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Drôles d'agences Web

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Employé-e-s d’agences « one shot », assumez ou dégagez !

samedi 31 mars 2012 à 21:55

J’ai reçu plusieurs demandes d’anciens salariés d’agences web douteuses, qui se plaignent de la présence de leur patronyme complet sur ce blog. Selon eux, cela nuirait à leur e-réputation professionnelle ou leur vie privée. Je parle ici d’employés d’agence Web « à cycle court », celles qui fourguent un site Web par la ruse à une PME qui n’en a ni vraiment besoin ni surtout les moyens, mais mon article peut s’appliquer à tous les collaborateurs d’entreprises usant de ces méthodes en-dehors de toute déontologie.

D’ailleurs un de ces employés était en fait un ancien associé, c’est-à-dire une personne qui a investi une partie de son patrimoine personnel dans une entreprise, et qui en retour détient une fonction dirigeante ou une responsabilité légale au sein de cette société. Tout ce que je dis dans ce billet vaut également pour les personnes actuellement en poste.

Leur complainte minable

Ces personnes pleurnichent que leur nom apparaisse en haute position lorsqu’elles le cherche dans un moteur de recherche. Elle font aussi une confusion entre ce blog et un fichier ou une base de données commerciale, alors que je ne leur ai jamais envoyé le moindre message commercial ou publicitaire. Elles affirment également que leur lien de subordination à une compagnie commerciale serait une donnée personnelle ; ce n’est pas le cas, car il s’agit précisément d’une relation professionnelle qui n’a donc rien de privé, d’intime, de conjugal ou de familial. Vous êtes évoqué(e) à titre d’employé, donc en-dehors du cadre « civil », c’est-à-dire pas en tant que particulier ou que citoyen, mais bien dans l’exercice de vos fonctions salariées d’une société commerciale.

Le vrai problème

Les plaignants n’assument pas d’avoir travaillé ou participé à la direction d’une entreprise d’escroquerie en bande organisée, qui coulait des TPE tous les jours ou presque, et que leur identité est encore associée au nom de cette entreprise ou à de telles pratiques. Or, certaines de ces personnes mentionnent encore leur ancien employeur soit-disant « gênant » sur leur CV en ligne, profil Viadeo, etc, voire travaillent désormais pour une autre entreprise ayant cette mentalité ! Preuve que ces plaignants continuent de cautionner de telles méthodes voire de les encourager (en offrant leurs compétences à ces web agencies, ils les renforcent).

Si vous êtes cité(e) sur ce blogue personnel, il y a une bonne raison, que vous devez accepter, et assumer votre part de responsabilité. Rien ne vous obligeait à bosser pour de telles entreprises. Si vous aviez eu un brin de déontologie, et un peu d’éthique, vous auriez démissionné voir dénoncé les magouilles de vos arnaqueurs de patrons. Mieux vaut tard que jamais. N’oubliez pas non plus qu’une fois au courant de la méthode de vente de votre escroc de patron, votre salaire devient relevable de recel, puisque vous étiez désormais très au courant de la manière illégale qui a été utilisé pour obtenir la source de votre salaire (la trésorerie de votre employeur). Visiblement on n’a pas l’éthique au même endroit.

En plus de votre carrière, pensez à vos enfants. Je sais que certains et certains d’entre-vous ont des enfants en bas-âge. Quand ils auront acquis l’idée de taper un patronyme dans un moteur de recherche (Startpage, DuckDuckGo…) plutôt qu’un nom commun, seront-ils fiers de leur papa ou de leur maman en découvrant de telles activités ? Et vos parents ? Ça me ferait marrer que vous soyez déshérités. Et vos amis, quand d’ici quelques années d’autres reportages et scandales auront éclaté et que ces méthodes commerciales agressives seront enfin connues du grand public ? Vous ne craignez pas d’en perdre quelques-uns pour avoir suivi ou dansé avec le diable ?

Ce que vous pouvez faire

Vous pouvez vous débarrasser de moi. Il est tout-à-fait possible de disparaître du blog et que vous n’ayez plus jamais affaire à moi. À condition de faire le peu qu’il faut pour.

Par exemple, en vous débrouillant pour que vos anciens patrons se fasse pardonner de leur victimes, de toutes leurs victimes. Ou en écrivant à la DIRECCTE la plus proche du siège social de ce patron voyou et en balançant tout. Tout. Absolument tout. Par courrier postal détaillé et précis, et anonyme de préférence, afin d’éviter des poursuites pour « dénonciation calomnieuse » ou « dénonciation abusive ». Dans certaines situations, il pourrait vous être utile de me mettre en bonnes dispositions vis-à-vis de vous et/ou de votre ancien employeur. Ce ne sont que des idées, des exemples, bien entendu.

