source: FredericBezies
Depuis environ 4 ou 5 ans, j’ai commencé à me plonger dans le rétroludique. Un peu avant qu’il ne soit à la mode. Il faut dire que je n’avais pas l’équipement nécessaire niveau matériel pour me permettre des jeux modernes… Et après avoir eu l’occasion de jouer un peu à Doom (celui de 2016), je me suis à nouveau éloigné du vidéoludique moderne.
De plus, j’avais l’impression de toujours voir les mêmes déplacements, les mêmes effets spéciaux… Dépenser plusieurs centaines d’euros dans une carte graphique dédiée, ce n’était pas à l’ordre du jour… Ma carte bleue m’aurait mordu jusqu’au sang !
Je me suis d’abord tourné vers mon passé informatique, avec l’Amstrad CPC avant de m’apercevoir que la scène CPC n’était pas aussi dynamique que je l’aurais voulu. C’est tout naturellement que je me suis tourné vers le Commodore 64. Et c’était le jour et la nuit.
Depuis, j’ai reçu en don un C64 de 1985. Et j’ai dû dépenser 150€ à 175€ en périphériques et jeux en boîte. 175€ sur environ 4 ans, c’est pas excessif. Mais j’ai ainsi u avantage sur les jeux vidéo modernes. Les jeux que j’ai acheté en physique ou en numérique m’appartiennent.
Je ne suis pas à la merci d’un serveur qu’un éditeur peut débrancher quand bon lui semble.
Oui, le son et les graphismes piquent les oreilles et les yeux. Mais au moins, les jeux qui sortent la plupart du temps terminé. Il peut arriver que des versions corrigées soient publiées. Mais les images de disquettes ou de cartouches m’appartiennent. Je ne loue pas un jeu dans le monde rétroludique.
Et c’est vraiment bien. Ensuite, quand le rétroludique sera passé de mode, et bien les plus accrocs dont je fais partie continueront de jouer à des titres qui ne sont pas photoréalistes, mais qui ont le bon goût de ne pas disparaitre du jour au lendemain.
Allez, passez une bonne journée quand même
Nous sommes en 1997. KDE 1.0 est en plein développement pour sortir en 1998. Cependant, des développeurs sont mécontents, car il y a utilisation de la bibliothèque QT 1.x qui a l’époque est un logiciel commercial. Il faudra attendre juin 1999 pour que QT devienne opensource, puis décembre 2000 pour qu’il passe en licence GPLv2.
Les développeurs mécontents se disent qu’il faut un environnement de bureau 100% libre. Ils se mettent au travail et courant 1999, Gnome 1.0.x sort. L’une des premières distributions à l’empaqueter et à le proposer, c’était la Red Hat Linux. Oui Red Hat Linux et non pas Red Hat Enterprise Linux. Et Gnome signifiait à l’époque GNU Network Oriented Model Environment, que l’on peut traduire par Environnement GNU orienté réseaux. Bizarre
La Red Hat Linux 6.0 (alias Hedwig) est un ancêtre lointain de la Fedora Linux. Nous sommes donc en 1999, et la première version n’est pas des plus… conviviales. Après quelques recherches sur archive.org, j’ai réussi à retrouver cette distribution ancestrale. La configurer – alors que l’installateur est toujours en mode texte – spécialement au niveau de XFree86, c’est pas la joie. Mais j’y suis arrivé. C’est le principal.
Comme vous avez pu le voir, c’est encore très rudimentaire et certains outils, comme le gestionnaire de fichiers Nautilus n’existera qu’à compter de Gnome 2.0 en juin 2002. Il manquait aussi le gestionnaire de fenêtres, et pas mal d’outils et de composants. Heureusement qu’il y a Gnome 2.x pour combler le retard.
S’il y a bien un outil emblématique de MS-Windows, c’est son outil de nettoyage de disque. Simple et pourtant puissant, il accompagne les utilisateurs et utilisatrices depuis… 1998 !
En effet, à l’époque de MS-Windows 95, il n’y avait pas d’outil intégré pour cette tâche. On passait par Cleansweep évoqué en décembre 2015) soit par l’outil fourni par Micro Applications (évoqué en avril 2020).
Je me suis penché sur cet outil que j’utilise une fois par mois suite à un message privé sur Mastodon qui me demandait à quand remontait la première incarnation du nettoyage de disque. Autant dire que quand j’ai appris que c’était avec MS-Windows 98 Première édition qu’il était apparu, ça m’a foutu un coup de vieux. Un logiciel aussi vieux que Gimp 1.0… Ou que l’ouverture du code source du futur Netscape 5.x en mars 1998 donnant naissance au projet Mozilla.
J’ai donc créé un PC virtuel dans PCem pour ensuite y installer MS-Windows 98. Pour montrer la première version de l’outil en action.
