Ce jour-là, je revenais chez moi en voiture alors que je venais d'apprendre le suicide d'une connaissance et de consoler ses amis.
J'ai eu envie d'écrire, de résister face à ce genre de drames. Alors que je roulais, l'histoire est venue naturellement et s'est imposée dans mon esprit. Arrivé devant mon ordinateur, je n'ai eu qu'à la coucher dans Pyroom. Une histoire que je trouve drôle, une sorte de pieds de nez au malheur et à la mort. J'aime bien cette histoire et je la dédie à toutes les personnes qui, en dépit de leur handicap, croquent la vie à pleines dents.
Mais la vie continue. Une fois les examens terminés, les proclamations achevées, place à l'été et à son cortége de drames. Les esprits s'échauffent et il n'est pas rare de voir une recrudescence de crimes de sang…