Dans tous les cas, et si vous lisiez correctement mon blog, vous auriez vite compris que certaines choses sont faisables, légales, y compris des actes ou actions désintéressé(e)s mais qui étonnamment se révèlent parfois extrêmement influent(e)s. Ceci était un simple rappel de la Loi, un rappel de libertés fondamentales dont vous jouissez. Donc s’il vous prend certaines envies d’actes convaincants (je parle bien ici de me persuader ou éventuellement de tenter de m’influencer), par des moyens adaptés, adéquats, pertinents et proportionnés, vous êtes libre d’essayer. Vous avez des possibilités, je vous offre de opportunités, ne venez pas chialer si vous n’en profitez pas.

Je vous conseille même de prendre des initiatives : pensez, réfléchissez, mettez-vous à ma place, au préjudice que j’ai subi, essayez, mais surtout passez à l’action sans attendre de retour. Et recommencez, essayez à nouveau, persévérez aussi longtemps que vous n’aurez pas de retour de ma part indiquant que oui, là maintenant c’est « bon », vous avez trouvé quoi précisément faire et l’avez bien exécuté. Mettez vous bien dans la tête que SI vous vous étiez fait pardonner, ALORS cela ferait longtemps que votre nom aurait disparu de ce blog.

En revanche, oubliez les avocats, huissiers, juristes, sociétés de gestion de cyber-réputation, services de police… Ils ne vous seront d’aucune utilité. Bien au contraire, une action en Justice, ou toute démarche ou manœuvre qui pourrait me déplaire (notamment coercitive), serait fortement et durablement pérennement contre-productive, puisque vous me fourniriez une nouvelle bonne raison de citer votre nom sur ce blog. Tout nouveau procès serait une erreur stratégique (enfin, une erreur de plus !). Un procès n’est pas un investissement. En tant qu’entrepreneur, vous savez très bien que pour avoir du ROI, il faut investir d’une manière ou d’une autre (que cela soit du temps, de l’énergie, des personnes…).

N’oubliez pas que j’ai le droit de scanner et/ou retranscrire l’intégralité de l’acte ou document en HTML et de le poster sur le web (hors certaines choses bien précises comme des données personnelles de type date de naissance, adresse postale…). Et aussi de citer nommément toute personne impliquée ou liée directement ou indirectement, tel que tous les associé(e)s du cabinet d’avocats. Et pourquoi pas d’intégrer des références à ces entreprises, comme leurs adresse, numéro de SIREN ou de téléphone…

Aimeriez-vous que votre identité numérique se résume à votre participation à une société “one shot” + un procès illégitime, ridicule et abusif ? Alors que au contraire il vous suffit, à votre échelle, de vraiment pas grand-chose pour que je supprime à jamais votre patronyme de ce blog ; il SUFFIT de le faire, mais il FAUT le faire, avant toute chose et notamment avant de me demander le moindre service. Enfin bon, mettez quand même le paquet, sans quoi tous vos efforts n’auront servis à rien ; pas de demi-mesure donc !

Votre conjoint ou conjointe a elle le droit de savoir comment vous claquez l’argent du couple, et vu les coûts d’un procès (en temps, en argent, en énergie…) elle pourrait préférer que vous vous payiez des vacances ou que vous closiez (verbe clore) le dossier en vous faisant pardonner, par exemple en réglant un dû conséquent d’un préjudice (quelque soit sa forme ou son type).

Et même si vous gagniez votre procès et que je devais supprimer votre patronyme concernant votre collaboration passée avec une société « one shot« , vous ne pourriez pas faire supprimer du Web les messages relatifs à votre propre procès puisque c’est vous-même qui seriez à l’origine de telles actualités !

Je l’ai déjà dit plus haut mais je le répète autrement : je ne vous lâcherai pas. En tout cas… (pas) tant que vous ne m’aurez pas convaincu. Vous espériez peut-être que je serais docile ou soumis ; ben non, j’ai des convictions et suis un mec tenace. Si vous êtes dans ma ligne de mire, c’est que vous l’avez mérité (en me nuisant directement ou par complicité). Vous pouvez en sortir, mais pas indemne (il vous faudra beaucoup d’efforts voire des sacrifices). Choisissez votre camp, choisissez-le bien.

J’espère avoir été très clair. La balle est dans votre camp.

Je suis pas un méchant garçon, mais faut pas me prendre pour un couillon.

Source de l’image : https://en.wikipedia.org/wiki/File:Galley-knightshospitaller.jpg par Myriam Thyes (licence CC By-SA).

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Une agence web « one shot » assignée au Tribunal de Commerce

mercredi 14 décembre 2011 à 11:02

C’est une information capitale : la DIRECCTE assigne en Justice une des sociétés se présentant comme une agence de création de site web, mais qui vend en « cycle court ».

Marianne + bandeau du site des DIRECCTEs

La DIrection Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi est un « méga »- organisme d’État né de la fusion de 9 précédents autres ou services, dont la célèbre DGCCRF. Il est placé sous la tutelle du Ministère de l’Économie, des Finance et de l’Industrie (dirigé par François Baroin).

