Ce texte est dédié à tous les Benoît, Nina et Karolijn, ces dizaines de visages qui s'effacent chaque jour de ma mémoire mais qui, durant une semaine ou deux, ont partagé avec moi des moments d'intense bonheur.
J'ai beau avoir tenté de nouer des liens, de conserver les contacts, rien n'y fait. La triste entropie de la vie a pris le dessus. Prenant conscience de cela, j'ai décidé de regarder la vérité en face et de refuser d'échanger mon adresse avec mes amis de vacances. Cruel mais réaliste. Car une fois les vacances finies, il est temps de passer aux choses sérieuses.
Nous vivons tous dans un cycle travail-vacances qui nous paraît sans fin. Mais si le temps nous était compté ? Et si chaque seconde qui s'écoulait était éventuellement la dernière ?