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Internet

lundi 12 août 2013 à 20:15
Le communisme est un type de société sans classe sociale, sans frontière et sans Etat, fondée sur la possession commune des moyens de production, et sur une organisation du travail libérée du salariat et du système « dominants/dominés ». Cela fait quelques années que je remarque des parallèles intéressants entre le communisme et ce qu’il se passe […]

Flattr

samedi 13 juillet 2013 à 16:00

Je me suis enfin inscrit à Flattr. Ce service fait parti de ces nombreux et nouveaux outils de crowdsourcing, cette nouvelle manière de financer des projets sans passer par les charognards habituels, directement du consommateur à l’artiste.

Son fonctionnement est très simple, vous définissez un budget mensuel que vous souhaitez dépenser dans le contenu en ligne que vous appréciez. Durant tout le mois, quand vous croisez un contenu qui vous plait (post de blog, article de journal, morceau de musique, photographie, vidéo, …) vous cliquez sur le bouton Flattr associé.
A la fin du mois, votre budget est divisé par le nombre de boutons que vous avez cliqué, et chaque fournisseur de contenu reçoit sa part.

Pouvoir soutenir les nombreux endroits du web que j’apprécie d’une manière aussi simple et intelligente me semble vraiment très élégante et j’y adhère avec plaisir.

Si ce système vous intéresse, je vous invite à rejoindre le service (même avec un budget aussi humble que 2€/mois), et si vous êtes fournisseur de contenu, à proposer le bouton en question sur vos pages web.

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L’improbable émotion

mardi 28 mai 2013 à 21:00
Une longue saturation de guitare, une toile monochrome dans la salle froide d’un musée, un cri guttural et rocailleux, quelques coup de marqueurs coulant sur du spray coloré, ou juste un peu de gravas sur le bitume. L’improbable émotion m’apparait toujours étrangement incomprise, pourtant, elle est finalement si accessible. Trop compliqué, ou alors pas assez, […]

Grève étudiante : Full Hypocrisie

mercredi 28 mars 2012 à 02:49

Et moi qui pensais quitter les grandes grèves étudiantes en m’expatriant au Canada.
Au revoir les étudiants manipulés à des fins politiques,
Au revoir les petits groupes qui s’autoproclament représentatifs
,
Au revoir universités bloquées par une minorités, me disait-je alors.

Ironie, me voilà au Québec où se déroule en ce moment une des plus grandes « grève étudiante » depuis pas mal d’années.

La seule différence avec la France, même si elle est de taille, c’est que pour la première fois je suis un sympathisant de la « cause ».
Pour ceux qui ne le savent pas (coucou ami Français) l’Etat à décrété une augmentation progressive des frais de scolarités de 1600$ sur une durée de 5 ans. Quand on vois le gaspillage d’argent fait dans les universités (ma start-up étant établie dans une d’entre elles, j’en ai une certaine vision) c’est difficile de ne pas tousser.. et d’être du coté des étudiants : cette mesure est inacceptable.


CECI DIT, ici comme en France, j’assiste aux mêmes scènes folkloriques, aux mêmes délires dictatoriaux présentés comme démocratiques, aux mêmes « syndicats » autoproclamés, aux mêmes idées débiles (bloquer des universités y remportant la palme). S’en est vraiment déprimant.


Le plus drôle arrive quand on relève l’hypocrisie la plus totale, même pas dissimulée, de ces petits chefs d’un jour. Comme la manière de décider s’il faut ou non, déclencher une « grève » de l’établissement, et donc de son blocage.

Il y a la manière démocratique, celle qui consiste à demander l’avis aux étudiants via un système accessible et anonyme. Cette technique a, tout comme en France, bien entendu été la technique la moins utilisée. A raison pour les « organisateurs », à ce jour, tout les retours que j’ai eu des Universités et Cégeps qui ont pratiqué cette manière de faire  n’ont pas eu gain de cause, et ne sont pas rentrés dans une logique de grève et de blocage complet.