Autrement dit : l’État français assigne cette PME, au nom de l’intérêt des consommateurs professionnels.

Mais le combat sera long, car il y aura « forcément » appel :

Lien relatif : www.direccte.gouv.fr (site officiel national, qui malheureusement ne fait pas publiquement état de cette plainte).

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Mise-à-jour :
L’audience aura lieu dans quelques jours. L’horaire est disponible aurpès du greffe du tribunal de Commerce de Roubaix.


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En cas de reprise, aucune obligation de nouvelle signature !

mardi 12 juillet 2011 à 11:05

La question m’a été posé plusieurs fois, je tiens à vous rassurer, et à être clair.

Si votre prestataire « one shot » a été liquidé puis repris par une autre entreprise, par exemple Imnalys récemment, vous n’avez aucune obligation, d’aucune sorte, de signer la moindre chose avec le repreneur. Ni même quelconque contrainte de prendre contact avec lui, d’accepter une proposition ou le moindre intérêt à signer à nouveau (mais avec cette nouvelle société). Pourquoi faire confiance àce type d’entreprise ?

Certaines entreprises douteuses utiliseraient cette argument (être le repreneur) comme moyen de pression pour faire signer le client et ainsi le faire entrer dans leur giron, opération qui pourrait cacher une augmentation des mensualités ou un prolongement du contrat (par exemples). Non, ne vous laissez pas manipuler ! Ne signez rien sans avoir étudié le contrat à tête reposée pendant 48h minimum, et consulté un avocat, votre comptable, votre associé-e, votre conjoint-e ou autre conseil !

Plusieurs raisons à tout cela :

Dites vous bien que vous ne devez rien au repreneur. C’est lui et lui seul qui a choisi de reprendre ou racheter une société en faillite.  Ce n’est pas à vous de payer les coûts de sa reprise (tel que éponger les dettes de la société liquidée).

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La Charte eTIC, pour des prestations Web transparentes et équilibrées

lundi 9 mai 2011 à 16:44

En réponse directe ou non à ces méthodes commerciales scandaleuses, plusieurs projets ont vu le jour concernant la qualité et l’éthique des démarches commerciales des fournisseurs TIC (et autres prestataires Web) envers leurs prospects et clients.

Le projet le plus abouti est la Charte eTIC Benelux menée par Damien Jacob.

Plus de 500 entreprises signataires ont volontairement adhéré et se sont engagé sur ses 7 clauses :

  1. Adéquation du service par rapport au client ;
  2. Ampleur du projet ;
  3. Maîtrise des coûts et des délais ;
  4. Responsabilités ;
  5. Ressources disponibles ;
  6. Pérennité ou portabilité de la solution ou du service ;
  7. Les droits de propriété intellectuelle.

Notez bien que la Charte et ses clauses traitent principalement des relations commerciales et contractuelles entre les deux parties, pas la partie technique du contrat (le site Web, son code et autres spécifications…) ni la qualité finale du produit et/ou service.

Cette charte permet une meilleure relation de confiance avec son agence de création de sites Web, notamment grâce à une meilleure communication et des contrats équilibrés entre les co-contractants. Toutefois, elle ne peut garantir à 100% un déroulement sans accroc de l’exécution du contrat. Il existe ainsi un moyen de porter plainte contre son fournisseur TIC après de la Charte.

Vidéo de présentation de la Charte eTIC Benelux :

Deux chartes complémentaires

La Charte eTIC Benelux s’est élargi et propose deux charte annexes dédiées au prestataires compétents en commerce électronique (réalisation de boutiques en ligne) ou en référencement Web (« SEO »).

Un déploiement en France

La Charte se déploie en France, anciennement connue localement sous le nom de « Label eTIC », avec une liste distincte de signataires.

Liens

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Darwin Distribution, nouveau nom d’Ekinoxe Origin ? (avril 2011)

samedi 23 avril 2011 à 08:58

Les similarités sont frappantes. Article à lire absolument.

Via et chez Soymalau : Darwin distribution = Ekinoxe Origin ? .

Liens permanents : https://affaireeo.wordpress.com/?page_id=2559 et https://wp.me/pIvH6-Fh .

Note 23 mars 2012 : la société a changé de nom pour Kimura (Noebox), mais garde le même numéro de SIREN.


Classé dans:entrepreneuriat Tagged: Damien Poulain (Darwin Distribution), Damien Poulain (Ekinoxe Origin), Darwin Distribution, DD, Dupet_Jérémy, Ekinoxe Origin, EO, Knox Élody, Laurent Guilbert (Ekinoxe Origin), Nord, Roubaix, Stéphane Dejonghe (Darwin Distribution), Stéphane Dejonghe (Ekinoxe Origin), Thomas Delaere_(Ekinoxe Origin)