FreshRSS continue son petit bonhomme de chemin 3 mois après la sortie de la version 0.4. C'est donc avec plaisir que je vous annonce une nouvelle version plus stable que la précédente et quelques nouveautés qui devrait être appréciées (comme d'habitude, évidemment).

Ce que vous devez savoir...

... car il est toujours bon de le rappeler avant de continuer. FreshRSS est un agrégateur de flux RSS à auto-héberger, écrit en PHP et utilisant une base de données MySQL (ou MariaDB). Sa plus grande limitation est, à l'heure actuelle, qu'il n'est pas possible de gérer plusieurs comptes. Cela vient bien évidemment contre-balancer les points positifs :

• Une ergonomie pensée par et pour les utilisateurs
• Responsive design : FreshRSS s'adapte parfaitement à votre mobile
• Recherche par mots ou par #tags (et génération de flux RSS correspondants)
• Actualisation possible via CRON
• Possibilité de récupérer des flux RSS tronqués (à consommer avec modération !)
• Possibilité de changer de thème
• Marquage des articles comme lus au défilement de la page
• Et bien d'autres ! ☺

Une fois encore, la démo a été mise à jour et est accessible à la même adresse.

Les nouveautés

FreshRSS 0.5 c'est quelques 130 commits de plus que la 0.4, au moins 50 tickets de bugs fermés (je pense que j'en oublie) et 3 mois de développement... Non je déconne, je suis loin d'avoir bossé dessus non-stop. Ça n'en reste pas moins, à l'heure actuelle, la plus grosse version que j'ai eu à développer, bien que n'ayant pas été seul cette fois-ci.

Fonctionnalités

• Possibilité d'interdire la lecture anonyme
• Option pour garder l'historique d'un flux
• Lors d'un clic sur "Marquer tous les articles comme lus", FreshRSS peut désormais sauter à la prochaine catégorie / prochain flux avec des articles non lus. Cela évite bien des clics inutiles !
• Ajout d'un token pour accéder aux flux RSS générés par FreshRSS sans nécessiter de connexion. Cela permettra aussi d'accéder à l'API... prochainement ;)
• Possibilité de partager vers Facebook, Twitter et Google+
• Possibilité de changer de thème

Design

• La police OpenSans est désormais appliquée
• Amélioration de la page de configuration
• Une meilleure sortie pour l'imprimante
• Quelques retouches du design par défaut
• Un nouveau logo

Base de données

• Possibilité d'ajouter un préfixe aux tables lors de l'installation
• Ajout d'un champ en base de données (voir la partie sur la mise à jour de la base de données)
• Si possible, création automatique de la base de données si elle n'existe pas lors de l'installation
• L'utilisation d'UTF-8 est forcée. Cela peut entraîner des problèmes d'encodage lors de la mise à jour, j'en suis sincèrement désolé !

Améliorations

• Le marquage automatique au défilement de la page a été amélioré
• La vue globale a été énormément améliorée et est beaucoup plus utile
• Amélioration des requêtes SQL
• Amélioration du Javascript
• Et des corrections de bugs en tout genre, comme d'habitude ☺

Et ce qui manque

Malgré tout ça, je n'ai pas intégré tout ce que j'avais prévu au départ. On notera parmi les manques : la page de statistiques, la possibilité d'utiliser SQLite (bien que ça n'était pas dans mes plans initiaux, s'en est devenu une affaire personnelle !) et le nettoyage en profondeur du code Javascript.

Ces manques s'expliquent par le fait qu'il y a eu énormément d'ajouts que je n'avais pas prévu et que j'avais besoin d'une nouvelle version pour stabiliser le tout avant de passer à la suite.

Mise à jour

Attention ! Cette nouvelle version inclut une mise à jour de la base de données et nécessite des actions de votre part.

Base de données

Dans la table entry, il faut supprimer (si ils existent) les champs :

• is_public
• lastUpdate
• annotation

Dans la table feed, il faut ajouter le champ keep_history INT(1).