Oui, l’outil n’a pas beaucoup évolué sur le plan de l’interface, mais vu la simplicité de celui-ci, il n’était pas besoin d’en modifier l’ergonomie à chaque nouvelle version majeure de MS-Windows. On est loin des mastodons comme CCleaner ou Bleach Bit, mais au moins on est certain que l’outil n’ira pas trop loin dans les entrailles de l’OS.
…Spécialement si on parle de la part de marché bureautique du monde linuxien. Navigant sur YouTube à la recherche de vidéos intéressantes – en clair aux chiottes les influen(su)ceurs, les jeux vidéo modernes et d’autres catégories comme les vidéos politiques ou de charlatans – je suis tombé sur une vidéo qui annonçait en fanfare que Linux avait atteint les symboliques 5% de parts de marché en bureautique…
En oubliant un point pratique, uniquement ajouté en description… Qui lit les descriptions ? Qui ? Revenons-en au sujet de l’article.
C’est à la fois vrai et faux. Non ici, pas d’exercice de double pensée – si vous avez la référence, bravo, vous avec de la culture générale – mais plus simplement une histoire de référentiels.
Oui, Linux a atteint les 5% de parts de marché en bureautique… Mais uniquement – pour le moment – aux États-Unis d’Amérique. Si on va sur StatCounter, en juin 2025, les 5% sont bien affichés, capture d’écran à l’appui.
Au niveau mondial, c’est largement moins, près d’un pourcent pour être précis. On arrive à 4,1% seulement. Capture d’écran à l’appui.
En Europe ? 4,19%. Capture d’écran à l’appui.
Et pour finir, en France ? 4,26%. Capture d’écran à l’appui.
Ce qui reste somme toute respectable. Je participe à ces 4,26%, en utilisant mon PC portable sur Archlinux ou encore mon eeePC sous Void Linux. Il faut donc garder la tête froide, ça évite de s’emporter et de se ridiculiser.
En 1999, un projet de distribution GNU/Linux un peu fou voit le jour. C’est la WinLinux 2000. Même en cherchant, je n’ai pas trouvé la base utilisée. Est-ce une base Mandrake Linux ? Debian ? Slackware ? Impossible à savoir.
Le projet propose un environnement KDE 1.x avec quelques outils célèbres comme la trousse internet Netscape Communicator. La particularité du projet ? S’installer directement sur une partition en fat32. Comment cela était-il possible ? On passait par un pseudo système de fichiers, le umsdos qui permettait de faire croire à la distribution que l’ensemble était installé sur une partition dédiée.
Ce système de fichiers a existé jusqu’à Linux 2.4.x inclus. À compter de Linux 2.6.x, il a disparu, n’ayant plus trop d’utilité. J’avais déjà eu l’occasion d’utiliser une distribution avec umsdos activé par défaut. C’était en 1997, lors de mon premier contact avec Linux. C’était via le magazine PC Team n°9 qui proposait la Slackware de l’époque (une 3.x de mémoire).
J’ai eu connaissance de cette distribution via le canal Discord de Dosbox-X qui parlait de cette distribution GNU/Linux. Comme quoi, les canaux Discord, c’est parfois utile. Via Archive.org, j’ai pu récupérer l’image ISO.
J’ai donc utilisé mon ami PCem pour émuler un Celeron 333 avec 64 Mo de mémoire vive, une carte vidéo S3 Virge, une Sound Blaster 16, et un disque dur de 2 Go. Je ne me souviens plus si vers 1998-1999 on avait des capacités de stockage plus grande ou pas.
J’ai installé à l’intérieur un MS-Windows 98 SE. J’ai ensuite inséré l’image ISO contenant WinLinux 2000. L’installateur s’est lancé automatiquement.
La copie des fichiers a duré une bonne dizaine de minutes. Ensuite un assistant s’est lancé pour configurer l’installation. Ne serait-ce que par exemple avec la création d’un compte utilisateur ou ensuite la gestion du matériel installé.
Un raccourci est alors créé sur le bureau pour lancer l’ensemble. J’ai ensuite fait chauffer OBS Studio pour capturer l’ensemble en action.
Vous avez pu le voir, l’ensemble était quand même assez utilisable, même si KDE 1.x était encore rudimentaire. Même si je n’ai pas pu me connecter à la toile – je n’ose pas imaginer le massacre avec un navigateur de 25 ans d’âge – on pouvait faire pas mal de petites choses. Le principe d’installer sans partitionner sera repris entre 2008 et 2012 par Canonical pour le projet WUBI pour Windows-based Ubuntu Installer. Pour permettre aux personnes de mettre un orteil dans le monde linuxien sans se prendre la tête à partitionner le disque dur et potentiellement perdre des données précieuses.