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FredericBezies

source: FredericBezies

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Vieux geek, épisode 346 : Kubuntu 5.04, la deuxième saveur liée au projet Ubuntu.

vendredi 14 juin 2024 à 20:00

Quand Ubuntu 4.10 est sorti en octobre 2004, il se basait sur Gnome. Il a fallu attendre une version supplémentaire pour que KDE soit empaqueté sur une base Ubuntu pour devenir Kubuntu. À l’époque – et jusqu’à la 6.06 LTS – il y avait deux images ISO disponibles : une pour le système « live », une autre pour l’installation. Et installation en mode texte, s’il vous plaît 🙂

Les autres saveurs sont arrivées au fil des versions, et je n’ai pas envie de toutes les lister, même si ça me ferait un paragraphe rempli rapidement 😉

Le nom de code de la version 5.04 est sympa, c’est « Hoary Hedgehog » ce qui donne « Hérisson cendré ». On a connu pire par la suite, comme avec la « Jaunty Jackalope » (Ubuntu 9.04) pour rester dans les versions historiques.

Pour l’émulation, j’ai bien commencé avec VirtMachineManager, mais la souris ne répondait pas aux ordres. Je me suis donc replié sur Pcem, ce qui a ralenti pas mal la vélocité de l’ensemble. Côté technique, on se retrouve avec un noyau linux 2.6.10, une partition /boot en ext2, le reste en ext3… Et oui, on parle d’une version sortie il y a un peu plus de 19 ans 🙂

Pour récupérer l’image ISO qui va bien, je suis passé par les archives d’ubuntu et plus précisément celle consacré à Kubuntu 5.04, à savoir https://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/5.04/ À l’époque, il y avait aussi les versions pour PowerPC et pour AMD64, mais ce n’était pas super utilisable sur cette plateforme. Je me souviens d’avoir attendu jusqu’à Ubuntu 6.10 pour tenter le 64 bits en février 2007. Et c’était épique à l’époque 😀

Après ce court bond en arrière, revenons-en donc à notre Kubuntu 5.04. Le premier écran sent bon l’informatique du milieu des années 2000. Avoir revu cet écran, ça m’a filé un coup de vieux…

Côté init, nous avons le classique sysVinit. Systemd ne naitra que quelques années plus tard. Après m’être battu avec VirtMachineManager (souris non fonctionnelle) et pcem (le redémarrage ne se faisait pas), je me suis replié sur VMWare Workstation pour installer cette ancestrale version de Kubuntu. J’ai ensuite traduit l’ensemble. Cependant quand j’ai demandé les mises à jour, rien n’est arrivé 🙁

Assez papoté, autant vous la montrer en vidéo.

On a une expérience qui mélange nostalgie et geekeries. Cela m’a fait réalisé que j’avais à peine 30 ans quand cette version est sortie. Parfois, on devrait éviter la nostalgie, ça fait trop mal !

« Celestial Exile », le sixième album d’Aythis, une réussite.

mercredi 12 juin 2024 à 11:45

Je suis le projet solo de Carline Van Roos depuis septembre 2014 avec son album « The New Earth ». Autant dire que je suis un fan de longue date du projet solo de Carline Van Roos.

J’ai ensuite parlé de « The Illusion and The Twin » (en 2016), de « Secret from Below » (en 2021).

J’ai donc une longue histoire avec Aythis comme fan. Pas de la première heure (ayant découvert « Doppelganger » et « Glacia » sur le tard).

Donc trois ans sont passés depuis le dernier album et un EP, « Samhain » est sorti en 2022. Autant dire que j’attendais d’oreille ferme le nouvel album qui est sorti le 7 juin 2024.

Comme pour l’opus précédant donnait une bonne part au post-rock et aux ambiances un peu rock, cet album est aussi hybride avec des pistes plutôt orientées néo-classique Côté longueur, on a 8 pistes pour un peu plus de 43 minutes. En gros, chaque piste fait entre 4 et 6 minutes.

Le post-rock léger d’Aythis est encore présent, dès la première piste. À partir de la troisième piste, « Moonsong », l’ambiance est plus orientée néo-classique, la guitare laissant un peu sa place aux autres instruments.

L’ambiance néo-classique prend le dessus pour la quatrième piste « Between Worlds ». Le côté post-rock de l’album reprend le dessus juste après avec la piste « Solar Waves ». On retrouve presque l’ambiance proposée par Lethian Dreams. Cela n’empêche pas un crochet néo-classique avec l’avant-dernière piste, « Nightwalker » et l’ultime piste « Dustfall ».

Comme je l’ai dit en titre, c’est un excellent album qui valait largement l’attente.

En vrac’ de milieu de semaine…

mercredi 12 juin 2024 à 00:00

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

En vrac’ de fin de semaine…

samedi 8 juin 2024 à 12:00

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de juin 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

L’outil run0 de systemd, un pataquès à venir pour pas grand-chose au final ?

vendredi 7 juin 2024 à 19:00

À chaque nouvelle version majeure ou presque de systemd, sa polémique. Cette fois-ci, avec l’arrivée de Systemd 256, un clone de sudo a été développé sous le nom de run0. C’est une volonté d’écrire une alternative à sudo en se basant sur systemd-run. Ma source ? Cet article de programmez.com.

Mis à part le doas d’OpenBSD – qui est disponible aussi sur Archlinux via AUR entre autre ou encore sur la Debian 12 – qui n’a pas eu droit à des grands cris d’orfraie à sa sortie, il n’y a pas grand-chose côté outils permettant une élévation temporaire des privilèges.

En passant, bien que certains outils de Systemd existe comme le ntpd connu sous le nom de systemd-timesyncd ou encore l’outil de connexion réseau systemd-networkd n’a pas éradiqué Network Manager, on peut aisément pensé que run0 ne tuera pas sudo.

D’ailleurs, si on entre run0 tout seul, c’est comme si on utilise la commande su. On est connecté au compte root. Si on entre une commande après le run0, l’outil se comporte comme sudo.

Mais le mieux est de montrer quelques fonctionnalités basique de run0, le tout dans une machine virtuelle avec une Archlinux proposant KDE. J’ai dû utiliser les dépôts de test – car au 7 juin 2024, moment où je rédige l’article – pour avoir accès une version quasi-finale de systemd 256, sa quatrième release candidate.

Vous avez pu le voir, il n’y a rien de maléfique dans cet outil. Comme pour systemd-timesyncd ou systemd-networkd, il n’y a aucune obligation à l’utiliser. Je vais rester fidèle à ce bon vieux sudo. Sûrement de vieilles habitudes que j’ai du mal à me séparer.