source: LibreAstux
Nos données étant de plus en plus souvent stockées sur des supports distants, il peut être nécessaire de donner accès à un lecteur réseau à notre serveur Apache.
Cette opération se révèle extrêmement facile sur un système Gnu/Linux puisqu’il suffit de créer un point de montage sur le système et d’autoriser son accès via la configuration d’Apache:
Monter le lecteur réseau automatiquement via fstab (y ajouter la ligne suivante):
//192.168.0.10/apache /mnt/netdrive smbfs rw,user,uid=1000,gid=1000,credentials=/etc/samba/pub.cred 0 0
user = n’importe quel utilisateur peut monter et démonter le partage
uid,gid = à qui appartient le partage (par défaut root.root avec les droits 755 donc un utilisateur ne peut écrire par défaut dans le partage)
credentials = on met pas l’utilisateur et le mot de passe en clair dans fstab mais dans un fichier /etc/samba/pub.cred (protégé en lecture lui)le fichier pub.cred contient:
username=Domain\Apache
password=motdepasseassociesource: Monter un partage Samba avec fstab de Jérome Hanoteau
Configurer les droits d’accès depuis Apache (/etc/apache2/sites-available/default ou autre), il faut ajouter les lignes suivantes (à adapter) entre les balises VirtualHost souhaitées:
1 2 3 4 5 6 7 | Alias /netdrive/ "/mnt/netdrive/" <Directory "/mnt/netdrive/"> Options -Indexes MultiViews FollowSymLinks AllowOverride None Order allow,deny Allow from all </Directory> |
En revanche sous Windows, impossible d’accéder à un lecteur réseau depuis Apache avec une configuration par défaut. Et pour cause, par défaut le serveur Apache est lancé en tant que service par l’utilisateur « System », or cet utilisateur ne peut accéder aux partages réseaux.
La solution apparait donc simplement, il suffit de modifier le compte avec lequel le serveur Apache est lancé. Il faut remplacer l’utilisateur « System » par un utilisateur du domaine ayant les droits nécessaires sur les répertoires concernés. Pour la suite nous utiliserons donc l’utilisateur « domain\Apache ».
Les étapes:
- Win+R
- Services.msc
- Clic droit sur « Apache »
- Onglet « Log on »
- Modifier le compte comme sur l’image ci-contre
- Valider
- Ajouter les droits sur les répertoires nécessaires au fonctionnement d’Apache pour cet utilisateur:
- C:\Program Files\Apache Software Foundation\Apache2.2
- C:\Windows\temp
Pour ajouter les droits sur un répertoire, il faut effectuer un clic droit sur celui-ci puis « Propriétés » puis dans l’onglet « Security », ajouter l’utilisateur souhaité et lui donner les droits souhaités (lecture, écriture pour les répertoires locaux nécessaires à Apache, lecture et/ou écriture pour les lecteurs réseaux en fonction des besoins).
Il faut également effectuer cette opération sur les répertoires réseaux que l’on souhaite lui rendre accessible.
/!\ !!! Nous touchons ici à la gestion des droits d’accès, veillez à ne pas fournir trop de droits à cet utilisateur afin de limiter l’impact en cas d’erreur dans la configuration (utiliser un utilisateur de base de votre domaine et ne lui donner accès qu’aux répertoires nécessaires). !!! /!\
N’oublions pas de relancer le service Apache une fois ces modifications effectuées afin de valider le fonctionnement du serveur avec ce nouvel utilisateur.
Nous passons ensuite à la configuration d’Apache à proprement parler, comment rendre accessible ce fameux lecteur réseaux ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il est impossible de dire à Apache d’utiliser un lecteur réseau identifié par une lettre. De même, la gestion des droits à ce répertoire doit se faire au niveau Windows et non dans la configuration d’Apache.
Ainsi au niveau de la configuration d’Apache lui-même, rien de spécial. Il est possible d’ajouter un alias pour faciliter les choses mais ce n’est pas obligatoire.
Alias /netdrive/ « //192.169.0.10/apache/ »
Il suffit ensuite d’utiliser soit le chemin réel, soit l’alias dans notre code PHP ou autre afin d’accéder à ces données.
Exemple:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 | <?php // Affiche le contenu d'un fichier sur le réseau et déplace celui-ci $rep = "//192.169.0.10/apache/"; $annee = date("Y"); $dest_rep = "//192.169.0.10/apache/$annee"; $dir = opendir($rep); while ($f = readdir($dir)) { if(is_file($rep.$f)) { echo $f; rename($rep.$f, $dest_rep.$f); } } ?> |
Un petit mémo sur Squid pour ouvrir cette nouvelle année pour laquelle je souhaite mes Meilleurs Voeux à chacun de vous, fidèles lecteurs ou lecteurs d’un jour, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ce blog et je vous en remercie, continuons sur cette lancée pour 2011.
Squid peut être configuré en tant que « Proxy » (comportement par défaut), il permet dans ce cas à ses utilisateurs d’accéder à tout ou partie d’internet ou de divers Intranet. Il peut également servir de « Reverse-Proxy » , il permet alors de rendre disponible certaines ressources internes (provenant d’un ou plusieurs serveurs) tout en proposant une mise en cache, ce qui va alléger la charge des serveurs situés derrière lui.