L’autre technique, présentée comme telle, mais qui l’est tout autant qu’un régime stalinien au plus haut de sa forme, est d’organiser des « Assemblées Générales », c’est à dire une réunion géante, où de toutes manières pas plus d’un quart des étudiants pourrons assister, faute de place. De ce quart de personne, ne viendrons de toutes manières pas ceux qui ne sont pas d’accords avec le blocage, car ils auront peur de se faire intimider, ou insulter ; le résultat n’est donc jamais très étonnant, et on peux ensuite voir les autoproclamés syndicats étudiants se réjouir de l’issue des « votes » des universités dans les médias.
Quand je lis le journal en ce moment, entre la ré-élection de Poutine, et les Assemblées Générales étudiantes, je me dis que les étudiants Québécois devraient en manger d’avantage que de s’en inspirer.


Ne vous y prenez pas, de toutes manières, quand un groupe de personne a besoin d’intimider et d’user de la force pour éviter ledit groupe de faire quelque-chose, c’est que la majorité n’est justement pas d’accords avec la direction prise..
C’est valable pour un pays, et ça l’est aussi pour vous, étudiants du Québec.
Ce fonctionnement quasi-totalitaire et pleinement antidémocratique, est tellement visible que s’en est presqu’amusant. Un Cégep fait un vote à base d’urnes disponibles, et le vote ne passe pas ? Et bien on relance le vote dans une Assemblé Générale !

Une Université fait une AG, et le vote passe ? Surprenant ! L’université fait un vote électronique la semaine suivante, et le vote ne passe pas ? Exactement ce que je disais. Du coup que pensez vous que ces petits dictateurs décident ? De refaire un vote en AG la semaine suivante.. J’en connais d’avance le résultat.


Un vote mené par une minorité, initié par des représentant autoproclamés, ayant un effet sur toute la majorité, c’est tout, absolument tout sauf démocratique. Et n’abusez pas de mots comme « démocratie » dans vos tracs et vos déclarations : vous ne me faites que d’avantage penser à ces dictateurs d’Afrique qui abusent de ces mêmes mots pour se donner le beau rôle.

De plus, je ne comprendrai jamais le besoin de certains de venir bloquer les universités, votre cause n’est elle donc pas assez juste que vous deviez forcer les étudiants à vous suivre en les empêchant d’étudier ?


En plus, par quel raisonnement absurde arrive-t-on à penser que ne pas étudier dérangera les hommes politiques ? Pensez vous réellement qu’un représentant politique voulant faire passer une loi rentrera un jour chez lui, verra que les universités sont bloquées, et se dira « A zut alors, ils ne vont plus en cours, ils m’ont bien eu ! Je ne pourrai pas faire passer cette loi » ?

Non. Ce qui dérange les politiques, c’est une manifestation d’un mécontentement. Une part de la population mécontente c’est une part de l’électorat qui ne votera peut être pas pour vous. Vous avez raison de manifester dans la rue pour cette raison. Mais avez vous réellement besoin de le faire pendant la semaine ? Manifester tout les Samedis ne serait-il pas plus pratique (vous pouvez aller en cours), et utile (le reste de la population non estudiantine peut montrer son support en manifestant avec vous) ?


En faisant de cette manière,
vous faites preuve de maturité,
vous resteriez une initiative démocratique,
vous ne tireriez pas dans le pied de vos études,
vous n’imposeriez pas aux autres de foirer les leurs,
vous auriez plus de poids en permettant à la population de vous soutenir,
vous limiteriez les débordements qui vous desservirons, tôt ou tard,
et surtout vous réussirez de manière quasi-certaine.


A vous de savoir ce que vous voulez vraiment : avoir une excuse auprès de vos parent pour ne pas aller en cours, ou contrer cette augmentation des frais de scolarité.

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Mont-REAL

jeudi 9 février 2012 à 05:07
Alors ça y est. Me voici à Montréal, ville que j’ai visité étant enfant, durant mes deux années New-yorkaises, que j’ai revu ensuite à chaque fois que mon avion pour le Québec se posait, pour ensuite la visiter accompagné de ma belle, n’osant presque pas croire qu’un jour, un jour je vivrai vraiment dans cette […]