Pour la prochaine version j'essayerai d'automatiser les mises à jour de base de données ce qui nous simplifiera la vie à tous ☺

Application

une fois la BDD à jour, vous n'avez plus qu'à mettre à jour l'application comme d'habitude, à savoir :

1. Téléchargez la nouvelle version
2. Écrasez les fichiers des répertoires "app", "lib" et "public". Faites attention à garder vos anciens "app/configuration/application.ini" et "public/data/Configuration.array.php"
3. Supprimez le fichier "public/install.php" car vous n'en avez pas besoin dans le cas d'une mise à jour

Et n'hésitez pas à remonter le moindre soucis.

Quelques remerciements

Clairement, cette version a été boostée par les contributions externes et je tiens à remercier tout particulièrement :

• Alexandre Alapetite (Alkarex) qui a proposé pas moins de 25 pull requests. Il a notamment amélioré les requêtes SQL, le code Javascript, le saut automatique aux catégories non lues suivantes ainsi que... beaucoup d'autres choses ! D'un coté je trouve ça un peu fou que quelqu'un ait pu passer autant de temps à améliorer FreshRSS, de l'autre je trouve ça génial ! ☺
• Cypouz qui a proposé le nouveau logo beaucoup plus sympa que le précédent.
• Vincent qui a aussi un peu participé au logo, mais qui est surtout très encourageant et remonte régulièrement des soucis.

J'aimerais d'ailleurs faire remarquer que c'est grâce aux différentes contributions que le projet évolue le plus. Sans cette aide externe et ces retours, sans doute que FreshRSS serait déjà abandonné car je ne verrais pas l'intérêt d'en faire plus. Si c'est le développeur qui insuffle la vie à un projet, c'est la communauté autour qui le fait vivre. Merci donc à tous pour votre aide !

À propos du logo

Tout logo se doit de représenter une idée, un concept. Extraits des discussions à propos du nouveau logo :

J'ai finalement gardé le logo RSS (principe central du programme), entouré d'autres logo RSS (les autres sections des cercles, symbolisant la multitude de flux à suivre), le tout sous forme circulaire concentrique (symbolisant l'aspect rassembleur du programme, qui centralise les flux suivis). Le côté « fresh » est rappelé par la couleur bleu.

L'avantage [de ce logo] [...] est aussi qu'il est ouvert. [...] Le fait qu'il soit ouvert peut sous-entendre beaucoup de choses : l'ouverture du code source, l'invitation à participer, une porte pour les flux RSS qui peuvent ainsi « entrer », etc.

Le rond pourrait représenter le noyau qu'est FreshRSS et qui agrège les différents flux

Vers la 0.6 et au-delà !

Comme à chaque publication de nouvelle version je rajoute une nouvelle étape avant la version 1.0, je ne ferai donc pas de pronostics cette fois-ci sur une version stable. Voici néanmoins mes plans pour la prochaine version qui sera donc la 0.6 :

• Ajout de la page de statistiques prévue pour la 0.5 (#90)
• Ajout d'une API "compatible Google Reader" (#13)
• Gestion de SQLite en plus de MySQL (+ PostgreSQL ?) (#100)
• Refonte du code Javascript (#121)
• Permettre l'import / export des articles favoris (#163)
• Possibilité de partager un article vers Diaspora* et Poche (#175)
• Script de mise à jour automatique de la base de données

Du gros boulot en perspective donc, mais qui devrait me rapprocher toujours plus d'une version finale. Si vous avez des demandes, n'hésitez pas à m'en faire part sur Github ou par mail. Pour le moment les seules demandes que j'ai refusées (ou reportées à une version ultérieure à la 1.0) sont la gestion multi-utilisateurs et une interface alternative de connexion : ça demanderait beaucoup trop de boulot en profondeur.

