source: LaGrotteDuBarbu
Il y a de cela quelques semaines j’ai été contacté par Guillaume de chez Eyrolles (que tous les développeurs doivent connaître pour leurs différents séries de livres sur différents langages) pour me parler de leur nouvelle collection: SerialMakers
Il m’a envoyé un exemplaire de leurs premiers livres: l’impression 3D et l’électronique en pratique (dont je parlerais ici d’ici peu)
Pour clarifier un peu ma vision, je suis l’impression 3D depuis quelques années, je l’ai découvert via les projets RepRap et MakerBot (à l’époque où le projet était encore OpenSource), donc je m’intéresse énormément au sujet, j’ai commencé à me monter une RepRap que j’ai ensuite malencontreusement pété (ouais j’ai marché dessus, ok je suis un bourrin), j’ai déjà mis les mains sur plusieurs d’entre elles… donc je ne suis pas un expert, mais le sujet me passionne.
Je pense que outre le processus généralissime de pouvoir passer de la conception à la réalisation d’un produit fini en quelques heures, c’est surtout une démo merveilleuse de ce que le DIY et la communauté OpenSource Hardware peut proposer de plus époustouflant. Parler de DIY c’est bien, montrer un machine qui fabrique un objet en 3D, ça calme tout le monde.
Le livre
Le livre est écrit par Mathilde Berchon qui entre autre tient le blog MakingSociety (que je suis depuis quelques mois depuis un lien depuis Make si je me souviens bien) et qui connait bien le sujet. Pour info le livre coûte 25 euros.
Un livre vachement bien construit
Tout d’abord ce qui m’a frappé c’est la clarté de la construction du livre, un sujet aussi vaste et complexe que l’impression 3D au sens large aurait pu donner un livre brouillon mais pas ici avec trois parties distinctes: qu’est ce que l’impression 3D, l’impression 3D en pratique et applications et perspectives. Chaque partie est elle aussi re-découpée en sous-parties, ce qui permet de zappeur les parties qui ne vous intéressent pas (mais j’avoues j’en ai pas trouvées), mais surtout de structurer le contenu qui est super dense.
Pour les n00bs comme les amateurs éclairés
Le sujet est vaste puisque cela va de parler de la RepRap à 600 euros à la machine industrielle à plusieurs centaines de milliers d’euros, de procédés super différents (de la fonte de filament à la construction à base de poudre), de la modélisation, à l’impression, les différentes contraintes techniques, etc. Ce qui est particulièrement fort dans ce livre c’est qu’il réussit à donner des informations utiles aussi bien aux gens qui n’y connaissent rien, qu’à ceux intéressés par le sujet, voir même à ceux qui possèdent déjà une imprimante 3D chez eux. Je n’étais pas au courant de la moitié des procédés disponibles, pleins d’approximations sur différents concepts, etc. C’est accessible sans être simpliste, c’est détaillé sans être chiant…
Des ressources, des tableaux, un bouquin plutôt complet
Sur la forme c’est aussi du win de mon point de vue, puisque le livre propose des illustrations et photos explicatives, bien choisies et qui illustrent le propos. Des tableaux permettent de comparer les différentes techniques, il fait un liste très complète des machines (aussi bien OpenSource que commerciales) disponibles, etc. La liste en Annexe des différents FabLabs, distributeurs et services d’impression permet d’aller plus loin, le Glossaire est clair (même si la majorité des termes était déjà clairs pour moi en anglais).
Ce que j’en penses
Bref, vous l’aurez compris j’ai adoré ce bouquin, d’abord parceque c’est le premier qui aborde ce sujet, mais surtout parcequ’il réussi le pari d’allier explications et intérêt sur un sujet pas évident à traiter. Si vous êtes curieux du domaine, voulez en savoir plus sur l’impression 3D ou consolider vos connaissances, ce livre est clairement fait pour vous… (ou comme moi pour expliquer à vos parents ce que c’est que l’impression 3D)
Mon exemplaire du livre à gagner
Comme Guillaume d’Eyrolles me l’a gentiment envoyé et que fini de le lire (et qu’il serait mieux chez un barbu qu’à prendre la poussière dans ma bibliothèque) laissez un commentaire UTILE (ouais creusez vous la cervelle) et j’en prendrais un au pif et je lui enverrais le bouquin.
Comme d’hab commentaires et insultes bienvenus
Il y a de cela quelques jours je recevais différents messages de différents barbus via différents canaux (twitter, commentaires, email, googlePlus) comme quoi la dernière vidéo n’était pas dispo sur mobile.
Bon j’avoues je n’utilise que très peu mon téléphone pour ça, outre le fait que Orange m’a coupé ma ligne (parceque je suis un vilain et que j’ai pas payé ma facture) mon S2 me sers surtout à piloter mon VLC depuis mon canapé comme une grosse larve, et vu ma bande passante, si je tente de charger une vidéo sur mon smartphone, la fameuse tendinite du bras me guette.
L’ami Monsieur Smith m’envoi donc le symptôme et je commence mon enquête.