Schéma du principe de fonctionnement du Reverse-Proxy:
Par défaut, une seule instance de squid peut être lancée à la fois. Si l’on souhaite mettre en oeuvre un Proxy et un Reverse-Proxy sur un même serveur, il va falloir procéder à quelques modification dans la configuration de squid.
Nous n’allons pas nous occuper ici de la configuration de Squid en mode Proxy puisque la configuration par défaut permet déjà ce fonctionnement. Nous allons donc permettre le lancement de multiples instances et configurer le Reverse-Proxy.
Nous allons donc avoir 2 fichiers de configurations différents:
/etc/squid/squid.conf
/etc/squid/squid-reverse.conf
Voyons un exemple de ce que peut donner la configuration du fichier squid-reverse.conf:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 | # nom du reverse-proxy et port d'écoute visible_hostname test http_port 80 defaultsite=192.168.0.5 # # le site proposé par défaut par le reverse-proxy se trouve sur 192.168.0.5: cache_peer 192.168.0.5 parent 80 0 no-query no-digest originserver name=test acl webserver dst 192.168.0.5 http_access allow webserver # # autoriser l'utilisation du reverse-proxy sur le port 80 pour tout le monde: acl all src 0.0.0.0/0.0.0.0 http_access allow all acl web port 80 http_access allow web # # configuration du cache: cache_dir ufs /var/spool/squid3 2048 16 256 coredump_dir /var/spool/squid3 cache_effective_group proxy cache_mem 50 MB minimum_object_size 0 KB maximum_object_size 64096 KB # # Emplacement du PID et des fichiers de logs: pid_filename /var/run/squid-reverse.pid access_log /var/log/squid/access-reverse.log squid cache_log /var/log/squid/cache-reverse.log # forwarded_for on |
Nous devrons ensuite générer le cache correspondant à ces 2 configurations:
/usr/sbin/squid -z
/usr/sbin/squid -z -f /etc/squid/squid-reverse.conf
Puis modifier le script de lancement de squid, ou en ajouter un pour les gérer indépendamment, nous allons ajouter un fichier:
/etc/init.d/squid-reverse
Pour faire simple et tester, il suffit d’y placer la commande de lancement suivante:
/usr/sbin/squid -f /etc/squid/squid-reverse.conf
Libre à vous ensuite de créer un véritable script de lancement en vous basant sur le script de lancement de Squid ou sur le template disponible (« /etc/init.d/skeleton« ).
Lancer ces scripts automatiquement au démarrage pour démarrer le Proxy et le Reverse-Proxy:
update-rc.d -f squid defaults
update-rc.d -f squid-reverse defaults
Nos 2 services ne devant pas être utilisés par les mêmes personnes, le proxy sera utilisé depuis le réseau interne tandis que le reverse-proxy sera utilisé par les internautes souhaitant accéder à notre site, nous penserons également à configurer un parefeu à l’aide d’iptables afin de sécuriser ce serveur proxy, un exemple suivra dans le prochain article.
Sources et ressources relatives:
Lors de la récupération de messages sur un compte POP, il arrive de temps en temps des déconnexions. À ce moment là, il est possible que Thunderbird récupère à nouveau l’ensemble des messages.
Heureusement, il est possible d’éliminer ces doublons facilement.
Pour éliminer les doublons à la réception, il suffit de modifier un paramètre de Thunderbird:
Il suffit d’aller dans les options de Thunderbird (Édition => Préférences (sous Linux) et Outils -> Options (sous Windows)).
Cliquez ensuite sur l’icone “Avancé” puis sur le bouton “Éditeur de configuration” dans l’onglet “Général“.
Vous aurez alors accès a toute une liste d’options (similaire au about:config de Firefox).
Cherchez celle qui se nomme mail.server.default.dup_action (en le tapant dans le filtre).
Faites un clique droit sur cette clé et changez la valeur en mettant le chiffre :
0 si vous voulez charger les e-mails en double comme d’habitude (valeur par défaut)
1 si vous voulez supprimer automatiquement (et directement) les e-mails en double dès qu’ils ont été réceptionnés.
2 si vous voulez mettre les e-mails en double à la corbeille
3 si vous voulez marquer les e-mails en double comme “Déjà lu”
Dans le cas ou vous auriez déjà de nombreux e-mails dupliqués dans votre boite mail, il existe une extension pour Thunderbird très simple d’utilisation:
Aller sur le site de l’extension, la télécharger et l’installer sous Thunderbird.
Une fois installée, il vous suffit d’utiliser le clic droit sur le répertoire souhaité puis cliquer sur « Suppression des messages dupliqués ».
Source de cet article: http://www.commentcamarche.net/forum/affich-4085763-thunderbird-enlver-doublon
Petit mémo sur les balises à utiliser pour l’affichage de code avec coloration syntaxique via le plugin Wp-Codebox sous WordPress:
1 2 3 4 | <"pre" lang="html" line="1" file="download.html" colla="+"> <p>Texte à afficher</p> </"pre"> <!--(Ne pas mettre les guillemets autour de pre)--> |
Liste des différentes options:
Seul le langage utilisé est obligatoire pour bénéficier de la coloration syntaxique fournie par le plugin. Les autres paramètres sont facultatifs.