source: FredericBezies
Le mois s’est donc déroulé. Dans les modifications effectuées, j’ai rajouté Vice – ainsi que les paquets alsa-utils et alsa-plugins pour avoir la sortie son. Ainsi que Dosbox-X et Fuse-emulator (pour le ZX Spectrum).
Sur le plan des mises à jour, c’est le néant ou presque, ayant dû avoir peut-être dans les 15 à 20 mises à jour en l’espace d’un mois. Ce qui est ennuyeux, c’est le manque de mise à jour, surtout quand des failles de sécurité sont dévoilées.
J’ai comme l’impression – trompeuse j’espère – que le projet ne suit pas vraiment sa base en terme de mises à jour de paquets. Pour les mises à jour système, je ne peux pas dire. Je suis souvent passé par l’outil update-station, n’ayant pas envie de potentiellement casser l’installation avec l’utilisation d’un freebsd-update
.
Je n’ai pas hésité à faire un pkg update -f
suivi d’un pkg upgrade
, mais la plupart du temps en vain. Mis à part une grosse mise à jour le 3 juin 2025 avec entre autres Mozilla Firefox, je me suis brossé pour les mises à jour !
C’est dommage car le projet semblait prometteur au premier abord. Avec la reconstitution que j’ai effectué en partant d’un FreeBSD classique, j’ai une moyenne de 2 ou 3 mises à jour par semaine, parfois plus, surtout avec des outils comme Mozilla Firefox.
Pourrais-je conseiller GhostBSD ? Pas vraiment. Son manque de mise à jour, surtout au niveau des paquets installés joue contre le projet. Je n’ai pas eu l’occasion de tester la montée en niveau avec FreeBSD 14.3 qui sortira – est sorti, le tout dépendant du jour où vous lirez cet article – le 10 juin 2025…
Ou peut-être un peu avant, ce qui voudra dire que l’équipe de développement n’aura pas encore pris en compte la montée en version de FreeBSD.
C’est donc un bilan en demi-teinte. Je m’attendais à mieux, je dois le dire, donc je suis un peu déçu !
Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juin 2025.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Côté culture ?
Rien cette fois.
Sur ce, bonne fin de week-end !
La dernière fois que je parlais longuement du groupe de neo-folk Dayazell, c’était en juin 2016 pour l’album « Nizhâm ». Autant dire que quand j’ai eu l’information qu’un troisième album allait sortir, j’étais franchement content. Le 9 mai 2025, le premier extrait était publié.
Un chant arménien du nom de « Hov Arek Sarer Jan ».
Et en ce jour de publication, un deuxième extrait a été rendu public, « O Rubor Sanguinis ».
Parlons maintenant de l’album. Il fait 37 minutes pour 8 pistes, ce qui fait une moyenne de 4 minutes et demi par piste. Comme pour les précédents albums, les influences sont multiples : l’Arménie, la Turquie, la Grèce ou encore l’Espagne avec l’excellent « Stella Splendes » qui avait été déjà repris par le groupe « Blackmore’s Night » en 2008 pour l’album « Secret Voyage » sous le titre « Locked Within The Cristal Ball ». Cette version acoustique est tout simplement excellente !
Mais revenons à l’album. Comme les albums précédents du groupe, c’est le type d’album qui s’écoute du début à la fin, comme un long morceau. C’est franchement agréable. Je parlerai même d’album méditatif. Les influences médiévales du groupe plairont aux personnes qui comme moi apprécie la neo-folk.
Les différentes influences se font entendre, comme sur la piste instrumentale « Nikriz Peşrev » qui est d’origine turque. Tout comme pour la piste « Bahçalarda Kestane » qui la suit. Il y a aussi des chants religieux, comme « Kyrie XI (Orbis factor) ». Sans oublier des influences grecque avec la piste « Ipne Pou Pernis Tapedia ». Sans oublier des influences sépharades avec la piste « Morenika ».
L’album se termine avec la piste « Stella Splendens » dont j’ai parlé plus haut dans l’article.