Mes deux navigateurs mobiles (Firefox et le navigateur par défaut pourri) m’affichent correctement la page et lance inbrowser la vidéo
Mais en me connectant via l’application YouTube, je vois que certaines vidéos ont disparues… ne s’affichent pas
Je vais donc sur l’interface de gestion des vidéos et là je comprends le pourquoi du comment.
Sur certaines vidéos, YouTube a trouvé des bouts de musique que je mets en fond sonore (à -25db minimum) mais qui sont à -6db quand j’accélère des parties chiantes.
Et donc automatiquement YouTube modifie la licence en “YouTube Standard” qui interdit la dispo sur terminaux mobiles
Alors que dans d’autres vidéos elle est dispo partout (et sur celle là aucune accélération, donc le son toujours au moins à -25 db)
L’année dernière j’avais reçu quelques lettres pas plaisantes d’une maison de disque et j’avais accepté à contre coeur d’arrêter de diffuser en fond sonore les artistes de leurs catalogues et de ne pas divulguer leur nom… et j’avoues que cette aventure m’avais échaudé, alors que mon but a toujours été de partager, aussi bien mes rails, aventures, trucs débiles et musique que j’adore.
Que faire donc?
J’ai deux solutions:
1. j’emmerde les ayants droits qui nous font une de plus fois chier avec leur gestion de droits pourris et donc je condamne les gens qui consultent les vidéos sur terminaux mobiles et je continue comme avant.
2. je trouve une solution, soit de mettre de la musique libre de droits (mais même ceux en Creative Commons comme Ghost de NIN me fait le même truc sous YouTube) et là je vais galérer pour trouver des trucs que j’aime, soit je mets pas de musique, soit des barbus me proposent des musiques libres et se proclament DJ barbus…
Voilà j’attends vos avis…
Cette semaine, visite surprise de @MonsieurSmith_ dans la grotte avec une mission spéciale: une caméra et une casquette…
Quelques remarques sur cet épisode:
- bon d’abord toujours un plaisir de recevoir l’ami Monsieur Smith dans la grotte
- les solutions les plus simples sont le plus souvent les mieux adaptées (encore une démonstration ici)
- on critique souvent les vis en plastic mais elles peuvent se montrer utiles (rarement mais quand même)
Comme d’habitude les insultes sont toujours les bienvenues dans les commentaires
Cette nuit je m’occupais avec la modélisation 3D de la NES (après avoir mis à dispo un plan au format vecto disponible ici) et parmi les projets rigolos que j’ai en tête, j’aimerais beaucoup réussir à repeindre une vieille console de jeu, sur un thématique d’un jeu mythique (comme Cheetah Man sur NES par exemple).
J’ai donc décidé de faire un test avec la carcasse d’une Super NES que Prototux avait démontée
D’abord le démontage des différentes parties de la console
Ensuite le ponçage
(ok là j’ai pas de photos parceque le ponçage c’est pas super visuel)
Et enfin la peinture
Une deuxième couche
Et deux couches de vernis mat
Ré-assemblage
Et le résultat
Pour résumer, outre le choix des couleurs plutôt affreuses (j’ai fait avec ce que j’avais sous la main)… j’ai toujours un problème avec la peinture à la bombe, surtout quand des objets doivent coulisser ou s’emboiter. La couche de peinture + vernis en bombe est beaucoup trop épaisse. Donc je réfléchis à d’autres moyens de peindre ça…
- peindre à la main (ok c’est super relou et on risque de voir les traces de pinceaux)
- peinture au pistolet
- peinture à l’Aérographe
- choisir la bonne peinture
- choisir le bon vernis
Donc si vous êtes des experts, ou avez des connaissances dans ces domaines (et merci aux amis @negwe, @Quik_s et @mitchdap pour leurs liens/conseils), n’hésitez pas à partager… je risque d’en faire un chouette épisode avec des couleurs bien moches, parceque je trouves ça plutôt rigolo de repeindre des consoles.
Donc conseils et avis welcome comme d’habitude.
En ce moment je suis en phase de brainstorming un poil débile avec des trucs qui trainent à droite à gauche, histoire de pouvoir vous proposer des épisodes rigolos et surtout tester des techniques et des matériaux ou domaines que je connais peu ou pas.
Hier je suis tombé sur un boitier de NES (la Nintendo Entertainement System) et j’ai eut quelques idées pour des trucs rigolos avec, mais pour le faire j’avais besoin d’un plan précis avec les divers côtes et dimensions de la bête. Je me suis mis en quête d’images, de références, de plans sur le web… et 2 heures après pas grand chose, des plans zarbis et pas conformes à la console que j’avais devant les yeux.
Qu’à cela ne tiennes, armé de mon mètre, et autres outils de mesure, d’une NES et d’illustrator et quelques heures plus tard voici donc le résultat.
Un plan qui est conforme à l’objet, et que je me dispo pour tous en trois formats
pdf
illustrator
et svg
je ferais sans doute un modèle sous Google SketchUp sous peu, dès que j’aurais un peu de temps…
Donc si vous avez besoin d’un plan pour une NES et faire des trucs zarbis avec, c’est dispo pour tout le monde