels qui pourtant existent pour la plupart gratuitement sur Internet.
 
Troisième remarque : l'utilisation de logiciels libres et de Linux dans le cas particulier qui nous intéresse ici (les postes de travail) est parfaitement adapté au secteur de l'éducation. Il est non seulement adapté mais aussi hautement souhaitable pour l'avenir du Québec. Je ne m'étendrai pas sur ce dernir point pourtant essentiel.
 
Quatrième remarque : certes, une migration vers les logiciels libres entraînerait des coûts de migration. Ils sont difficiles à chiffrer et sont sans doute important bien que probablement moindre que les coûts de migration Windows 7 (chiffré pour le secteur de l'éducation à 607 M$). À dire vrai, l'honnêteté intellectuelle voudrait que les coûts de migration vers les logiciels libres ne soient pas pris en compte. En effet, à la différence du modèle privatif, ceux-ci ne sont pas récurrents. Ils sont de véritables investissements (et je passe les bénéfices secondaires, comme la création d'emplois locaux).
 
Mais, là encore, ne chipotons pas. Même en considérant des coûts de 450 millions de dollars pour la migration vers les logiciels libres, une politique déterminée d'utilisation des logiciels libres dans le réseau de l'éducation permettrait une économie d'au moins 450 millions de dollars sur la période 2012-2017 et couvrirait près de la moitié de la hausse des frais de scolarité au Québec.
 
J'ai le sentiment que si le gouvernement arrivait avec une proposition de diminution de 50% de la hausse des frais de scolarité sur la table, les conditions seraient réunies pour sortir de l'impasse politique dramatique ( et lourde de conséquences) dans laquelle nous nous trouvons.