J'ai aussi dans mes cartons l'idée de fournir un wiki sous forme de documentation utilisateur ou de FAQ pour présenter les différentes options de FreshRSS et expliquer comment l'utiliser au maximum de ses capacités. Le dernier délai pour m'en occuper est la date de sortie de la version 1.0... autant dire que j'ai le temps :D

En guise de conclusion

J'espère que FreshRSS saura vous satisfaire autant qu'il me satisfait moi-même. Je n'ai pour le moment eu aucun retour réellement négatif, j'ai quelques utilisateurs pleinement (?) satisfaits et je vois même fleurir sur Internet, de temps en temps, quelques articles parlant de mon agrégateur. Ce qui est, disons-le, très bon pour mon ego ☺

Aussi, je vais bientôt fêter les un an du projet (le premier commit date du 21 octobre 2012) et c'est toujours encourageant de voir que de plus en plus de personnes trouvent de l'utilité dans mon travail. Travail qui était au départ totalement personnel et n'était pas parti pour durer dans le temps. Force est de constater que FreshRSS a mué peu à peu vers un projet un peu plus communautaire et ouvert et je suis pleinement satisfait de cette transformation.

Edit

Suite à un bug assez important dans la gestion des catégories (les catégories vides n'apparaissaient plus), je suis passé en version 0.5.1. J'en ai profité pour inclure quelques patchs de traduction et correction ;)

Aujourd'hui le monde de l'informatique se sépare entre Windows et Mac. Parfois il arrive qu'un barbu sorte de sa salle de serveurs pour râler "Gnu/Linux, pas Linux", mais ça reste anecdotique. Si je prends le clavier ce jour, c'est pour vous parler d'un nouveau système d'exploitation qui va très certainement révolutionner votre vie.

Fonctionnalités

Un système innovant se doit de proposer des technologies à la pointe. DesperadOS ne se contente pas d'être innovant, il est révolutionnaire !

• Système multi-processus avec ordonnancement de type Round-Robin
• Gestion bas-niveau des sémaphores
• Gestion du clavier, de l'écran ET du temps
• Écran de veille en mode VGA
• Système de fichiers avec arborescence en mémoire
• Shell incluant pas moins de 21 commandes

L'authentification par empreinte biométrique est en cours d'intégration, la révolution est en marche.

La vidéo qui va bien

Vous pouvez bien entendu douter de ma parole et remettre en cause le bien-fondé de mon enthousiasme. C'est sans compter que je ne suis pas venu les mains dans les poches. Cette vidéo saura très certainement vous faire changer d'avis.

Genèse du projet

En juin dernier, alors que le soleil et la pluie se faisaient la cour, un certain nombre d'individus savourait les joies de ne pas pouvoir profiter de leur temps libre. Une mission les réunissaient : développer le système d'exploitation qui allait maximiser leur note de projet.

Si je vous en parle, c'est parce que j'ai moi-même participé à ce grand beau projet. J'étais là quand les profs ont présenté le sujet. J'étais là aux premières lignes de code. J'étais encore là lors du premier bug. J'étais aussi là les midis, au moment de faire le grand choix "pâtes ou sandwichs". Oui, je peux affirmer que j'étais là car j'ai moi-même subi la première semaine sans clim' en haut de ce bâtiment exposé au soleil en plein milieu de l'après-midi.

Bien entendu, je n'étais pas seul : Paul et Micko complétaient notre groupe.

Le concept

Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris, bien entendu DesperadOS n'est en rien révolutionnaire. Encore que sa façon de planter durant la démo... mais Microsoft nous a devancé. Deux fois.

Durant deux semaines et demi en juin dernier, par groupe de trois, nous avons donc eu à développer un système d'exploitation. À savoir que nous partions d'une base de code fournie mais qui ne faisait basiquement... rien (ce qui n'est qu'à moitié faux). À partir de ce rien du tout, il nous a donc fallu gérer l'affichage à l'écran, le temps, l'ordonnancement des processus, le clavier et j'en passe. Autant dire que c'était bien fun ☺

La gestion du projet

Nous étions seulement trois pour ce projet donc la gestion fut assez simple. Nous avons utilisé Trello pour tout ce qui fut gestion des tâches et je dois avouer que c'était plutôt efficace. Selon moi, ça reste néanmoins un outil à utiliser en groupe et je n'ai jamais réussi à l'utiliser (trouvé l'utilité ?) dans un projet perso.

