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Hadopi : Le Bilan

lundi 9 juillet 2012 à 08:56

Bilan de l’Hadopi, user side.

C’est le bon moment pour faire le point : le gouvernement le demande et les données sont floues. Ainsi en tant qu’utilisateur des réseaux peer to peer, autant la faire à l’envers du point de vue personnel : un an et demi après, qu’en est il de mon comportement depuis Hadopi ?

(1) Je télécharge autant post-Hadopi.

(2) J’achete toujours autant de médias post Hadopi.

(3) Je consulte des médias hors circuits majors.

(1) : Mes habitudes n’ont pas changé, elles se sont concentrées autour des axiomes fondamentaux du libre partage: télécharger ce que je regarde/écoute, et écouter ce que je télécharge.
J’évite le téléchargement compulsif qui a pour effet d’engorger les disques durs de fichiers que l’on ne consulte jamais. Dans un même ordre d’idée, je ne conserve que les médias téléchargés que je considère avec beaucoup d’estime, comme faisant partie de ma «bibliothèque».

(2) : J’achète les médias d’estime sur support physique du via les réseaux de distribution les plus courts, notemment chez les disquaires. Je possède la majorité des médias de ma bibliothèque sur un autre média propriétaire (CD, DVD, livre, etc…) que mon ordinateur.

(3) : Les moyens mis en place pour fliquer Hadopi me font éviter les médias des grands groupes. Je ne consulte plus les sorties des majors, et rechigne à aller voir les grosses productions au cinema. Perte pure pour moi: je passe certainement à côté d’artistes extraordinaires. Perte pure pour les majors : je n’achète plus leur contenu car je ne m’informe plus, je ne m’y intéresse plus. C’est un divorce pur et simple, au rejet des méthodes succède une indifférence banale.

La perte est double: pour les majors et pour moi. Mais c’est la raçon de la méthode.

handbook

HAPPY FULLMAJ DAY – 28/06 ONEONE

jeudi 28 juin 2012 à 17:12

THIS IS THE FULLMAJ DAY, MAY WE ALL CELEBRATE THE CAPSLOCK DAY.

 

HEAR US LOUND INTERNETZ TODAY IS A SPECIAL DAY WHERE WE CELEBRATE THOSE OF US WHO IMPOSE THEIR SUPREME OPINIONS BY FLOODING TEXT BASED PLATFORMS WITH HEX[41<>5A] ASCII CHARZ !

 

BEHOLD THE HOLY CAPSLOCK DAY !

partner

Email Monophrase : Coup de gueule illustré

jeudi 7 juin 2012 à 11:48

Tendance insupportable su moment, les mails d’une phrase en forward pullulent dans les boites mails pro. Ces phrases courtes, du genre  » a traiter ASAP », sont utilisés pour propager des actions à faire, ou des questions.

Aucun des codes de l’écrit n’est respecté, autant sur la ponctuation que sur les règles de base de savoir vivre. On assiste de plus en plus à un ballet de mail commencant en « <FW>: » dont la seule et unique phrase chapeau n’a rien à envier aux « Impulsive Ego Posts » que l’on critique tant sur les réseaux sociaux.

Dans certaines entreprises, les admins ont même désactivé la fonction « répondre à tous ». Cela force les personnes ayant tendance à forcer sur le mail ultracourt à revenir aux fondamentaux : dire bonjour, préciser le cadre (ou repréciser au besoin), et garder en tête que écrire deux phrases de plus fait gagner un temps fou à tous ceux qui sont amenés à lire le mail.

Une sorte de bien séance de la messagerie électronique somme toute.

Quelques morceaux choisis tirés d’échanges réels :

Le Black Hole : « »
Rien. Le mail est forwardé, mais aucun texte chapeau ne vient expliquer la raison du forward.

L’informatif : « For Info »
Celui là tombe par centaine de kilos, surtout en chapeau d’un échange de 20 mails avec plein de réponses floues. Avec un fil difficile à suivre.

Le simplet : « Merci de faire de ton mieux »
Suivi généralement de travail abscon et très mal défini, ou personne ne sait exactement ce qu’il faut faire, et que tu te retrouves en fin de chaîne recevoir le paquet piégé.

L’engagé : « Merci de confirmer »
Généralement accompagné d’un mail nécessitant une décision entre deux solutions inappropriées qui ont été proposées par des gens qui n’ont pas les compétences pour proposer. Et on te demande de bénir ces solutions.

Le Catastrophique : « C’est la TOP PRIORITE »
C’est la CA-TA-STRO-PHE : y’a une super méga urgence suite aux échanges de mail en dessous. C’est assez obscur alors on te le propage rapidement pour que tu te démerdes avec.

L’indécis : «A voir si on peut l’approuver »
On a reçu un truc, j’y comprends rien et j’ai pas envie de regarder si ca tient la route. Tu jettes un œil ?

Le pusher : « Cela me semble acceptable, non ? »
J’ai regardé de travers, ca a l’air potable même si c’est ultra bancal. J’ai des jalons de livraison à respecter et je m’en fous de la qualité, dis moi qu’on accepte que je sois tranquille.

Le clivage : « Merci de voir de savoir sur quel banc »
L’univers des bancs d’essais est un obscur maelstrom que je n’ose pas approcher de peur d’attraper une saloperie. J’évite d’en parler, j’en perds mon francais. Regarde pour moi ce que tu peux faire.

Le yakafokon : « Comment progresser sur ce sujet ?;; »
Bon, j’y comprends rien du tout à vot’ bordel, et tout ce qu’il m’intéresse c’est de savoir où vous en êtes, car je dois fermer une case dans un fichier excel. Z’en êtes ou ?

Le Bug : « rrr »
Je sais pas quoi écrire pour vous propager ce mail , et puis ca me gonfle vos trucs. Alors je tape « r » et j’envoie. Faites chier.

Le simulacre : « Cette phrase est en ligne avec ce que j’ai compris de la discussion »
Bon, j’ai rien compris et je m’en bats les couilles. La dernière phrase, elle est bonne ? Je peux la mettre dans mon reporting de la semaine pour les chefs ? Je dois l’envoyer dans 10 minutes.

L’emo kid question : « Comme il a fait ? »
Bon sang, j’y comprends vraiment rien. Quelqu’un m’explique que je sois pas à la ramasse ?

Le faire avec : « un doc reçu qui n’est pas passé par les voies normales »
Un document à analyser, qu’on a reçu sur le tas. J’ose pas me retourner vers le fournisseur et gueuler car c’est un doc pourri qui n’a pas suivi le process normal de livraison qualité. Vous voulez bien faire une passe dessus, histoire de pas faire de vagues, et me faire des commentaires ? La flemme de dire non au fournisseur.

L’ordre : « J’ai besoin d’un retour aujourd’hui »
On me met la pression au-dessus de ma hiérarchie pour répondre vite, même si je ne comprends rien au sujet, alors je vous propage la pression. Magnez-vous, bande de moules.

Le meaculpa : « sorry »
Putin, j’ai merdé.