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On les retrouve régulièrement dans les histoires de science fiction. Les voitures autonomes, capables de vous conduire d’un point A à un point B sans aucune intervention humaine et en toute sécurité, n’ont jamais été aussi proche de la réalité. N’en déplaise à la science fiction !

En effet, Google a annoncé en 2010 travailler sur une voiture entièrement autonome se basant sur un GPS, un lidar (une sorte de radar utilisant un laser plutôt qu’une onde) disposé sur le toit, une caméra, un radar et toute une série de capteurs. Ces voitures sont capables de réagir correctement à plus ou moins toutes les situations de conduites habituelles. Par exemple, actuellement, une des limitations du système est son incapacité à répondre aux sollicitations des forces de l’ordre (demande d’arrêt, ou faisant la circulation).

Depuis le début du projet, les vidéos et les reportages sur le sujet se multiplient. Une des plus marquantes est celle d’une voiture parcourant un circuit de plot sur un parking en « mode sport ». Je met le « mode sport » en guillemets, car la voiture reste une Prius. On a vu mieux pour faire du sport automobile !

Google croit en son projet (et moi aussi), et essaye de faire homologuer ses voitures de test. En effet, la loi leur interdit de faire rouler une voiture sans conducteur humain pour le moment. Les testeurs, pour faire rouler leurs voitures, ont donc du faire appel aux forces de l’ordre pour leur ouvrir la route sur près de 200 000 km. Mais en 2012, les états de Californie, du Nevada et de la Floride ont autorisé la circulation des voitures autonomes de Google.

Actuellement, ce sont près de 500 000 km en entière autonomie qu’ont parcourus ces voitures. Et sans aucun accident ! Et pour faire un peu de promotion, le premier conducteur « civil » a été une personne déficiente visuelle à 95% du nom de Steve Mahan.

Dernièrement, Google a annoncé qu’ils espéraient finaliser leur technologie d’ici trois à cinq ans. Quand ils parlent de finalisation, ils ne parlent pas forcément d’une voiture finie. Ils ne savent pas encore à quoi va ressembler leur produit fini. Est-ce que ce sera une voiture ? Un kit à installer sur certaines voitures (comme les Prius testées) ? Ou est-ce que ce sera un logiciel et du matériel qui sera revendu aux constructeurs automobiles ?

Dans tous les cas, les plus gros problème qui restent à régler sont l’homologation de ces véhicules partout dans le mode, et les problèmes de responsabilité en cas de problème.

La technologie sera peut être prête, mais pour le reste… C’est pas gagné….

Vivement !

Sources : [The Verge] [Wikipedia]