Git fut bien entendu aussi de la partie pour la gestion du code et comme nous avions tous un minimum d'expérience avec, ça n'a pas posé de soucis particulier (j'aime Git <3)

Rapide retour d'expérience

Les deux semaines et demi passées sur ce projet ont vraiment été géniales. Nous avons enfin pu comprendre comment fonctionne un système d'exploitation au plus bas niveau (les joies de l'assembleur :D), la gestion des processus et des ressources. C'est vraiment un projet à ne pas rater et où l'on peut prendre son pied si on s'applique.

Bien sûr il y a eu quelques (nombreuses) difficultés qui nous ont fait désespérer de finir le projet... mais les surmonter ne fut que plus enthousiasmant. Notons tout de même que notre code ne fut pas parfait et nous sommes passés à côté d'un ou deux éléments importants. Mais je pense que le plus important reste d'avoir compris dans les grandes lignes le fonctionnement d'un système d'exploitation.

Depuis j'ai rapidement essayé de me plonger dans le code de Linux. Force est de constater que le code est... dense. J'ai abandonné. Il y a eu quelques articles d'introduction sur LinuxFR à l'époque, mais impossible de les retrouver.

Sans doute plus intéressant et plus facile d'accès, Manux (non, il ne s'agit pas d'un mauvais jeu de mot). Système d'exploitation purement français (les fichiers, le code, les commentaires : tout est en Français) et issu... du projet système de l'Ensimag, il y a déjà quelques années de ça ! Le développeur avait fait une annonce lors de la sortie de la version 0.0.1 sur LinuxFR.

Et la suite

J'aurais voulu pouvoir partager le code qui devrait d'ailleurs être en grande partie (voire totalement) sous licence libre, néanmoins je n'ai pas le droit de fournir les solutions aux futurs étudiants. Et dans le cas où ils passeraient par ici, je ne peux évidemment pas vous mettre le code à disposition. Dans le cas où il m'arriverait par hasard de vouloir reprendre en totalité le projet pour obtenir quelque chose de plus abouti (hum...) et différent du projet de base, je me ferais une joie de partager le code... Mais je ne me fais pas trop d'illusions ;)

Si vous voulez plus d'infos sur ce projet, notre page de (ensi)wiki décrit un peu mieux l'OS. Vous pouvez aussi voir le travail des autres groupes (il y en a des vraiment impressionants, mais ils avaient plus de temps :p). Et enfin, la page qui présente le sujet du projet. C'était en tout cas le projet le plus intéressant que l'on ne m'ait jamais proposé et ce serait avec joie de continuer encore un peu. Je me demande juste pourquoi j'ai mis autant de temps à écrire cet article.

Je suis chaque jour horrifié, en flânant sur le web, par une faute d'orthographe qui traîne, une phrase mal tournée ou un invariant non respecté (on écrit "héros" !! Il y a toujours un "s" à la fin, même au singulier). Et chaque jour, c'est la même rengaine dans ma tête : "Au fait mon grand, ne faisais-tu pas les mêmes erreurs il y a peu ?" (oui, je m'appelle "mon grand" dans ma tête, le premier qui dit que c'est pour compenser je lui balance mon Bescherelle par la tête).

Un peu de contexte

Bien que la maîtrise du français ait été constamment une chose me tenant à cœur, je n'ai pas toujours été la personne que l'on surnomme Grammar Nazi sur certaines mailing lists dont je tairai les adresses.

À l'école primaire j'avais de (très ?) bonnes notes en dictée et j'adorais lire et écrire. Mais durant mes quatre années de collège, j'ai perdu une bonne partie de mes bases. Je faisais d'horribles fautes, la conjugaison m'était devenue théorique et je ne maîtrisais même plus la règle de terminaison en "-é" ou "-er". Je voyais le regard horrifié de ma mère à chacune de mes énormes bourdes. C'est après coup que je me suis rendu compte que j'avais appris les règles de français par cœur à l'école primaire et le fait de ne pas les pratiquer ensuite suffisamment m'avait fait perdre les bases.