C’est un album complet, très facile d’écoute. Idéale pour se détendre en tout tranquillité. Espérons maintenant que si le groupe prépare un quatrième album, il ne mette pas à nouveau 9 ans. L’attente était grande et la récompense est présente. Que demander de plus ?
Petit à petit, Microsoft – avec sa propre licence Open-Source – propose des outils comme l’excellent et simple – mais puissant – edit. Le code source écrit en Rust est disponible sur un dépôt GitHub assez dynamique. L’une des grandes nouveautés de la version 1.1, c’est la traduction disponible dans de nombreuses langues, dont le français.
L’interface peut se manier à coup de raccourcis clavier ou avec la souris. Toutes les fonctions de base, comme la recherche, le remplacement ou la recherche / remplacement sont disponibles.
C’est un hommage – plutôt réussi – à l’éditeur MS-DOS qui a existé à partir de MS-DOS 5.0 jusqu’à la version 6.22. Il est aussi plus puissant, puisqu’il est possible d’utiliser des regex dans la fonction de recherche / remplacement.
En comparant côte à côte les deux éditeurs, on constate quelques différences, comme la configuration de l’affichage ou encore la possibilité d’imprimer. Mais pour une utilisation classique, MS-Edit est plus que suffisant. La preuve en action.
Il ne lui manque pas grand-chose, comme la possibilité de faire un peu de coloration syntaxique, mais cela entrerait en conflit avec le principe de faire un éditeur de texte basique mais costaud. En tout cas, il est très bien et j’avoue l’utiliser avec plaisir !
Le plus marrant ? C’est de pouvoir le lancer sous Linux, comme je l’ai montré en fin de vidéo. De la concurrence rude à venir pour GNU/Nano ? C’est un pas que je ne franchirai pas pour le moment !
C’est le genre de guerres qui ne servent à rien. Ce sont souvent des communautés arcboutées sur leurs positions extrémistes et qui cherchent à imposer leur vérité au détriment du reste du monde du libre.
Cela donne naissance à des forks de distributions ou de logiciels complètement rageux. Outre les classiques et ancestrales guerre comme vi contre Emacs – qui remonte en gros avant la naissance du logiciel libre en 1983 – on a eu droit au fil des années aux guerres Gnome contre KDE ou la plus vivace et la plus violente guerre des inits, à savoir systemd contre SysVinit/OpenRC/Runit/S6/dinit (et désolé si j’en oublie au passage)… Avec des sites plutôt « collector » côté haine comme systemdfree. Attention, c’est du lourd !
Quand j’étais un linuxien à poils durs, j’avais une posture précise : peu importe le système d’init et de gestion des services. Tant que ça fonctionne, c’est le principal. En clair, un point de vue purement pragmatique et utilitaire. Durant ma période de mono-démarrage linuxien (qui s’étale sur près de 19 ans), j’ai tout connu : sysVinit, upstart (lors de ma période Ubuntu) et systemd.
Actuellement, mon ordinateur portable tourne avec Archlinux, mon ancestral eeePC avec une Void Linux 32 bits, étant donné que c’est une des dernières distributions à proposer encore du 32 bits à l’installation. Void Linux qui utilise Runit, système d’init alternatif que j’aime bien.
Pour les pro-systemd comme pour les anti-systemd, je suis un traitre de la pire espèce. Dans le premier cas, j’utilise autre chose que systemd. Dans l’autre, j’ose utiliser systemd. Autant dire que ce n’est pas une position des plus confortables ! Le meilleur moyen de se retrouver sur un bûcher à court ou moyen terme
Je me mets ici dans la peau de l’utilisateur / utilisatrice de base qui ne veut qu’une chose : que tout fonctionne. Si un jour Archlinux abandonne systemd pour un autre système d’init, je suivrai le wiki pour l’adapter à mon installation sur mon ordinateur portable. C’est aussi simple que ça.
Allez, passez une bonne journée et à la prochaine !