Mais vers la fin du lycée vint le déclic pour progresser, les regards et les remarques de ma mère aidant. Ses remarques et mon ego d'ailleurs. La nostalgie des bonnes notes du temps passé m'a fait me rendre compte qu'il fallait que je réagisse et que je me mette au boulot. Mais à dire vrai, je n'ai pas plus travaillé que ça. Non car je ne travaille pas si je n'en ai pas envie et là, franchement, je n'avais pas envie de bosser des cours de français. Je me trouvais alors dans de beaux draps : une quiche en orthographe et pas envie de bosser pour m'améliorer. Peut-être, lecteur, te reconnais-tu dans ce portrait ? Que faire, vas-tu me demander ? Quel est le secret pour progresser et pouvoir se la péter dans la cour de ton entreprise ?

Et le réflexe fut

Car c'est bien de ça qu'il s'agit. Si je n'ai jamais plus travaillé comme un forcené pour faire progresser mon niveau de français, j'ai pris le temps de me "façonner" un certain nombre de réflexes. Ces réflexes consistant à appliquer des "trucs et astuces" lors de la lecture et l'écriture. Vous savez, ces moyens mnémotechniques permettant de trouver la bonne règle grammaticale ("-é" ou "-er" ? Remplacez par un verbe du troisième groupe). Un réflexe a ça de bien qu'on ne se rend quasiment pas compte quand on l'applique et l'aspect rébarbatif du "truc à appliquer" disparaît.

Évidemment je ne me suis pas levé un matin avec la décision en tête d'appliquer une liste de moyens mnémotechniques à tout bout de champ. Il m'a fallut de longues années pour accumuler ces réflexes dans ma petite tête. Le dernier en date doit être pour faire la différence entre la première personne du singulier au futur simple et cette même personne au conditionnel présent : Je pourrai ou je pourrais ? Modifiez votre phrase en utilisant la deuxième personne du singulier et vous trouverez... peut-être (merci ©Noomy !)

Il faut travailler son français sans travailler soi-même

Pour prendre ces réflexes, j'ai été aidé. J'ai eu la chance en classe de première de tomber sur feu le tchat d'OverBlog et surtout sur de nombreuses (fantastiques) personnes, elles-même très à cheval sur le français (c'est une image, il n'y a jamais eu de cheval sur ce tchat... quoique). Béni soit le jour où j'ai cliqué sur le lien pour accéder à ce lieu car c'est ici que je me suis pris le plus de remarques sur ma pauvre maîtrise de la langue. Ces remarques m'ont fait prendre en compte mes plus grosses lacunes et, à force d'y être confronté, m'ont forcé à me corriger tout seul. Comme quoi, on peut aussi apprendre à écrire sur Internet, il suffit de tomber sur les bonnes personnes.

Aussi, le fait d'écrire un article de blog, un mail ou bien même simplement un SMS (pour peu que vous évitiez le langage abrégé) devient un terrain propice à la mise en application de ces réflexes. Le travail, dans tout ça, ne se fait pas sentir car vous ne travaillez pas votre français : vous effectuez juste une activité connexe et purement détachée du côté rébarbatif du travail.

No silver bullet

Je ne devrais pas vous donner de conseils car il n'existe pas de solution magique... mais c'est ce que je vais pourtant faire. N'oubliez pas que l'on fait tous des fautes, moi le premier (j'ai failli écrire "orrifié" tout à l'heure, je suis horrifié). Il s'agit juste d'apprendre à les débusquer, les corriger... et ne plus les refaire.

1. Lorsque vous écrivez un texte, relisez-vous au moins trois fois.
   • La première lecture sert à corriger les plus grosses erreurs comme les répétitions, les fautes d'inattention ou les phrases vraiment mal formulées.
   • La deuxième lecture permet de corriger les erreurs dont vous n'êtes pas sûr (peut-être bien que oui, peut-être bien que non) et de réajuster encore une fois les phrases. C'est généralement sur cette phase que je passe le plus de temps.
   • Enfin, la troisième lecture doit se faire sans accroche ni aucune correction. Je relis autant de fois mes articles qu'il est nécessaire pour arriver à cette lecture fluide. J'ai d'ailleurs relu entièrement cet article 6 fois (sans compter que je vais le relire une dernière fois lorsqu'il sera publié)
2. N'hésitez pas à reprendre entièrement vos phrases. J'ai réécrit des paragraphes entiers de cet article, simplement parce qu'ils sonnaient faux en les lisant. Et même si vous êtes particulièrement fier d'une tournure de phrase, si elle sonne faux, il faut savoir s'en passer.
3. Si vous avez encore des doutes, alors ne jouez pas à pile ou face : vérifiez ! Il y a des tas de sites pour conjuguer, trouver la bonne orthographe ou des synonymes, utilisez-les.
4. Si vous avez toujours des doutes, reformulez votre phrase. Il ne sert à rien de tourner autour d'un problème grammaticale durant une éternité. Le mieux serait de vous conseiller d'écrire votre question sur un morceau de papier et d'y revenir plus tard... mais je ne le fais pas moi-même.
5. N'utilisez pas les outils de correction automatique avant la deuxième lecture. Ça vous permettra de vous creuser un peu les méninges et d'évaluer réellement votre niveau.
6. Lorsque vous commencez à vous sentir à l'aise, jouez avec la ponctuation. Notamment avec les virgules qui peuvent changer le sens d'une phrase.

TL;DR

Vous avez peut-être noté les bouts de phrases en gras dans cet article ? J'aimerais revenir sur chacun d'eux car ils sont particulièrement important pour moi.

la maîtrise du français [a] été constamment une chose me tenant à cœur [...] et j'adorais lire et écrire

Vraiment. Si ça n'avait pas été le cas, je vous assure que je n'aurais pas pu autant progresser. C'est un fait, il faut un minimum de motivation et la maîtrise de la langue française était la mienne. Peut-être que pour vous il ne s'agit que d'un aspect dérisoire et c'est sûrement très bien, mais si vous souhaitez progresser, essayez de vous trouver une motivation.

j'avais appris les règles de français par cœur

Et ça ne m'a pas rendu meilleur quelques années plus tard. Je n'ai jamais aimé apprendre par cœur ; comprendre est pour moi plus important. En comprenant un concept on peut le reconstruire à partir des briques de base. En apprenant par cœur on se construit un mécanisme de pensé qui s'efface au fil du temps. Mais si apprendre par cœur vous convient ou vous rassure, alors c'est sûrement mieux pour vous.

je n'avais pas envie de bosser des cours de français.

Ne vous forcez pas à travailler si vous n'en avez pas l'envie. C'est sûrement le conseil le plus pertinent qu'un prof m'ait fait, et je l'ai toujours appliqué à merveille. Non vraiment, je n'ai jamais été efficace dans un travail qui ne me procure aucun intérêt. Les cours de grammaire, que ce soit ceux de français ou ceux d'anglais, me sont toujours sortis par les yeux. Et je vois où j'en suis aujourd'hui en anglais... bon d'accord, il faut savoir appliquer ce conseil avec parcimonie.

c'est [dans ce lieu] que je me suis pris le plus de remarques

Vous ne pourrez pas progresser si personne n'est là pour pointer vos lacunes. Ça a commencé par ma mère qui m'a fait prendre conscience de mes problèmes, puis du "suivi malgré eux" de ces personnes rencontrées sur le tchat. Et même si elles m'ont parfois blessé dans mon orgueil ("Non mais qui êtes-vous pour vouloir m'apprendre le français ? Vous voulez qu'on compare nos copies de dictée de l'école primaire ?!"), elles m'ont surtout fait progresser. Prenez ces remarques comme des conseils et non pas comme des attaques... même si elles peuvent vous paraître gratuitement méchantes ☺

Ces remarques [...] m'ont forcé à me corriger tout seul.

Le dernier point qui fut important pour moi. Toute cette démarche je l'ai entretenue par moi-même et le plus souvent sans y penser sur le moment. Si j'ai eu des aides extérieures, c'était malgré eux et je ne leur ai jamais demandé s'ils avaient des conseils à me prodiguer. J'ai d'ailleurs horreur des articles comme celui que je viens d'écrire qui veulent nous donner une (ou LA) démarche pour progresser. Je ne suis jamais les conseils des personnes dans mon genre. Je suis indépendant ! Je n'ai besoin de personne namého ! Laissait-moi tranquille !

6 mois. 6 mois seulement que j'avais fait évoluer mon site vers sa cinquième version. Il faut dire que j'étais parti dans un petit délire qui rendait le tout pas pratique du tout à manipuler. Mais c'est de l'histoire ancienne ! Aujourd'hui j'officialise la version 6 de mon cher petit site.

Qu'est ce qui se cache donc sous le capot cette fois-ci ?

Un blog poids PluXML

Ça y est, j'ai enfin décidé qu'il était temps d'arrêter de vouloir tout re-développer alors qu'il existe des CMS et des logiciels qui font les choses très bien et même mieux. Depuis le début de ce site je me suis refusé à utiliser un moteur de blog tel que PluXML, Dotclear ou Wordpress parce que je voulais faire les choses moi-même. Force est de constater qu'il est beaucoup plus simple d'utiliser le produit d'un autre quand il est maintenu par celui-ci.

PluXML a tout pour lui : léger, sans base de données, (vraiment) bien codé, facile à adapter à ses besoins, un système de plugins, etc. Je peux enfin respirer après des années à utiliser une interface d'administration toute moisie.

J'ai quand même pu récupérer l'ensemble de mes anciens articles pour les gérer via PluXML. Bien sûr, les URL pour y accéder ont changé et certains liens dans les articles ne fonctionneront plus. Et vu que cette fois j'ai la flemme de tout vérifier, ça restera ainsi (sauf si la motivation revient).

On a retrouvé Shaarli

C'est un grand retour. Alors que je l'avais abandonné lors du passage à la v5 pour un outil fait maison, j'ai assez vite déchanté. Les bugs et l'interface (là encore assez peu glamour) m'ont forcé à repasser à Shaarli. Mêmes explications que plus haut, ne pas avoir à se charger de la maintenance d'un produit est une épine enlevée du pied.

Je vais donc pouvoir recommencer à partager mes liens comme avant ! ☺

Les plus attentifs remarqueront que j'ai abandonné le flux unifié de mes articles de blog / liens partagés. À vrai dire, le fait que mes liens arrivent en première page, de la même manière qu'un article, me gênait. En effet, un lien partagé est censé être moins important qu'un article et devrait rester en seconde page.

Un design fait avec amour

Je parlais d'interface glamour plus haut, et ceux qui connaissent l'interface standard d'un Shaarli me diront que ce n'est pas tout à fait ça. Le design par défaut de PluXML n'est pas non plus des plus enthousiasmant. Et le design précédent de ce site était vraiment "fade" (alors qu'étrangement j'avais réussi à faire quelque chose de pas mal avec la v4). Mais comme je le disais, c'est désormais de l'histoire ancienne !

Heureux que vous devez être alors d'apprendre que je vous propose au téléchargement le design tout beau (enfin j'espère) que j'ai développé pour ce site. Une partie pour PluXML et une autre pour Shaarli. Attention tout de même pour le Shaarli, j'ai fait des modifications dans le index.php et j'ai remanié entièrement les fichiers TPL (la création d'un thème à part entière pour Shaarli n'est pas encore au point).

Pour les couleurs, le fantastique site Flat UI Colors m'a énormément aidé. Je me suis aussi inspiré de ce que j'ai fait pour FreshRSS pour compléter. Bref, j'espère que ça vous plaira !

Un nouveau départ

Je n'ai jamais beaucoup écrit sur ce site / blog (à peu près un article par mois depuis le début de l'année !). J'espère que cette nouvelle version avec un vrai moteur de blog va me motiver un peu plus. De toute façon, ce site reste mon site et ma vitrine, aucune chance que je l'abandonne lâchement ! :D

Si toutefois vous souhaitez (me) lire, j'essaye d'être plus régulier (et plus compréhensible, hein maman ?) sur mon blog dédié à mon voyage en Norvège.

Accéder à l'article "Nus et culottés en replay - Objectif Bretagne"
Parce que tout le monde rêve de visiter la Creuse, c'est peut-être l'occasion pour vous de découvrir quelques coins et de comprendre un peu mieux comment on peut vivre dans &quot;le trou du cul du monde&quot;. En plus ils passent juste à côté de chez moi